Combats entre deux fractions armées dans le nord du Mali

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Les combats auraient opposé le MNLA au Mujao
Des combattants touaregs du MNLA dans le nord du Mali.
RFI/Moussa Kaka

Deux Fractions D’un Même Groupe Armé Se Sont Affrontées Samedi Dans La Région De Gao (Nord-Est Du Mali), Selon Des Sources Militaires Concordantes, Qui Ont Précisé Que Cela Ne Remettait Pas En Cause Le Cessez-Le-Feu Signé La Veille Avec Bamako.

Deux fractions du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) se sont combattues dans les environs de la localité de Tabancort, au nord de Gao, selon plusieurs sources militaires maliennes et une source africaine au sein de la mission de l’ONU au Mali.

 

 

Une des sources militaires maliennes a évoqué des divergences entre les chefs du MAA. Il s’agit de « querelles internes (…). L’armée malienne n’a rien à voir là-dedans », a-t-elle dit.

 

 

Un responsable au ministère malien de la Défense a parlé d »‘affrontements intercommunautaires ». « Nous n’interviendrons pas à cause de notre engagement le cessez-le-feu », a-t-il précisé.

 

 

Cet accord de cessez-le-feu a été signé vendredi par le gouvernement malien, le MAA, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, formé par des dissidents d’un groupe jihadiste) et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), après des affrontements meurtriers entre les forces maliennes et ces groupes à Kidal (extrême nord-est).

 

 

« Selon nos informations, les combats (de samedi) ont opposé une branche du MAA à une autre branche dissidente du même mouvement », a de son côté affirmé la source militaire jointe au sein de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) dans le Nord.

 

 

Elle a précisé que le cessez-le-feu signé vendredi n’était pas remis en cause, « il est respecté actuellement » par les signataires.

Une source sécuritaire africaine, également contactée dans le Nord, a donné la même version que la source à la Minusma, en s’inquiétant de risques de « conflits intercommunautaires qui peuvent compliquer la situation sur le terrain ».

 

 

Toutefois, le MNLA a rapporté une version différente de l’histoire, qui n’a été confirmée par aucune des sources jointes par l’AFP.

Il a fait état de « violents combats » avec le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un des groupes jihadistes ayant occupé le nord du Mali pendant près de dix mois, avant d’être chassés des grandes villes de la région à partir de janvier 2013 par une intervention militaire internationale initiée par la France et toujours en cours.

 

 

« Nos forces ont été la cible d’une embuscade tendue par le Mujao mais ont vite repris le dessus sur l’ennemi », a assuré Mossa Ag Attaher, responsable de la communication du MNLA.

Aucune des sources n’a fourni de bilan.

Commentaires via Facebook :

16 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    chers compatriotes,sachons raison garder, l’heure est grave pour notre pays,nous avons besoin de lucidité et de courage,ce serait demander trop en ci peu de temps à une armée en construction de faire face à des bandits sans lois ni foi,bandes de drogués et de brigands.
    MARA restera aux commandes et il est une chance pour le MALI,nous avons besoin de stabilité politique et de cohésion.
    Pensez à une chose/pendant tout le temps que la france a interdit à l’armée malienne d’entrée à kidal,les groupes armés se sont reconstitués et ils leurs suffisaient d’arborer leurs véhicules du drapeau du MNLA,pourqu’ils entrent tranquillement dans la ville de KIDAL et constituer la force de frappe que nous avons constaté ces derniers jours.
    Vous imaginez si l’armée malienne avait en son temps occupé les lieux?
    Je pense que cette situation mérité plus de lucidité de la part de nous tous,pour que définitivement une solution soit trouvée.

  2. Bonjour,
    chers compatriotes,sachons raison garder, l’heure est grave pour notre pays,nous avons besoin de lucidité et de courage,ce serait demander trop en ci peu de temps à une armée en construction de faire face à des bandits sans lois ni foi,bandes de drogués et de brigands.
    MARA restera aux commandes et il est une chance pour le MALI,nous avons besoin de stabilité politique et de cohésion.
    Pensez à une chose/pendant tout le temps que la france a interdit à l’armée malienne d’entrée à kidal,les groupes armés se sont reconstitués et leurs suffisaient d’arborer leurs véhicules du drapeau du MNLA,pourqu’ils entrent tranquillement dans la ville de KIDAL et constituer la force de frappe que nous avons constaté ces derniers jours.
    Vous imaginez si l’armée malienne avait en son temps occupé les lieux?
    Je pense que cette situation mérité plus de lucidité de la part de nous tous,pour que définitivement une solution soit trouvée.

  3. “L’Etat réunit actuellement des milliers de badauts pour porter leur cause dans la rue”

    Exact!

    Et c’est la stratégie-type des minables incompétents! Sanogo-le-planqué faisait la même chose quand il craignait une intervention militaire extérieure!…

    “IBK et Mara forment un tandem dangereux pour le Mali, le peuple malien, et la stabilité de la sous-région. Il faut les arrêter avant que cela ne soit trop tard.”
    Toujours exact! Mais là, je crois que la communauté internationale elle-même s’en est rendue compte!…

    2 tocards à la tête du Mali, et ça ne trompe plus personne!

  4. Face à l’absence d’État et à la passivité des forces étrangères on court tout droit vers un embrasement généralisé avec des confrontations inter gangs et inter milices communautaires au nord du Mali

    Ifoghas, Imghas, ou d’autres tourareg, Kountas ou d’autres arabes, Peuls ou d’autres communautés du nord voilà le jeu dangereux qui se profile à l’horizon sur les ruines de l’armée malienne mise à genou par les dirigeants maliens et dont le Mnla, dorloté par les forces françaises et onusiennes, débute le bal.

    S’il n’y a plus d’armée nationale pour affirmer la souveraineté sur un territoire de convoitise, il y aurait, toute de même, des populations qui feront tout pour affirmer leur leadership les unes sur les autres aux détours des affrontements armés violents.

    Ce qui s’est passé hier samedi dans les escarpements difficiles de Tabankort, une bourgade à quelques vols d’oiseau, blottie entre Kidal et Aguelhok à même les rocheux, n’est que les prémisses de la physionomie future de l’immensité du nord du Mali.

    Mossa Ag Attayer qui a jusque-là réussi à tromper une certaine France aveugle grâce à la nullité crasse des pouvoirs de Bamako, sera vite démasqué par ses propres mensonges et boniments quand il voit partout le Mujao dans tous ses adversaires désertiques du moment.

    Par la force des choses, ceux-ci iront en se multipliant au fur et à mesure que la déconfiture gagne l’armée malienne “thanks to Minusma, Serval, IBK, Boubeye and Mara”.

    En effet le Mnla, le MAA et HCUA, trois groupes armés qui ont déroulé le “tapis rouge” à Ould Abdel Aziz, le président Mauritanien à Kidal, et signé un cessez-le-feu avec l’État malien, ne sont pas les seuls prétendants au trône laissé vacant à Kidal par l’État malien dans son impuissance légendaire cette fois-ci embarbée façon Moussa Mara et doigt pointé façon IBK après les épisodes malheureux que nous ont déjà gratifié ATT puis Dioncounda.

    La France qui a souci du “fief des touareg” va vite déchanter face à la recrudescence de la violence et des affrontements exponentiels entre groupés armés dissidents qui poseront la question brûlante du rôle effectif d’une Minusma non combattante et d’un Serval partisan au milieu du chaos et de l’apocalypse ensablée et rocailleuse.

    Qui défendre?

    Et qui combattre?

    Ces questionnements seraient désormais l’alchimie de la cupidité par 50 degrés à l’ombre sous tropiques pour les troupes françaises et onusiennes au moment même où Manuel Valls regarde désormais par deux fois les budgets de défense que lui présente le très va-t-en-guerre africain de l’équipe Hollande, Jean Yves Le Drian.

    D’ores et déjà Mossa Ag Attayer, le fanfaron internet de cette tragique comédie en terre malienne, se positionne contre les autres prétendants au trône de Kidal, en voulant les dépeindre à chaque fois comme des islamistes pour tirer le très aéroporté “drap Serval” du septentrion malien sur son seul Mnla et son projet “fictif” politique.

    La technique a marché une fois quand il avait réussi à faire intervenir l’aviation française contre les peuls et des arabes décriés comme “Mujao”, c’est à dire une organisation “terroriste” dans les livres de l’ONU.

    Mais il n’est pas sûr que quand les affrontements armés intercommunautaires deviendront le quotidien de ce No Man’s land désolé du nord du Mali, que ce genre de raccourci pourrait tromper à nouveau qui que ce soit.

    Il y a donc un risque de bourbier et de complexification du conflit du nord du Mali qui échappe déjà au Mali grâce à l’amateurisme d’IBK et de son Mara et qui ne va pas tarder d’échapper à la communauté internationale au mépris du droit international et au nom de sa sacro sainte neutralité biaisée.

    Wa salam!

  5. Génie Keita 25 Mai 2014

    La France a fait une grosse erreur en s’appuyant sur le MNLA A Kidal ALORS QUE C’EST LE MALI QUI L’A APPELEE POUR LUI VENIR AU SECOURS CONTRE LES DJIHADISTES QUI AVAIENT PACTISE AVEC LE MNLA. DES QU’IL S’AGIT DU MALI ,LE MNLA PACTISE AVEC CES DJIHADISTES. EN S’ACCOMPAGNANT PAR LE MNLA. LA FRANCE A DÛ FOURNIR DES ARMES AU MNLA POUR S’AIDER A COMBATTRE LES DJIHADISTES. SI LES FRANCAIS NE LE SAVENT PAS TOUS CES MOUVEMENTS SONT LES MÊMES ET NE RESPECTENT PAS LEUR ENGAGEMENT. LE SUCCES ACLAME DE L’INTERVENTION FRANCAISE RISQUE DE CONNAITRE SON REVERS A CAUSE DE CETTE ATTITUDE TENDANT A ARMER LE MNLA CONTRE L’ARMEE MALIENNE. QUOIQU’IL EN SOIT MALGRE LES PRETENTIONS DE CERTAINES DIPLOMATIES OCCIDENTALES CETTE FAVEUR ACCORDEE AU MNLA VA ECHOUER CAR N’IRA PAS LOIN ET CEUX QUI ONT CREE CETTE FAVEUR REPONDRONT TÔT OU TARD DE LEUR FORFAITURE ET LA FRANCE NE SORTIRA JAMAIS GRANDI. IL APPARTIENT AUX AUTORITES MALIENS DE TIRER TOUTES LES CONCLUSIONS ET QUOIQU’IL EN SOIT KI

    • “S’il n’y a plus d’armée nationale … des populations qui feront tout pour affirmer leur leadership les unes sur les autres aux détours des affrontements armés violents.”

      Peu a peu, le conflit se transforme en conflit ethnique, car les peul, bella, songhoy etc ne veulent pas subir la violence ethnique des touaregs, sous la bienveillance de la france.
      Et vous verrez tous leurs specialeux nous expliquer, comment encore une fois c’est un conflit ethnique en afrique.

      “Qui défendre?”
      L’etat de droit du Mali.

      “Et qui combattre?”
      Les djihadistes!

      Desarme tout le monde-obliger tous a la negociation.

      Contrairement a vous Kassin, nous ns avons dit que l’intervention francaise est une erreur… Il faut visiter l’histoire recente ivoirienne pour s’en convaicre.
      Coup d’état rate-le gang soro-ouatarrat se mue en rebellion sous la protection de la france 8 ans.

      Le negre ne veut pas se sacrifier pour sa proprre survie

      Le mali sera divise par la france, question de temps et d’opportunite

  6. Mr le journaliste ”Deux factions” au lieu de ”Deux fractions” ,relisez plusieurs vos textes avant de les mettre en lignes.

  7. ca ne fait que commencer ! ces bandes de gangues vont s'exterminer entre elles et on rentrera à Kidal à pieds sans souci ! la nature fait son travail en douce , malgré les adversités multiples.

  8. J’informe la Minusma et la France que le peuple malien est manipulé par le gouvernement Mara et le president IBK. L’Etat réunit actuellement des milliers de badauts pour porter leur cause dans la rue, c’est à dire rendre la France et la Minusma coupables de leur échec politique et militaire au Nord. Ils ont financé et confectionné des milliers de drapeaux russes et payé des gens pour mobiliser des badauts. IBK et Mara forment un tandem dangereux pour le Mali, le peuple malien, et la stabilité de la sous-région. Il faut les arrêter avant que cela ne soit trop tard.

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