DAKAR (AFP) – (AFP) – Plus de 195.000 personnes ont fui les combats qui opposent depuis mi-janvier dans le nord du Mali des rebelles touareg à des militaires maliens, a estimé jeudi le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha).
“Le nombre de personnes déplacées par le conflit au Mali continue d’augmenter et approche 195.000, dont près de 100.000 hors du pays, pour l’essentiel des réfugiés maliens mais aussi quelques milliers de Nigériens vivant au Mali et rentrés” au Niger, affirme Ocha pour l’Afrique de l’Ouest et du centre dans son bulletin d’informations publié à Dakar.
Les réfugiés ont fui essentiellement en Mauritanie (36.964), au Niger (35.509), au Burkina Faso (21.653), en Algérie (5.000) et environ 141 dans d’autres pays tels que le Togo ou la Guinée, selon Ocha.
“Vu l’évolution de la situation dans le pays, le gouvernement et les partenaires humanitaires ont décidé (…) de prendre le chiffre de 120.000 déplacés internes comme base de planification pour les six mois à venir, tout en prenant aussi en compte un scénario plus pessimiste de 200.000 déplacés internes”, ajoute le bureau de l’ONU.
Il rappelle que le week-end dernier, “l’armée malienne a évacué le camp militaire d’Amachach” près de Tessalit (nord-est) “dont se sont emparés les rebelles touareg. Le camp militaire, un des rares dans le nord du pays, est considéré comme stratégique car il dispose d’une piste permettant à de gros avions de se poser”.
“L’armée a justifié ce retrait +temporaire+ en affirmant que le camp abritait plus de 1.500 civils réfugiés, en majorité des femmes et des enfants”, relève Ocha en notant qu’aucun bilan “n’a été rendu disponible de source indépendante”.
“Après la chute du camp de Tessalit, l’armée malienne semblait renforcer ses positions dans la capitale de la région, Kidal”, selon le bureau de l’ONU.
Le Mali est confronté depuis le 17 janvier à des attaques de rebelles touareg contre plusieurs localités et cibles de l’armée dans le nord.
Les assauts sont menés par des hommes du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et d’autres rebelles, dont des hommes lourdement armés rentrés de Libye où ils avaient combattu pour le compte de Mouammar Kadhafi, déchu et tué l’an dernier.0
AFP
19:37 – 15/03/12
Du n’mporte quoi il n’y a même pas 100.000 ames dans toutes les partie attaquée du mali.
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