Le ministre français délégué au Développement auprès du ministre des Affaires étrangères, Pascal Canfin, et la Commissaire européenne chargée de la Coopération internationale, de l’Aide humanitaire et de la Gestion des crises, kristalina Georgieva, ont donné un point de presse ce 24 janvier 2013 à Ouagadougou. De retour du camp de réfugiés maliens de Mentao, à quelque 50 km de la frontière malienne, dans la région du Sahel, ils sont revenus, entre autres, sur des aspects de leur visite.
La Commissaire européenne chargée de la Coopération internationale, de l’Aide humanitaire et de la Gestion des crises a dit toute sa reconnaissance en l’endroit des autorités et du peuple burkinabè. «C’est un vrai geste de générosité que le Burkina laisse ses frontières ouvertes pour permettre à ceux qui sont à la recherche de la sécurité de pouvoir la trouver», estime Kristalina Georgieva. Sur le terrain, dit-elle, les requêtes des réfugiés se posent en termes de formation dans divers métiers et d’accès à l’emploi. Les deux conférenciers ont pris l’engagement de continuer, dans le cadre de l’Union européenne, à apporter leur contribution aux réfugiés et à la population burkinabè.
Pour le ministre Pascal Canfin, bien de choses ont été déjà faites sur le terrain, même s’il reconnait que beaucoup reste encore à faire. Au titre de ce qui est déjà fait, il retient par exemple la satisfaction de certains besoins fondamentaux tels que l’alimentation et la santé. Pour ce qui reste à faire, il s’agira, entre autres, de «veiller à la bonne cohabitation» entre les 7 000 réfugiés du camp et les populations burkinabè qui y vivent autour. Des populations qui, reconnaitront les deux conférenciers, ont déjà fait preuve d’hospitalité et de générosité en l’endroit des réfugiés maliens.
Le ministre français chargé du Développement a également dévoilé la stratégie que la France met en œuvre pour accompagner le Mali à recouvrer son intégrité territoriale et à se remettre sur les rails du développement. Le plan se décline en quatre axes: l’intervention militaire (en cours), le dialogue politique, l’appui au développement et l’humanitaire.
L’intervention militaire, insistera-t-il, était une nécessité afin de stopper l’avancée des groupes terroristes qui menaçaient de descendre au Sud du pays. Mais il faudra non seulement, «gagner l’intervention militaire mais aussi gagner la paix» dira le ministre français tout en soulignant que la seule façon de s’assurer d’une stabilité durable reste le dialogue politique entre Maliens. La France invite d’ores et déjà les Maliens à mettre en place une feuille de route à ce sujet, seule condition pour dégeler l’aide au développement car «il n’y a pas de développement sans sécurité… »
Le Burkina Faso accueille environ 30 000 réfugiés. D’après la Commissaire européenne, quelque 1 800 personnes ont traversé la frontière depuis le début, le 11 janvier dernier, de l’intervention militaire française contre les djihadistes.
Publié le samedi 26 janvier 2013 | FasoZine
je pense que nous n’avons pas besoin de mauvaises pensées et de critiques non constructifs .Restons solidaire et fier de nos pays tout en faisant confiance à nos différents dirigeants que dieu bénisse le Burkina et nos chers frères maliens ;;;;;;
😉 http://www.youtube.com/watch?v=JhiMZIh3XiA ❗
Pour ceux qui ont la mémoire courte, le Burkina a fermé militairement ses frontières en déployant plus de mille soldats. Ne faites pas d’amalgame entre “frontière ouverte pour les réfugiés en quête de sécurité” et “frontière ouverte pour les criminels qui sèment la terreur au Nord Mali”. C’est ce genre de mauvaises interprétations qui prêtent à confusion et qui créent la tension dans les esprits.
En ces temps de conflit, évitons d’interpréter n’importe comment les moindres propos que nous entendons.
Merci d’avoir éclairci ce point WAKAZAR
Que le burkina ferme ses frontières , si Blaise décide de les gardées ouvertes ce n’est pas dans l’intérêt du Mali mais plus pour favoriser le MNLA et autres djihadistes qui sont loger et protéger au BF.
Comments are closed.