Le Collectif cri de cœur, dans la poursuite de ses actions de bienfaisance, a procédé à une remise de don en vivres à 712 personnes déplacées du Nord se trouvant à Bamako. C’était le samedi 17 novembre dernier, à la Tour de l’Afrique.
Nul n’est censé ignorer que le Collectif cri de cœur a été la première association humanitaire à ouvrir le corridor sur le Nord, depuis le début de l’occupation. Les premières aides de l’association ont été dirigées dans les trois régions du Nord sous occupation. Maintenant que le Collectif s’est rendu compte de l’importance de la présence des populations venant du Nord à Bamako, il a commencé à faire des dons à ces derniers. La remise de dons du samedi 17 novembre dernier n’est pas la première opération du genre. En effet, le mois dernier, au même lieu, le Collectif avait remis des vivres, des produits d’entretien et des kits de layettes à plus d’une centaine de femmes déplacées du Nord se trouvant actuellement à Bamako.
C’est en tout 30 tonnes de riz qui ont été remis à 712 personnes, selon une liste issue d’un recensement. Selon Almahady Cissé, président du Collectif, son organisation bénéficie de la largesse de plusieurs donateurs sensibles à la situation actuelle du pays et un compte rendu fidèle leur est fait après chaque opération caritative menée à l’endroit des populations déplacées. Il a aussi rappelé que le Collectif travaille aujourd’hui d’arrache-pied pour planifier des actions d’urgence en cas d’une intervention militaire dans le Nord. C’est la raison pour laquelle, le reste de ces céréales seront acheminés vers la région de Gao.
Madame Aissa Cissé, une bénéficiaire, n’a pas caché son enchantement: «Vraiment, je salue Cri de cœur pour m’avoir donné un sac de 25 kilos de riz, en ces temps durs. Je suis à Bamako avec mes quatre enfants, depuis cinq mois, en provenance de Ménaka. Et je ne peux que remercier encore une fois Cri de cœur ». Cette dame est la énième personne à qui le Collectif cri de cœur redonne l’espoir, depuis plus de six mois, à travers ses actions caritatives.
Rokia Diabaté