Une conférence de presse d’information a mis fin, samedi dernier à l’hôtel Salam de Bamako, à l’atelier de mise à niveau des membres associés du Comité National de Coordination de la Mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali. Une conférence de presse au cours de laquelle les trois conférenciers ont mis l’accent, chacun dans son domaine, sur les avancées notoires enregistrés dans la mise en oeuvre de l’accord.
Du 11 au 12 mars derniers s’est tenu à l’hôtel Salam de Bamako, sur initiative du NDI (National Democratic Institute), un atelier de mise à niveau des membres associés du Comité National de Coordination de la Mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali. Une conférence de presse principalement animée par M. Ilyane Ag Mahamoud, le secrétaire permanent du CNCA, le Colonel/Major Abdrahamane Baby, (chargé de la Défense et de Sécurité), M. Doudou Haïdara (chargé de justice, réconciliation et action humanitaire) et Mme Ansarid (chargée de la communication).
Au cours de cette rencontre avec la presse, le secrétaire permanent s’est penché sur les missions assignées au CNCA avant de mettre l’accent sur les avancées notoires enregistrés dans la mise en œuvre du processus de paix et de réconciliation nationale issu des pourparlers d’Alger.
Le Comité national de Coordination de l’Accord est une structure créée par le gouvernement auquel il rend compte régulièrement à travers un rapport trimestriel. Le Premier ministre en est le président. ” Aujourd’hui, malgré la résistance des ennemis de la paix, le processus de mise en œuvre de l’Accord avance “, a souligné le secrétaire permanent du CNCA. Les missions du comité tournent autour des actions stratégiques de l’Accord.
Il faut noter que les objectifs visés par cet atelier étaient d’améliorer le niveau de connaissance et de compréhension de l’Accord et de ses enjeux par les membres associés du CNCA, d’une part et d’autre part, faire comprendre l’organisation institutionnelle et le fonctionnement du CNCA aux membres associés afin qu’ils appréhendent leur rôle et celui des autres acteurs dans le dispositif institutionnel de mise en œuvre de l’Accord. Il s’agissait aussi d’accroître la visibilité de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et formuler des recommandations pour sa bonne mise en œuvre.
Y. SANGARE