Cinq ans après le massacre : Le désespoir des parents des victimes d’Aguelhok

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[Reportage] Mali: Kidal et Aguelhok, symboles d'une paix bien fragile
Le général Michael Lollesgaard, béret bleu, au centre est le chef des casques bleus au Mali, ici en visite à Aguelhok le 13 septembre 2016. © RFI/Anthony Fouchard

Cela fait cinq ans que 153 militaires maliens trouvaient la mort suite à l’attaque du camp d’Aguelhok, dans la région de Kidal. Les premiers éléments de l’enquête révèlent “la responsabilité du groupe terroriste Aqmi, appuyé par les ex-rebelles du MNLA”. Cinq ans après le massacre, et malgré les mandats d’arrêt, l’enquête piétine et les familles des victimes réclament “justice”.

Les enquêtes ouvertes sur le massacre d’Aguelhok devaient identifier les auteurs et la responsabilité des groupes armés signataires de l’accord d’Alger dans l’attaque du camp militaire. C’était le 24 janvier 2012, aux environs de 5 h du matin, les rebelles lançaient l’assaut contre la base de l’armée malienne à Aguelhok, dirigée par le capitaine Sékou Traoré.

A court de munitions, les militaires maliens se rendent. Ils seront assassinés le même jour, certains sont tués d’une balle dans la tête, d’autres égorgés. 41 corps de militaires sont retrouvés dans des fosses communes lors du premier bilan.

Quelques jours avant, le 18 janvier, des groupes jihadistes avaient donné le premier assaut contre la localité. Les assaillants ont commencé par couper le réseau téléphonique. En périphérie de la ville, les enseignants et les étudiants de l’Institut de formation des maîtres (IFM) sont faits prisonniers et utilisés comme boucliers humains afin de se protéger d’éventuels raids aériens.

Joint en son temps par les médias, un officier de l’armée malienne a déclaré que “les assaillants sont commandés par le colonel déserteur M’Bam Ag Moussa, dit Bamoussa”.

Cinq ans après l’attaque, qui a provoqué la mort de 153 militaires maliens, le doute plane sur les auteurs et la responsabilité de certains groupes signataires de l’accord de paix dans le massacre. Les années passent, l’enquête piétine.

Au niveau du ministère de la Justice, on explique que l’absence de l’administration publique dans la localité rend les enquêtes impossibles. En attendant, les familles des victimes s’impatientent et réclament “justice”.

Les associations des droits de l’Homme expriment leur impatience face à la lenteur que connaît l’enquête sur le massacre d’Aguelhok. L’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) tient à rassurer que ce dossier ne sera pas oublié. Elle interpelle la Cour pénale internationale (CPI) pour qu’elle n’abandonne pas cette charge.

Avec Tamani

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Me Moctar Mariko, president de l’AMDH à propos d’AGUELHOC : J’interpelle la CPI

“Tous les Maliens attendent une réponse à cette question. L’Etat du Mali a porté plainte pour le massacre d’Aguelhok et pour d’autres crimes. Et comme vous le saviez aussi bien que moi, la CPI compte tenu du fait de l’inaccessibilité de l’endroit (c’est-à-dire Aguelhok), à cause de l’insécurité, a voulu se rabattre sur la destruction des mausolées. Et pour le moment, elle nous dit qu’elle n’a pas les moyens de venir enquêter correctement et proprement à cause de l’insécurité qui sévit au nord du Mali. Mais cela ne voudrait pas dire que cette charge a été abandonnée. Nous sommes là pour y veiller avec notre partenaire de la FIDH. J’interpelle la CPI à ne jamais abandonner cette charge-là. Nous avons aussi sollicité la mise en place d’une commission internationale pour pouvoir enquêter aussi en toute impartialité sur tout ce qui s’est passé au nord du Mali, précisément à Aguelhok. J’interpelle la CPI à ne jamais abandonner cette charge-là, parce qu’il y va de la stabilité du Mali, il y va de la lutte contre l’impunité”.

Rassembles par M. D.

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2 COMMENTAIRES

  1. bonjour a tous les coupable ils sont devant ce la france qui tous fait pour que le mali devent la ou nous sommes et att il n’est pas inocens a 100/00 aussi parce que si ce en 2006 que les terroriste sont venuent au mali pour faire de negoceation avec aceptation de att mais je dis la france est la bas le jour que nous sommes la il ya froche 1 froche maliens la bas non ce la france qui decide la bas et aussi on dit minicema ce pas verais parce que le froche de minicema qui sons la bas ce la france qui a soisy le pays qui doivent aller bas minicema n’est la bas pour mali mais pour porteuse les l’entre certaine pays SARKOZY, BLAISE watara et mack sal ils avez contact entre est concernant mali mack saal a meme reconue ici en france en parlent a azawad quant il venue ici a paris mais si vous etes croyant il faut les faire les prier est on regarde ce que dieu va fais il dis le bohneur de la vie ce cour la vie bas c’eternel

  2. Quand le temps de la justice d’ ALLAH arrive personne ne pourra le bloquer : ATT, AYA, SARKOZY, BLAISE, DIENDERE, HOLLANDE, journalistes de RFI , ALGERIE (In Amenass) CHEICK HAOUSSA…….
    Et d’ autres suivront.
    Patientons, ALLAH a son propre calendrier et le seul qui vaille.

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