Ainsi l’intervention de l’armée française au nord du Mali pour d’abord contrer l’avancée djihadiste puis libérer deux des trois régions occupées est riche d’enseignements. Serval interdit toute avancée de l’armée malienne vers l’Adrar des Ifoghas, et protège au même moment des groupes armés rebelles. Pis cette armée est même cantonnée au mépris du préaccord de Ouagadougou. Les djihadistes sont chassés tandis que le Mnla trouve grâce aux yeux des autorités françaises. L’incompréhension des Maliens et des observateurs était à son comble au moment des faits à telle enseigne que des manifestations anti -France ont eu lieu à Bamako.
Mais depuis la mise en orbite de Barkhane (un changement de politique de la France au nord du Mali), l’armée française n’intervient plus. Du moins pas comme elle le faisait avant. La Minusma créée de toute pièce par la France et ses alliés du Conseil de Sécurité (où on se refuse rien) est désormais plus présente dans le conflit. Mais cette Minusma que beaucoup de naïfs confondaient à ses débuts avec une force de libération a très vite jeté le masque ; d’abord à la faveur de la visite du Premier ministre Moussa Mara. Puis cette Minusma qui terrorise les pauvres bouts de bois de Dieu du nord du Mali par ses patrouilles sans succès qui ne se font que seulement dans les grandes agglomérations jamais en dehors. Et Même Bamako qui est géographiquement loin du champ de conflit connaît des patrouilles incessantes, à peine voilées, de la Minusma. Ce machin que beaucoup appellent « force d’occupation ».
En tirant à balles réelles sur des marcheurs à mains nues en janvier dernier à Gao, la Minusma a jeté le masque. En couvrant la marche de la soi-disant célébration de l’utopique indépendance de l’Azawad à Kidal le 06 avril dernier, la Minusma apporte encore de l’eau au moulin de ceux qui pensent que c’est un machin qui crée la confusion au Mali au service des forces impérialistes. Que dire de la non réactivité du pouvoir de Bamako qui fait profil bas dès qu’il s’agit de ceux qu’il appelle « nos amis qui sont venus nous aider ».
Le mandat de la Minusma, réfléchi et défini, par des petits fils de « nos grands-pères les gaulois », est manifestement disproportionné à la réalité du terrain. Tout laisse croire que les dés du gouvernement de Bamako sont pipés et que tout est mis en œuvre pour que le grand nord reste dans l’impasse.
Le temps est-il venu pour nous de comprendre que le territoire malien est devenu le terrain expérimental d’un grand projet concocté par des grandes puissances afin de contrôler tout le Sahel.
La Minusma et Barkhane sont des instruments très importants dans le dispositif. Au demeurant, le Mali est prise en otage, la Minusma et l’armée française se sont rendues responsables de la sécurité des Maliens à telle enseigne que nous ne pouvons plus assurer nous-mêmes notre propre sécurité. L’armée malienne étant castrée, le Mali n’a plus voix au chapitre. Dès lors, la faillite de l’Etat longtemps clamée par les observateurs avertis se confirme en dépit des tentatives du gouvernement de Ibrahim Boubacar Kéïta de relever la tête.
Alhassane H. Maïga
1) Nous nous demandions depuis 2012 quelle est la Mission de la MUNISMA, 🙁
2) elle s’explique depuis 2012 sur sa mission sans arrivée à nous le faire comprendre ! 💡 🙄 😯
3) Voilà que cette fois elle nous dit clairement que “conformément à son mandat” elle interdit KIDAL au groupe patriotique malien GATIA ! 😯 😯 😯 😯
4) SA MISSION EST DEVENUE CLAIRE COMME L’EAU DE ROCHE ! 😉 💡 💡 💡
Opportunistes
Alors quand certaines compatriotes disaient non à l'arrivé massive de l'armée française n'avais tord? Reconnaissons nos erreurs et donnons nous la main!
Voila les consequences de 20 annees de mauvaise gestion de l'Etat et de l'economie.La France et l'onu sont la sous de faux pretextes.Tous les maliens du nord comme du sud,de l'interieur comme de l'exterieur doivent se lever pour donner au Mali son independance,son honneur et sa dignite.
Que DIEU Proteges et benisse le Mali.
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