Retrait des militaires français, pas maintenant. C’est ce qu’a fait savoir l’ambassadeur de France à Bamako, lors de l’audience qu’il a eue avec le président de la République par intérim. Avec Dioncounda Traoré, il a fait le bilan de l’intervention française au Mali. Pour lui, le retrait des militaires français n’est pas prévu en mars. Christian Rouyer était accompagné des autorités militaires françaises qui commandent l’intervention française au Mali.
L’objectif de la rencontre de ce lundi 11 février 2013 avec le président de la République par intérim Dioncounda Traoré, l’ambassadeur de France au Mali et les autorités militaires françaises au Mali, c’était de faire le point sur le chemin parcouru au cours du mois écoulé. C’était aussi pour souligner la qualité de la coopération entre les forces militaires françaises et maliennes. «Vous avez vous-même vu en un mois les progrès réalisés sur le terrain, aujourd’hui, nous sommes à Tessalit. Vous avez vu le chemin parcouru, il faut consolider», a dit Christian Rouyer. Lequel a estimé que les forces armées doivent prendre certaines mesures face à l’évolution de la situation à Gao et se tenir prêtes pour parer à toutes les éventualités. Toutes ces questions ont été abordées avec le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Il a aussi été question de l’arrivée des militaires maliens à Kidal et Tessalit. «Nous avons abordé toutes ces questions, mais aussi l’objectif est que l’autorité malienne soit instaurée sur l’ensemble du territoire», a-t-il ajouté.
En tout cas sur le terrain, les militaires sont confrontés à d’autres problèmes surtout le maintien de la sécurité dans les villes libérées. Notamment à Gao où les islamistes ont fait leur réapparition, avec un système de guérilla. Selon l’ambassadeur français, ce n’est pas en ce moment que l’armée française va se retirer. «Il n’a jamais été question pour la France de se retirer en mars prochain ; vous savez que les évolutions des effectifs passent parfois par des pics, il faut aussi relever les unités. Ce qui a été mentionné, c’est qu’il y avait l’amorce d’un retrait au fur et à mesure que la MISMA se déploierait, mais il n’y a pas de retrait français en mars». Cette audience se tenait au moment où les regards étaient tournés vers la gestion de l’affaire des bérets rouges. Certainement qu’elle était au menu des échanges, mais le diplomate s’est refusé à tout commentaire là-dessus.
Kassim TRAORE
Celà ne sert à rien de se mettre à genoux pour supplier les français de rester au Mali, quand vos enfants chouchou de berets rouges pavanent à Bamako. C’est toujours ainsi dans la vie l’enfant gâté fait toujours le malheur d’une famille. Dites- moi quelle est la différence entre le MNLA et les soit- disants commandos para chutés qui refusent d’aller au front? comment voulez-vous que ce pays aille de l’avant?
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