Au moment où les terroristes et djihadistes avaient afflué sur les régions du nord pays, ils avaient des velléités d’islamisation du Mali. C’est dans ce cadre qu’ils avaient imposé beaucoup d’interdits aux habitants des différentes régions du Nord.
A Gao comme à Tombouctou principalement, les islamistes avaient semé la terreur. Ils avaient imposé l’interdiction de fumer, de boire de l’alcool, de voir les hommes et les femmes ensemble dans les rues.
Selon eux, toutes ces pratiques sont prohibées par l’Islam. Ainsi, ils faisaient les gendarmes et manifestaient leur intolérance par rapport à tous les actes jugés par eux répréhensibles aux yeux de l’islam.
L’application de la charia était ainsi de mise. Ils sont nombreux ceux qui ont leur bras amputé ou subi des sévices corporels pour adultère ou vol.
Au mois de mai 2012, au moment où la rébellion battait son plein, et la charia était active à Gao et Tombouctou, un homme était recherché par les islamistes à cause des activités qu’il menait dans la région de Kidal Il s’agit du nommé Boutout Sow
En effet, au moment où les islamistes régnaient en maître, ils avaient eu des informations au sujet du sieur Boutout dont les activités consistaient au trafic de cigarettes et d’alcool. Le pauvre a eu de la chance, puisqu’il a pu s’échapper à partir des frontières algériennes. Il a eu de la veine, sinon il aurait été victime d’amputation d’un bras dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, il pouvait être séquestré ou y perdre la vie car, il s’agit de gens sans foi ni loi.
La menace persiste, dans ce cas Boutout risque de se faire prendre s’il retournait au bercail.
C’est quelque temps après qu’on apprit qu’il avait continué son chemin jusqu’en France. Il fut ainsi contrait à l’exil.
Mahamadou TRAORE