En tout cas, comme des téléspectateurs qui étaient à la maison, les journalistes de la presse privée, cantonnés dans une salle, ont regardé cette signature du vendredi 15 mai dernier sur petit écran. Notre corporation mérite-t-elle ce genre de traitement ? Pourquoi inviter la presse, avec badges à l’appui et la tenir après à l’écart ? Les organisateurs l’ont-ils fait pour faire plaisir au locataire de Koulouba qui ne porte pas la presse dans son cœur ?
Ou bien c’est juste une manière de dire qu’avec ou sans la presse privée, la cérémonie de signature dudit accord allait se faire et sera entendue et vue par le monde entier ? Quel mépris pour cette corporation qui a toujours donné le meilleur d’elle-même pour appeler au calme pendant les heures chaudes, au dialogue et surtout faire entendre la voix de la majorité qui adhère au processus de paix ? Pourtant, nous ne sommes pas des ennemis de la nation, mais plutôt des patriotes convaincus qui œuvrent tous les jours, même si certains ne le reconnaissent pas, pour l’unité et la paix dans ce pays.
En tout état de cause, le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Choguel Kokala Maïga, est interpellé. En plus du ministre Choguel, les responsables des organisations faîtières de la presse doivent réagir pour que, plus jamais, la presse privée ne soit traitée de la sorte !
R. Diakité
Parce que vous êtes des ennemis du pays.
Ibk Lache de
je pense sincèrement que ce cantonnement de la presse privée le jour de l’accord était normale :car elle n’est pas du tout professionnelle.
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