Cercle d’Ansongo : Une patrouille permanente de police Minusma pour protéger la population

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La première patrouille de police de la Minusma s’est rendue à Ansongo ville située à 95 kms de Gao, en application de la Résolution 2164 du Conseil de sécurité dont la protection des civils est une priorité.

 

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Des soldats de la Minusma au Mali. (photo archives)

8 heures 10 : la patrouille quitte le quartier général de la Minusma en route pour Ansongo ville sous la direction de Seyni Midou (Niger) et S. Murenzi (Rwanda), tous deux colonels. Le lieutenant Sanko Bourema du Sénégal et l’officier de communication Daniel Massamba Meboya font aussi partie de l’équipe.

 

Le long de la route goudronnée qui relie Gao à Niamey (Niger), quelques villageois, mais surtout les enfants qui saluent le convoi lors de son passage. Les femmes avec des colis sur la tête se dirigent certainement vers le fleuve Niger pour y faire la lessive et la vaisselle. Plus loin, les jeunes filles se procurent de l’eau potable à un puits central situé près de la grande route.

 

La région de Gao reçoit de la pluie ces derniers jours et le temps est très beau. “Ce qui est parfait pour nous et pour cette première sortie en dehors de Gao ville, car la température clémente et la pluie rafraîchissante sont excellentes en comparaison avec la canicule habituelle !”, déclare un policier. Le paysage est couvert d’un tapis de verdure qui fait la joie du bétail après plusieurs mois de sècheresse. Entre les localités de Tianame et Tabango à une vingtaine de kilomètres d’Ansongo ville, quelques flaques d’eau profondes sont perceptibles.

 

9 heures 45 : le convoi entre dans la ville d’Ansongo pour la première fois depuis le début des opérations de maintien de la paix de la Mission dans la région de Gao. Première escale, le camp abritant le bataillon nigérien où la délégation a été reçue par le nouveau commandant, le capitaine Alzouma Yoni.

 

Après un bref échange sur la situation sécuritaire dans le Cercle d’Ansongo, le convoi s’est dirigé vers la gendarmerie nationale à la rencontre du Commandant de Brigade, le major Cissé Issoufou. Au menu des entretiens, la nouvelle approche de la police des Nations Unies à mener des patrouilles de manière régulière dans le Cercle. “Nous apprécions le travail de la Minusma ici dans le Cercle d’Ansongo. Le 17 août, grâce à la collaboration avec les forces onusiennes, nous avons pu maîtriser et mettre hors état de nuire le chef d’une bande armée qui sème la désolation dans les environs de Tin-Hama et Indelimane. La présence de la police onusienne fera beaucoup de bien à notre population !”, a révélé le commandant Issoufou.

 

Plusieurs rencontres ont été l’occasion de fructueux échanges avec M. Tiemoko Diaguni Magassa, sous-préfet central ; le commandant de Fama, Mohamed Ag Oulamin ; M. Abdourahame Kalila Maiga, adjoint au Maire ; et avec le chef de peloton de la Garde nationale, l’adjudant-chef Ibrahim Diallo.

 

Le Colonel Seyni Midou de la police onusienne a saisi l’opportunité pour s’adresser à plusieurs femmes qui étaient assises dans l’enceinte de la mairie dans l’attente d’obtenir une carte d’identité, mais aussi des certificats de naissance pour lever les doutes sur l’âge de leurs enfants ou leur identité. “Au nom de la Minusma, nous vous apportons un message de paix. Nous sommes ici pour vous assurer que nous allons organiser des patrouilles de manière régulière dans le cercle”, a dit Colonel Midou.

 

Mais avant, M. Tiemoko Diaguni Magassa, sous-préfet central, a souligné le problème d’eau et d’électricité qui continue à se poser avec acuité dans le Cercle de Gao.

 

La police onusienne à Gao a réaffirmé aux autorités administratives, militaires et de la gendarmerie nationale de toute sa disponibilité à les soutenir en vue d’assurer la libre circulation de personnes et de leurs bien dans la région conformément au mandat de la Minusma.

 

Source: Minusma

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4 COMMENTAIRES

  1. N’importe quoi. La frontière se situe plus loin à Labezenga, un peu moins de 200km. Qu’ils y aillent. C’est la-bas que les patrouilles sont nécessaires et dans le Gourma jusqu’à la frontière avec le Burkina. Aucune autorité du Mali ne s’y hasarde. C’est devenu un no man’s land, d’où les Bellahs autochtones ont été chassé. Ils ont été pillé, greniers et bétail avec. Les morts dans cette partie du Mali, ne se comptabilisent pas, aucune statistique officielle ne fait mention et ne le fera jamais. Les Bellahs squattent maintenant les abords des villages songhoï pour un semblant de quiétude. Et comme rempart, le lieu n’était qu’hypothétique, les bandits sont venus assassiner (songhoï) jusque sur les berges du Niger. Comme quoi nous ferons de vous comme bon nous semble. A vrai dire là-bas, le Mali n’a jamais existé, que par la spoliation et les corvées pour non paiement d’impôt. Le Hormitan n’a ni école, ni centre de santé. Il s’agit d’un mouroir coincé entre le Mali, le Niger et Burkina.

  2. Non la MINUSMA ne quitte pas le goudron même quand il se prolonge loin. Patati patata n’allez pas attirer des ennuis aux Ansongois. Même les héliscoptères de la MINUSMA planent plus au dessus du paisible fleuve NIGER que dans le Haoussa ou le Gourma profond où l’on se permet tout aujourd’hui.

    L’UNTM doit savoir que les ressources du pays sont plus réservés aux fuures intégrés qu’aux anciens travailleurs. Zut!!!

  3. N’importe quoi. La frontière se situe plus loin à Labezenga, un peu moins de 200km. Qu’ils y aillent. C’est la-bas que les patrouilles sont nécessaires et dans le Gourma jusqu’à la frontière avec le Burkina. Aucune autorité du Mali ne s’y hasarde. C’est devenu un no man’s land, d’où les Bellahs autochtones ont été chassé. Ils ont été pillé, greniers et bétail avec. Les morts dans cette partie du Mali, ne se comptabilisent pas, aucune statistique officielle ne fait mention et ne le fera jamais. Les Bellahs squattent maintenant les abords des villages songhoï pour un semblant de quiétude. Et comme rempart, le lieu n’était qu’hypothétique, les bandits sont venus assassiner (songhoï) jusque sur les berges du Niger. Comme quoi nous ferons de vous comme bon nous semble. A vrai dire là-bas, le Mali n’a jamais existé, que par la spoliation et les corvées pour non paiement d’impôt. Le Hormitan n’a ni école, ni centre de santé. Il s’agit d’un mouroir coincé entre le Mali, le Niger et Burkina.

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