Célébrations des 3 ans d’indépendance de l’Azaouad : Voilà la réponse du MNLA

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touarègues brandissant des drapeaux de l'Azawad Douentza
Les jeunes femmes touarègues brandissant des drapeaux de l’Azawad  (photo archives)

Attendu pour le paraphe de l’accord qu’il a au préalable souhaité soumettre à la l’appréciation de sa base à Kidal, paraphe qu’il s’est finalement refusé, le MNLA, maladroitement d’ailleurs, vient de montrer à la face du monde, son vrai visage, en  célébrant, dimanche dernier, les 3 ans de l’annonce illégale et unilatérale de l’indépendance de l’Azaouad décrété au mois d’avril de l’année 2012, un mois après la débâcle générale du mois de mars de la même année.

Dimanche, 06 avril 2015, le MNLA a célébré les 03 ans de son imaginaire indépendance, une indépendance décrétée le 06 avril 2012. Des discours, courses de chameaux et autres, à Kidal, Ber et Ménaka. Voilà, le comportement peu sérieux de gens qui ont tenu la communauté
internationale en haleine plus de 8 mois autour d’une table de pourparlers dont il était le seul à ne pas croire, à s’être préparé pour n’y  accorder aucun crédit. De consultation de la base, il n’en était absolument rien, le MNLA, le principal mouvement indépendantiste, cherchait juste à quitter la table sans signer un document qui ne prend pas en compte sa seule et unique revendication, l’indépendance de son soi-disant Azaouad. Une fois revenu à Kidal en même temps que les autres mouvements, ces bandits armés, préparant la célébration des 3 ans de l’annonce unilatérale de leur indépendance, le MNLA, comme on pouvait s’y attendre, a tout simplement rejeté le document qui ne prend pas en compte sa ,volonté de faire de l’AZAOUAD, une entité géographique et politique. Avec ce nouveau pied au nez, le MNLA met et le Mali et la communauté internationale devant le fait accompli. Et la question que l’on se pose depuis ces fêtes de célébrations de dimanche dernier, est celle là : maintenant, que va faire cette communauté internationale qui a pratiquement obligé le Mali à des négociations  dont l’un des membres n’a jamais cru à fortiori accepté. Que va – t – on faire, de ce document, lorsque, l’une des parties, au moment où elle est attendue pour signer, célèbre la fête anniversaire de sa prétendue  indépendance ?

Sory de Motti

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2 COMMENTAIRES

  1. vraiment il nous faut la paix pour avancer le pays a besoin de paix je vous en prie le Nord a perdue sa stabilité écartons le Satan qui nous ronge le cœur regarder un peu le lien de sang qui nous lie

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