20Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont touchés par des attaques djihadistes récurrentes. Le vendredi 16 décembre dernier, une attaque djihadiste contre un détachement du Groupement des Forces anti-terroristes (GFAT) de l’armée burkinabè dans le village de Nassoumbou, situé au nord du pays près de la frontière malienne a fait 12 morts. Les assaillants, après leur forfait, se sont repliés au Mali, selon la presse burkinabè. Le président Roch Kaboré qui s’est précipité sur le lieu du drame, a promis une lutte farouche contre le terrorisme. « Le Burkina aura inéluctablement le dernier mot sur le terrorisme », a déclaré le président du Faso.
Selon la radio nationale du Burkina, « c’est aux environs de 5h30 ce vendredi qu’une quarantaine d’individus en véhicules et à motos, ont attaqué un détachement du Groupement des Forces anti-terroristes (GFAT) de l’armée burkinabè, dans le village de Nassoumbou. Situé dans la commune de Djibo, le lieu de l’attaque est à proximité de la frontière du Mali vers laquelle les assaillants ont pris la fuite après leur forfait. » Selon les autorités burkinabè, 12 militaires burkinabè ont été tués. Des blessés sont également signalés, de même que des dégâts matériels, notamment des véhicules et munitions détruits et des bâtiments incendiés. Roch Kaboré, le président qui s’est rapidement dépêché, dans la même journée, sur le lieu de l’attaque a déclaré : Jamais le vaillant peuple du Burkina Faso n’a courbé l’échine devant ses ennemis. C’est pourquoi la génération présente ne trahira pas son rôle historique et aura inéluctablement le dernier mot sur le terrorisme ».
En juin 2016, le Burkina avait demandé que ses casques bleus de la Mission Mutidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali ( Minusma) soient redéployés à sa frontière avec le Mali pour circonscrire les incursions des assaillants sur son territoire. Les attaques terroristes à la frontière entre le Burkina et le Mali sont, depuis avril 2015, récurrentes. Le Sahel est devenu aujourd’hui le nid des groupes terroristes. Les pays qui forment cette zone sont confrontés à d’énormes problèmes d’insécurité, liée particulièrement à la présence de groupuscules terroristes difficilement identifiables.
La rédaction
Comrades this evil act have to immediately plus effectively be addressed. It would be of great use to establish real time communication with rural areas of Mali plus Burkina Faso share. As many of us warned long ago terrorists acts would increase in nations of Africa where corruption flourish plus their governments would not be able to adequately manage terrorists conditions unless they desert mass corruption. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.
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