Brèves : Déploiement de troupes au nord Mali

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La situation sécuritaire au nord Mali, notamment dans la région de Kidal, est devenue très tendue depuis quelques semaines. C’est pourquoi l’état-major général de l’armée a cru bon de renforcer ses positions dans cette partie de notre pays. Selon nos sources, même des militaires en formation (peloton) à Bamako et ailleurs ont été envoyés sur le front. Leur formation a donc été écourtée par la situation sécuritaire jugée très préoccupante. Depuis l’arrivée de 400 combattants de la Libye où ils combattaient dans l’armée de Mouammar Kadhafi, la situation est devenue tout d’un coup préoccupante.

 

Nord Mali

 

 Les ex combattants de Kadhafi refusent de désarmer

Les ex combattants de Kadhafi de retour au Mali sont déjà à couteaux tirés avec les autorités de Bamako. Armés jusqu’aux dents à leur arrivée à Kidal, ils refusent de rendre leurs armes, considérées comme butins de guerre. Selon de sources bien introduites, de négociations secrètes sont entamées avec eux pour les amener à la raison. Mais pourquoi diantre les autorités maliennes ont accepté des hommes en armes sur leur territoire ? Cette question taraude dans tous les milieux. A Bamako, la responsabilité du locateur de Koulouba et de son lieutenant, le général Kafougouna Koné, est engagée, car ce sont ces deux têtes brûlées qui gèrent directement toutes les questions de sécurité et de défense.

 

Rébellion touarègue au Mali

 

Une crise très mal gérée !

Depuis l’arrivée du Général Amadou Toumani Touré au pouvoir, il n’a de cesse arrêté de courir dans tous les sens pour calmer l’irrédentisme touarègue. Mais tout le monde est d’avis que caresser les révoltés toujours dans le sens du poil ne résout pas le problème. La carotte toujours brandie par le président donne plutôt des idées aux rebelles qui montent toujours les enchères. Le président ne doit s’en prendre qu’à lui-même. Et pour cause. Premièrement, le président est victime de son incurie. Deuxièmement, les coupables d’attaques ou de tueries ne sont pas punis, d’ailleurs, ils sont toujours promus. Troisièmement, le président veut paraître comme un homme de paix. Car pour lui, être un homme de paix, c’est cautionner l’injustice et l’impunité. Surtout quand il s’agit des touarègues. Difficile, dans ces conditions, de voir le bout du tunnel d’une crise qui commence à durer parce que très mal gérée et en plus par le Général cinq étoiles.

 

Mort de Kadhafi

 

Dieu va juger ATT pour ingratitude !

Les relations internationales se résument au respect de la volonté des grandes puissances. Comment comprendre que les chefs d’Etat africains membres de l’Union Africaine ne puissent pas se prononcer sur la mort d’un des leurs parce que la France et les Etats-Unis vont se fâcher ? Ce qui nous amène à donner raison à ceux qui pensent que nos présidents sont, au fait, des sous préfets…Pour ce qui est du cas de ATT, il a non seulement trahi celui qui fut ‘’son’’ ami, Kadhafi, pour avoir enlevé son nom à la cité administrative, mais aussi pour son manque de reconnaissance. Il est vrai que notre ATT national a peur de Sarkozy et exécute ses ordres à la lettre, mais peut-il l’empêcher de condamner l’assassinat barbare de Kadhafi ?

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