Depuis l’occupation de la ville de Kidal après la débâcle de l’armée malienne, des stratégies de gestion fusent de partout, au nez et à la barbe des forces serval qui partagent avec les irrédentistes du MNLA des buffets garnis de moutons de victoire. En effet, chacun des dirigeants des trois mouvements (MNLA, HCUA, MAA) en présence, développe des éventualités.
D’abord, un combattant de la révolution en Libye , tête de proue des indépendantistes de Kidal défend bec et ongle la volonté de créer une fédération allant de l’ Azaouad à la frontière égyptienne, engloutissant le Sahara nigérien et une partie du Tchad pour atteindre la Libye , un véritable émirat saharien ou d’ un territoire afghan en Afrique.
Ensuite, dans les propositions, un dirigeant du MNLA séjournant à Kano au Nigéria , serait dans la logique de mettre sous l’éteignoir le groupe terroriste nigérian Boko-Haram, à travers un pacte de collaboration sans fondement religieux. Dans lequel, Kidal (Azaouad pour eux) servira de base arrière pour abriter et des otages ou des armes. Comme lors de la résistance du régime de Kadhafi contre les occidentaux.
Enfin, la dernière thèse qui fait débat, selon des sources bien introduites auprès des dirigeants des groupes rebelles, est relative à la poursuite des tentacules afin d’annexer toutes les régions du Nord ( maintenant les deux autres, Tombouctou et Gao) pour permettre à chaque composante (HCUA, MAA et MNLA) d’avoir son propre territoire au sein de l’Azaouad.
En tout état de cause, avec ces idées saugrenues, il sied à la communauté internationale d’agir vite, afin que le nord du Mali ne soit pas de nouveau un sanctuaire du terrorisme. La France en sait des choses, mais s’aveugle derrière ses intérêts.
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Cartographie des positionnements des FAMA à Kidal: La trace de crayon du ‘’Serval’’ !
Compte tenu de la situation de faiblesse de notre pays à l’issue des affrontements du 21 mai dernier de Kidal, inutile de s’attarder sur des détails qui confondent les forces ‘’Serval’’ dans la région. Car, notre pays a jeté désormais son dévolu sur la même armée pour procéder à la libération des mains des groupes rebelles, les zones occupées. Sinon des informations bien concordantes (avec photo à l’appui, à voir sur cette page) soutiennent que les combattants du MNLA, 30 mn seulement après le début des combats ont disposé de la cartographie détaillée des positionnements des forces armées maliennes.
Une cartographie réalisée, à partir d’une altitude de plus de 463 m, soit en vol d’avion. Or, il est connu de tous que les groupes rebelles ne disposent pas d’avions, ni de drones pour pouvoir réaliser un tel schéma avec un plan détaillé à l’exception près.
Comme soutenues par certaines sources, dès le début de l’assaut des FAMa deux hélicos auraient survolés les fantassins maliens. Le diable est-il encore dans les détails ?
Victimes de la guerre de Kidal: Les tombeaux des policiers dans le cœur de leurs frères d’armes !
La police est un corps démilitarisé au Mali ; depuis belle lurette. Comment se fait-il que des éléments de cette même police se sont retrouvés en première ligne des affrontements du 21 mai à Kidal ?
C’est la question qui taraude les esprits. « Nous étions plus de 80 éléments en faction dans le domicile du préfet à Kidal, à la merci de toutes les attaques des groupes rebelles. Lors de la visite du PM, un renfort d’une trentaine d’éléments du GMS nous a rejoints. Depuis notre arrivée, nous avons décrié nos conditions minables en armement en vain. Malgré tout, on nous a obligés à Gao d’arborer le badge des FAMa. Nous étions logés à la même enseigne que les militaires formés pour faire la guerre », confie un policier, combattant de Kidal.
Ce qui devait arriver arriva, lors de l’opération du 21 mai, ce sont quatre vaillants flics qui auraient perdus la vie. A savoir : un jeune commissaire, adjoint du commissariat de Kidal (Compol Bakary Boua Sangaré), un sergent chef et deux jeunes sergents. Même si nos autorités refusent de lever le voile sur le réel bilan de guerre, le SPN (Syndicat de la Police Natinale) maintient la pression sur la liste des victimes relevant de la police nationale. Car, certaines informations sont entrain de mettre la barre plus haute. Au regard des conditions lamentables de ces agents de Kidal, la mort dans l’âme la flicaille malienne reste inconsolable.
La Rédaction