La lutte contre le terrorisme reste l’objectif premier
L’objectif premier de nos jours est la lutte contre le terrorisme. Ce dernier est un fléau qui présente malheureusement plusieurs facettes, dont certaines sont transfrontalières et transnationales. Il est d’une grande complexité et la lutte pour le combattre nécessite des sacrifices très lourds. Les Maliens, à tous les niveaux, devront se mobiliser à cet effet. C’est ainsi que nous pourrons mobiliser la Communauté internationale à nos côtés.
La restauration de l’autorité de l’Etat reste une priorité
La restauration de l’autorité de l’État s’inscrit en bonne place dans les priorités de mon Gouvernement et de mon mandat. Toutefois, ici également, le dialogue reste un moyen privilégié et incontournable, même si je mesure l’état d’esprit militaire à ce sujet. Il s’agit bien évidemment d’un dialogue franc et constructif qui ne saurait, en aucun cas, mettre en cause la forme républicaine du Mali, ni son indivisibilité, et encore moins sa laïcité. Je mesure l’amertume et les attentes des Forces armées et de sécurité par rapport au processus d’intégration à venir, suite au retour en son sein de certains acteurs jadis identifiés comme leurs adversaires sur le terrain. Je voudrais dire à tous que je les comprends. Cependant, mon rôle est celui d’un Chef de famille, chargé de veiller à la concorde, à la quiétude et à l’unité nationale. Mais par-dessus tout, je suis Chef d’État. Je ne m’y déroberai pas, je ne m’y déroberai jamais car, c’est pour cela que les Maliens, dans une très large majorité, ont porté leur choix sur ma modeste personne. J’assumerai !
La retenue de nos soldats
Le processus de dialogue inter-malien d’Alger reste une opportunité à saisir. Je félicite l’ensemble des Forces armées et de sécurité pour leur esprit de discipline vis-à-vis du «Cessez-le-feu» du 23 mai 2014 et pour leur aptitude à se contenir face aux nombreux actes hostiles et de provocation dont elles sont souvent victimes. Oui il faut le reconnaître et le dire avec force et conviction : notre Armée porte en elle les germes de la réconciliation par le seul fait de sa représentativité nationale. Nous ferons en sorte que cette représentativité soit davantage confortée, mais dans la fermeté et dans la rigueur.
«La guerre n’est pas notre choix»
Je voudrais de nouveau insister sur le fait que nous mettons le développement et le bien-être au cœur des missions du gouvernement. Car tel est l’axe fondamental de mon mandat et tel je l’appliquerai. La guerre, nous la ferons si nous y sommes forcés et contraints. Mais la guerre n’est nullement un choix, en tout cas nullement notre choix. C’est la paix que j’ai promise. C’est à la paix que je travaille. C’est à la paix que travaillent tous, société civile, médias, leaders d’opinion, communicateurs, autorités traditionnelles et religieuses, femmes et jeunes représentant leurs communautés dans les multiples fora dédiés à la question du Nord.
Les mines anti-personnel
Cependant, les mines anti-personnel tuent pendant que nous dialoguons. Pendant que nous dialoguons, des forces sournoises attaquent nos soldats et ceux de la Minusma, comme nous l’avons vécu encore récemment à Nampala, Ténenkou et Kidal. Pendant que nous dialoguons, elles tentent d’ériger Tabankort, Anefis, Almoustarat, Djebock, Tabrichat, Agamor, Tarkint, Aguelhoc et Ersane –que je connais bien et où j’ai passé quelques merveilleux jours– en sanctuaires et en base-arrières. À quelle fin ? Ces attaques sont lâches et elles sont le fait de groupuscules opposés au dialogue. Mais ils ne nous divertiront pas et ne nous feront pas désespérer. Incha’ Allah ! Le processus inter-malien aboutira. Il n’y a pas d’autre choix que d’aboutir à la paix. Le Mali n’a pas d’autre alternative, le Mali n’est pas seul dans ce combat. Les groupes armés, quelque soit le temps qu’ils y mettront, accepteront, tôt ou tard, la main que je leur tends. C’est un geste de bon sens, sincère et fraternel. Il est temps que nous arrêtions d’insulter l’avenir, de nous faire du mal les uns aux autres, de faire mal à ceux que nous aimons, surtout les personnes âgées et les enfants, pour des projets chimériques. Car tant qu’il y aura un Malien sur la terre du Mali, sur cette Terre des Hommes, personne n’acceptera la division de ce pays. Aucun Malien ! Pendant qu’il est encore temps, sachons raison retrouver ! Sachons unité retrouvée ! Sachons, de nouveau, revivre ensemble et pleinement ensemble !
La main tendue d’IBK
Je dis donc aux mouvements, de nouveau, venez à la table du dialogue. Nous y sommes ! Venez-y cette fois-ci franchement, sans faux-fuyant et surtout les premiers responsables. Ne laissez pas ça à d’autres. Le refrain «nous n’avons pas pouvoir de décision» est trop épuisé. Il est temps que vous veniez à la décision. Laissons les armes au vestiaire, ne créons pas des démons qui nous emporteront tous demain, tels que l’ethnisme, le communautarisme ou le séparatisme. Restons le même Mali de Kidal à Kayes. Restons la même Nation d’Ambidédi à Tin Zawaten. Car s’il y a une guerre juste à mener, c’est celle contre l’analphabétisme, la faim, la maladie et la pauvreté.
Quel con
Le vieux Parrain se moque vraiment des soldats maliens . Comment , ce crétin ose même parler de solidarité avec l’armée qu’il a lui même privé de moyens au profit des surfactureurs .Il a preféré se taper un jet à 20 miliiards plutôt que d’acheter des hélicos nécessaires dans la lutte que nous mènons contre les fils de putes dans le nord . Rien que pour son confort personnel ! Un mafiosi ne saura être un bon chef d’état .
Ibk Traitre lache
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