Bourem : La députée ‘Chato’ dans l’œil de la terreur

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La coqueluche de la septième région (Gao) n’a sans doute jamais senti d’aussi près la peur et la frayeur, même au plus fort de l’occupation et du temps de ses audacieuses prises de position contre la rébellion au Nord-Mali. Il n’est en effet guère exclu qu’à défaut d’obtenir directement sa peau, les adversaires de la célèbre activiste de la gent malienne s’en prennent impitoyablement – avec une honteuse réussite – à son entourage immédiat. Histoire de l’intimider en créant le vide autour de sa personne ? En tout cas, certains actes criminels dirigés contre certains hommes de main de la célèbre parlementaire ne semblent tenir ni du hasard, ni ne peuvent passer anodins. Comparables aux films Western d’une certaine époque, la série a récemment ajouté à ses nombreuses victimes un proche assistant de la députée, répondant au nom d’Abba MAIGA. Ce dernier, depuis près d’un mois, se trouve entre la vie et la mort à l’hôpital de Gao où il est admis suite à un attentat aux relents de règlement de compte. Le forfait a été perpétré dans la nuit du 25 décembre dernier alors que le collaborateur de Mme Haidara, un maillon fidèle et incontournable de ses missions humanitaires et politiques, se rendait à Bourem depuis Bamako. Aux abords de l’entrée de la ville de Gao, à bord d’un véhicule privé avec quatre autres de ses compagnons, ils sont tombés dans l’embuscade de tirs nourris qui les contraignent à s’immobiliser pour être ensuite rançonnés par les assaillants. La ville de Bourem, leur destination, ne sera jamais atteint par l’assistant de l’unique candidate de la présidentielle de 2013, qui n’a pu s’en tirer sans une balle dans les jambes.
L’épisode – quoique suspect – a pu se confondre avec les nombreux cas de banditisme devenus le quotidien des Maliens du nord. On ne saurait en dire autant de l’attaque ayant pris pour cible un autre proche de la même personnalité. Il s’agit de l’un de ses cousins, un orphelin de mère de la rébellion des années 90 qui a été à son tour intercepté entre Gao et Bourem. Bien que formellement identifiés, ses ravisseurs ont bénéficié, selon, nos sources, de protection et des bonnes grâces de milieux dont la terreur se répand même sur les autorités avec des capacités de nuisance à faire trembler l’Etat. Il s’agit notamment d’intouchables leaders de mouvements arabes  dont le règne sur la zone a été récemment démontré par un hold-up inédit sur les joutes communales. Mais peu d’observateurs pouvaient s’imaginer en effet que les enjeux politiques avaient atteint les proportions dans lesquelles la mainmise sur les urnes et leur bourrage, les intimidations d’électeurs et les enlèvements de matériels électoraux, entre autres, annonçaient une inimité politique d’aussi grande envergure que les tentatives d’élimination physique.
A KEÏTA

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8 COMMENTAIRES

  1. Ah bon. Ils ont signé leur arrêt de mort. C’est l’état qui tremble devant eux pas la population qui les méprise comme on méprise des gens sans toilettes

  2. si les femmes aiment le Mali Chato est comptee parmis elles.Sa region bouream qu’elle represente beneficie de ses apports.La cause pour laquelle elle est depute ,elle est a la tache pour les accomplir.
    Madame tes debats sont passiones .

  3. Prompt rétablissement aux blessés. N’utilisez pas cet espace de confrontation d’idées en site de règlement de comptes personnels. Ce qui est arrivé à ces gens-là, est le lot quotidien de tous les Maliens qui se rendent dans cette partie du pays. Personne n’est à l’abris de ce genre d’attaques, qu’ils soient parents ou collaborateurs de personnalités auxquelles l’article fait allusion, les bandits ne choisissent pas leurs victimes. On ne connait pas l’identité des agresseurs, ils sont peut-être des rebelles, djihadistes ou simples coupeurs de routes, ils sévissent dans la zone en quête de gibiers potentiels. Il faut que les voyageurs s’organisent en convois, et qu’ils soient protégés et encadrés par les forces de sécurité, sinon, tout voyage dans ce périmètre est risqué, même en plein jour. Si de réelles menaces pèsent sur la député, alors qu’elle évite de se rendre dans la zone, même escortée, car c’est tout le secteur qui est sous la menace permanente des malfaiteurs. Elle peut bien aider les gens de Bourem sans être obligée de s’y rendre en ces moments d’incertitudes.

  4. A. KEITA JE VOUS ACCORDE EN DEPIT DE TOUT DE UNE BONNE FOI CAR JE ME DIT QUE VOUS CROYEZ A CELUI QUI VOUS A DONNE CETTE INFORMATION FAUSSE SAVAMMENT DISTILLEE POUR INDUIRE EN ERREUR CEUX QUI NE CONNAISSENT PAS BOUREM ET A BORD DUDIT VEHICULE SE TROUVE ET ABBA ET LE NEVEU DE CHATO QUI A PARLE DES FAITS SUR LES ONDES DES RADIOS LOCALES ET SI L’ON DOIT S’ATTAQUER A QUELQU’UN SON NEVEU ME PARAIT ETRE LA PERSONNE LA MIEUX INDIQUEE POURQUOI N’ONT-ILS PAS PRIS LE VEHICULE? CE QUI EST ARRIVEE AARIVE TOUS LES JOURS DANS CETTE PARTIE DU MALI. NE CONFONDEZ PAS VITESSE ET PRECIPITATION CHATTO SENT QUE LE VENT EST ENTRAIN DE TOURNER EN SA DEFAVEUR QU’ELLE FAIT PLUS DE SPECTACLES QUE D’ACTES DE DEVELOPPEMENT, QU’ELLE A DETRUIT LE TISSU SOCIAL BOUREM, TRAHIT LA CONFIANCE DE CEUX QUI ONT CRU EN ELLE EN 2007.

    • ALLEZ FAIRE VOTRE CAMPAGNE AILLEURS. ON EST FATIGUÉ. C’EST LE NORD QUI EMPÊCHE LE MALI DE DECOLLER. COMME UN BOULET.

  5. Si la presse pouvait aussi plaider pour ces centaines de personnes tuées, qui n’ont pas de parent “puissant” pour qu’on évoque leur cas

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