Billet : Les Maliens gavés de mensonges

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Signature de l’accord pour la paix et la réconciliation : Ils sont venus soutenir le MaliLe mensonge d’Etat est en passe de devenir le sport favori des pouvoirs publics au Mali. Hélas ! La triste réalité est d’une évidence claire, nette et sans équivoque. Sous nos cieux, certains responsables ont compris que seul le mensonge peut les conduire au sommet et leur permettre d’atteindre des objectifs (strictement personnels). Généralement, l’on compte sur l’analphabétisme, voire l’ignorance des populations pour les gaver de mensonges.

Ainsi, pendant la crise, la junte militaire, constituée de soldats illettrés, a été à bonne école en sollicitant dans l’ombre le service de politiciens véreux, mais excellents menteurs. Morceaux choisis.

Pour empêcher l’intervention militaire décidée par la Cedeao, la junte et ses satellites font courir la rumeur selon laquelle l’organisation sous régionale envisagerait de liquider le bourreau de Kati. Dès lors, les populations de la capitale, à coups de mensonges et manipulations, sont braquées contre la Cedeao. Les chefs d’Etat, mandatés par cette organisation, ont dû renoncer à effectuer un déplacement à Bamako. Quelques heures avant leur arrivée, le tarmac de l’aéroport a été envahi par des énergumènes à la solde de Kati. Quelques semaines après, la junte monte un crapuleux scenario dont l’objectif était d’abattre politiquement de hauts responsables proches de l’ancien régime. Des armes prétendument trouvées au domicile de ces responsables politiques sont exhibées devant les caméras de l’Ortm. Le mensonge (grossier) n’a connu aucune suite. Le 30 avril 2012, des affrontements opposent les bérets rouges (bataillon para) à ceux de Kati. Là également, il fallait mentir. Honteusement mentir ! La junte de Sanogo diffuse des images de soi-disant mercenaires. Dans le mensonge, l’on va jusqu’à montrer des pièces d’identité de ces « mercenaires» et l’épave d’un petit avion qui était censé transporté des mercenaires…. Très vite, le mensonge s’est écroulé comme un château de cartes. Entre temps, les populations (les pauvres) avaient avalé les couleuvres.

Bien d’autres exemples sont là pour montrer que le mensonge, depuis le coup d’Etat, est devenu un mode de gouvernance dans notre pays. Avec l’élection d’un président par voie des urnes, l’on espérait que le pouvoir allait définitivement rompre avec certaines pratiques mensongères et gouverner autrement en tenant un langage de vérité aux Maliens. Ce qui n’est pas le cas. En effet, après les mensonges d’Etat sur l’acquisition de l’avion présidentiel (dont  le prix n’est pas connu jusqu’ici) et sur le marché d’équipements militaires ; le régime d’IBK ne semble pas prêt à dire la vérité aux Maliens. Pour preuve : l’on fait un tapage à la fois mensonger et monstrueux autour de la signature de l’accord d’Alger. Dans une stratégie savamment exécutée, mêmes des religieux de Bamako sont sollicités. Objectif : faire croire que c’est le  meilleur accord « jamais signé par le gouvernement depuis l’indépendance pour résoudre la rébellion du nord…». Aussi, l’on a déjà mis dans la tête des populations, qu’à partir de la signature du 15 mai, c’est la FIN des hostilités.

Sambou Diarra          

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Ah! C’est maintenant que vous constatez ce mensonge d’Etat? pour vous éduquer, le peuple as été menti sous tout les différents régimes.

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