Voilà des propos fort peu diplomatiques envers le Mali. Si ATT a repris les accords de Tamanrasset du 6 janvier 1991, signés seulement un an auparavant, sous le titre de Pacte national (11 avril 1992), c’était principalement pour lui donner la respectabilité du cachet d’un régime démocratique. En effet, l’avènement du 26 mars a été un coup dur pour le mouvement rebelle.
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Des milliards de l’aide internationale seront absorbés par le sable du désert, sans que les régions Nord, notamment celle de Kidal, aient montré de signes probants d’un quelconque décollage, voire d’un simple renouveau. Les vols de 4X4 gouvernementales et des ONG mêmes qui sont venues à l’aide n’ont jamais cessé. On aimerait bien que ce soit du simple banditisme, comme dans le reste du pays, et non une volonté délibérée de rappeler que le problème demeure entier.
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rnEt ce problème, quand on jette un coup d’œil sur les événements qui se passent au même moment au Niger voisin (comme par hasard), quand on entend Bahanga demander le retrait de l’armée du territoire de la région de Kidal, ici et maintenant, ne peut être que celui de l’indépendance dudit territoire. Ce qui serait contraire à l’accord d’Alger et au Pacte national. Pourquoi ne pas demander à Bahanga, comme le fait la grande majorité de l’ADC-23 mai, de se soumettre aux accords signés avec un régime démocratique, plutôt que de vouloir légitimer une action violente ?
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Ibrahima Koïta
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