Barkhane: deux nouveaux axes

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Des soldats français de Barkhane et des ex-rebelles de la CMA dans les rues de Kidal, dans le nord du Mali, le 25 octobre 2016. © STRINGER / AFP

Outre le fait que notre pays abrite sur son sol, à Gao, la plus importante base des forces françaises engagées à l’extérieur, l’objectif de la première visite officielle du chef d’État français s’articulait autour de la poursuite et de l’accroissement de l’investissement français dans l’opération « Barkhane » en tandem avec l’Allemagne dans un cadre européen. Aussi, la France veut-elle «une impulsion franco-allemande pour que l’Europe joue un rôle croissant dans les dossiers de sécurité et de défense, dont ceux de l’Afrique et du Sahel».

À la demande donc du président IBK avec lequel il entretient d’excellentes relations, Emmanuel Macron promet de mettre l’accent sur la coopération internationale contre la menace terroriste, avec les autres pays européens, notamment l’Allemagne, premier contributeur européen à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).

Toutes choses qui constituent une très bonne nouvelle pour notre pays au moment où les légions djihadistes reprennent du poil de la bête et les forces négatives entonnent les sempiternelles sérénades des humanitaires.

En réponse à ces préoccupations humanitaristes, le président Macron s’engage à davantage articuler l’approche militaire avec les politiques de développement, comme le montre la présence du directeur général de l’Agence française de développement (AFD), à Gao, au cours de cette visite.

Sans balayer d’un revers de main, les préoccupations humanitaristes soulevées, le président IBK et son hôte ont convenu à davantage articuler l’approche militaire avec les politiques de développement. Aussi, ont-ils beaucoup insisté sur « le continuum » entre l’action de « Barkhane » et le développement, convaincus qu’ils sont que la solution la plus immédiate demeure une réponse militaire plus ferme et plus décisive.

Par Sidi Dao

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