Ban regrette le retard pris dans les négociations politiques

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Le secrétaire général de l'ONU, Ba Ki Moon
Le secrétaire général de l’ONU, Ba Ki Moon

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a déploré jeudi le retard pris dans les négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés, notamment la rébellion touareg, ainsi que l’insécurité persistante dans le nord du pays.

 

 

A trois jours du second tour des législatives au Mali, M. Ban a reconnu devant le Conseil de sécurité que “le Mali avait fait des progrès vers la restauration de l’ordre constitutionnel” et a rappelé que le premier tour de scrutin, le mois dernier, “avait été mené de manière ordonnée”.

 

 

“Mais le processus politique entre le gouvernement et les groupes armés connaît des retards”, a-t-il souligné. “Je demeure aussi inquiet à propos de la situation sécuritaire dans le Nord”. “Nous devons continuer à renforcer la Minusma” (Mission de l’ONU au Mali), a encore affirmé M. Ban, qui s’exprimait lors d’un débat général au Conseil sur la situation au Sahel.

 

 

M. Ban s’était rendu dans quatre pays de la région (Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso) en novembre, en compagnie du président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.

 

 

Il y a quelques jours, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait déploré que la communauté internationale, et en particulier la France, “oblige” Bamako “à négocier avec un groupe armé”. Il faisait référence à la rébellion touareg du MNLA dont le fief, Kidal, échappe toujours au contrôle de l’Etat malien.

 

 

Dimanche, quelque 6,5 millions de Maliens sont appelés à participer au second tour des législatives. Ce scrutin est la dernière étape d’un processus électoral qui, après la présidentielle remportée le 11 août par Ibrahim Boubacar Keïta, doit sceller le retour à l’ordre constitutionnel interrompu le 22 mars 2012 par un coup d’Etat.

 

 

A la suite de ce coup d’Etat, le nord du pays étaient tombé aux mains de groupes jihadistes. Ces groupes liés à Al-Qaïda ont été affaiblis par une intervention militaire français lancée en janvier, mais certains de leurs éléments restent actifs dans le Nord.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. SLT BAN :LE MNLA A TRAVER SON VICE EXCLAVE A DIT HAUT ET FORT QU;IL QUITTE LA TABLE DE NEGOCIATION ;ET QU;IL DECLARE LA GUERRE AU MALI ;QUE DES QUE LES VIOLEURS DU ALNM RENCONTRE L;ARMEE MALIENNE IL TIRE DECU ET C;EST AUTOMATIQUE 😆 😆 😆 😀 😆 HORS TONTON IBK NOTRE PAPA NATIONAL A MIT SA MAIN DE FER DANS UN GANT DE VELOUR ;POUR LES TENDRE LA MAIN::::DONC BAN A QUI LA FAUTE:

  2. Le gouvernement du Nigeria a perdu environ 50 milliards de dollars qui proviennent des exportations de pétrole au cours des années 2012-2013. Cette information a été rapportée au président Goodluck Jonathan par le chef de la Banque centrale du Nigeria Lamido Sanusi dans une lettre.

    Comme l’a noté Sanusi, les traces de cet argent se perdent sur les comptes de la compagnie pétrolière d’Etat Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) .

    NNPC aurait ainsi « perdu » environ 76 % de son chiffre d’affaires annuel, l’équivalent de 2 années du budget annuel du pays. Sanusi a ajouté qu’il écrit au président à ce sujet depuis 2010, il n’a jamais reçu une réponse à ses lettres.

    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_12_12/Nigeria-50-milliards-de-dollars-de-revenus-du-petrole-disparaissent-3817/

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