Coup de projecteur inopiné sur les relations franco-maliennes avec cette nouvelle concernant les otages aux mains d’AQMI. Mais qui se poserait vraiment la question de savoir si l’avenir de nos relations avec la France sera au cœur de la campagne électorale ?
Paris comme Bamako, « à l’otage » de nos relations, pourrait-on dire. Discrètement, les officiels français auraient déjà pris contact avec les principaux ténors de notre prochaine présidentielle. Quel « gentlemen agreement » ont-ils conclu ? L’on ne sait. C’est que l’affaire des otages dans les mains d’AQMI, un parti engagé dans cette 4è rébellion au Nord-Mali aux côtés du MNLA, reprend un tour de piste. Aurions-nous droit à un autre avatar de la théorie du complot ? La semaine dernière, sur les ondes de France 24, on apprenait, des propos peu engageants de deux parlementaires de l’UMP dont l’un s’appelle Eric Pagnol, qu’une rançon de plusieurs millions d’euros aurait été versée pour la libération des otages français (90 millions ?). Se rappellera- t-on ici de la main passante de Koulouba dans la libération de l’ex-otage Pierre Kamate ? Passons sur les modalités de la transaction. Ce qui ne nous aura pas échappé par contre, c’est que ces parlementaires français se sont élevés, sans doute au nom de leurs mandats et de la liberté d’opinion, contre la politique de deux poids deux mesures de l’Elysée. A-t-on cherché à brader ou à jouer avec l’intégrité territoriale d’un pays ami, comme on l’aura entendu ? On le voit, les otages et les rançons à payer sont un couple à odeur de soufre. A ce sujet, le Président ATT, dans une dernière interview (qui vient à point nommé comme une sorte d’exorcisation) dans le journal « Le Figaro », disait, toujours à propos des otages, qu’il ne fallait pas être hypocrite. Même si payer une rançon était « une mauvaise solution », des pressions venant de toutes parts pouvaient être jusqu’à ce que soient libérés les six otages d’AQMI… Cet argent, stigmatisait ATT, pouvait servir « à renforcer la capacité de certains groupes ».
Le souffle des otages dans le visage des diplomates
Depuis le déclenchement de la crise libyenne, puis post-Kadhafi, on ne garde des relations franco-maliennes que le souvenir d’une amitié aux contrastes. Voici ce que nous offre le spectacle inoubliable des vastes zones désertiques du Nord qui nous sépare de l’Hexagone au Nord tout en bleu, blanc et rouge ; et au Sud, notre pays encore étranglé par une nième rébellion, mais toujours en vert, jaune et rouge. Peut-on révoquer la psychologie des uns et des autres quand nos relations tremblent encore de malentendus ? Tout se passe comme si du côté de Bamako, on sentait l’ennui passer une main dans le dos de Koulouba. ATT semble lâché par Paris et de ce fait, ce dernier éprouve une étrange fatigue. Il ne comprend pas cet Elysée qui a tout l’air d’aimer les couples contraires. Les portes du Quai d’Orsay, en recevant des émissaires du MNLA, et Alain Juppé, en se répandant comme il l’a fait aux débuts des premiers affrontements à la mi-janvier, le Président N. Sarkozy a inventé le rapport utilitaire à l’histoire à la place de la Françafrique. C’est un tournant, c’est l’Elysée 2012 vu d’ailleurs. Nicolas Sarkozy cherche une cote de mailles pour affronter son second tour de la présidentielle. Les sondages viennent de le requinquer. Il faut faire preuve d’honnêteté pour reconnaitre qu’il y a un changement de tempo dans l’attitude de Paris vis-à-vis de Bamako. Sarkozy a pu paraitre désemparé, on le comprend, pour la gestion des otages. Souvenons-nous lorsqu’il affirma un jour qu’il ira lui-même personnellement chercher les otages… à N’Djamena. Aujourd’hui, tout est tiré au clair dans sa tête. Doit-on prendre comme une blague que de venir à décorer Sarkozy pour ses mérites dans la création de la situation confuse actuelle dans nos relations ? Nous pensons à ces mots du regretté dirigeant chinois Deng Xiao Ping en 1978, déclarant : « Peu importe qu’un chat soit noir ou blanc. Tant qu’il attrape les souris, c’est un bon chat ». Chaque petite avancée sur le dossier des otages assure une prime de risques du coté de Paris. Or que reprocherait Paris à Bamako, c’est cette sorte de tolérance qui avait fait la vista de notre diplomatie jusqu’ici. Seulement voila, personne n’est prêt aujourd’hui à laisser la France faire la leçon sur les droits de l’homme. En arrivant à l’Elysée, et en un seul et unique mandat pour l’heure, Sarkozy a imprimé un autre rapport de force avec l’étranger (les pays). Son slogan de campagne : « La France Forte » cause pour lui. Aujourd’hui, son homologue malien ATT semble être dans « une panne d’attention » du côté de l’Elysée. Les relations troubles de certains officiers supérieurs maliens dans la nasse des narcotrafiquants font l’objet de commentaires peu amènes. Les états-majors rapprochés de l’Elysée se tiennent le nez. Et tout ce qui touche Koulouba participe, dans les couloirs des chancelleries, aux conversations de bistrot. Si nos deux pays arrivaient à garder une vision « commune » de leurs relations, elle sera travaillée par des prescriptions et des extrapolations… Quelle sera donc la part de singularité à laquelle nos deux palais nationaux s’intéresseraient ?
S. Koné
Accueil Nord-Mali
Bonjour à tous les fassodé,
Je pense que ATT est un militaire qui a peur de la guerre.
N’importe quel président aurait effectué un voyage dans le théatre des combats au lendemain des massacres d’Acqueloc.
Depuis le début des combats jusqu’à aujourd’hui ATT se terre dans son palais!
S’il n’arrive pas qu’il demande de l’aide à communauté internationnale !
L’armée Malienne doit être capable de neutraliser les rebelles touaregs, même si les rebelles ont des armes sophistiquées.
TOULOUSE, France (Reuters) – un homme armé soupçonné d’avoir tué sept personnes au nom d’al-Qaida, dont trois enfants dans une école juive, a déclaré mercredi, il aurait lui-même la main à la police pour mettre fin à un siège de longue heures en France du sud-ouest. Environ 300 policiers, certains en armure pare-balles corps, encerclée d’une zone entourant une maison de quatre étages dans la banlieue de feuillus de la ville de Toulouse, où l’homme musulman âgé de 24 ans, identifié comme Mohamed Merah, a été perforé au rez-de-chaussée. …
TOULOUSE, France (Reuters) – A gunman suspected of killing seven people in the name of al Qaeda, including three children at a Jewish school, said on Wednesday he would hand himself over to police to end an hours-long siege in southwestern France. About 300 police, some in bullet-proof body armor, cordoned off an area surrounding a four-storey house in a leafy suburb of the city of Toulouse where the 24-year-old Muslim man, identified as Mohamed Merah, was holed up on the ground floor. …
tout ça c’est des bla bla.Tout ce que je sais c’est aue ce monde est fini. Que s
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