BAHANGA dos au mur : Qui sème le vent récolte la tempête

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            Apatride, jusqu”aux os, criminel jusqu”à ma moelle, le mercenaire reconverti en brigand du désert n” a plus que la duperie  pour sauver sa tête. Le comble pour le terroriste Bahanga, c”est  qu”à force de jouer  avec la sagesse malienne, il s’est enfermé dans un bannissement international. Il ne lui reste qu’à périr par les armes.rn

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L”apatride aux abois

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            Nous avons écrit dépuis trois semaines que Bahanga ne peut que perdre la guerre contre le Mali. Il  en a d”ailleurs été de même pour tout rebelle depuis les premières heures de la République du Mali. Pour le cas actuel, même s”il est fou à lier, Bahanga sait qu”il ne saurait vaincre l”armée malienne.

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            La campagne médiatique qu”il mène autour de ses attaques n”est qu”un feu de paille. La réalité est tout autre aujourd”hui car Bahanga ne bénéfice plus de l”effet de surprise, l”armée malienne ayant pris position sur le champ de bataille qui lui servait de terroir pour le brigandage. La trêve s”impose d”elle-même, faute de combattant, Bahanga ayant pris sa jambe au cou. Mais pour aller se préparer, libérant au passage quelques prisonniers.

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            Dans tous les cas, les missions de bons offices dont on assiste aujourd”hui ne sont que la face visible de l”icerberg symbolisant l”échec de Bahanga. Né et grandi dans la haine contre ses compatriotes, ce vulgaire parasite doit comprendre que les touaregs n”ont jamais dominé aucun empire ou royaume ici bas. L”histoire nous enseigne l”empire Songhaï, le royaume  Bambara et autres. Particulièrement Kidal bénéficie aujourd”hui de son plus grand statut depuis l”antiquité  à nos jours, avec son érection en région administrative. Dès lors que Sonrhaï, Bambara, Malinké, Sénoufo, Peulh et autres taisent leur différence avec les autres ethnies, comment un touareg ose-t-il nourrir des ambitions indépendantistes ? Dépuis quand le nord Mali est touareg ? L”azawad n”est qu”une vue de l”esprit, l”armée malienne ne permettra jamais une telle dérive car l”intégrité territoriale du Mali n”est pas négociable. C”est la  survie de Bahanga qui se négocie aujourd”hui. A lui de mériter la tolérance des Maliens tant il est vrai que sans un tel énergumène, le Mali se porterait mieux.

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Le criminel à l”enfer

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            Sans doute Bahanga et sa clique finiront par coller aux touaregs l’étiquette d”un peuple vivant de rançon et de brigandage, peuple hostile au travail et réfractaire à l”amour du prochain. Jamais ces bandits n”ont rien fait pour le Mali que d”assassiner les paisibles populations. Les victimes ne sont pourtant pas dédommagées, ce sont les assassins qui, au lieu d”être traduits en justice, deviennent des héros élevés au rang de prince du jour avec les conditions qui s”en découlent. Ce temps est résolu, avouons-le. D”abord le Gandakoy a signifié à l”époque que le risque serait grand si l”Etat fuyait devant ses responsables à rendre la saine justice. Et nous saluons au passage l”idée salvatrice émise par le Président de la République en vue d”une assise pour la paix dans la zone sahelo-saharienne. L”occasion est bonne pour démasquer tous les acteurs et complices de ce terrorisme rampant. Les Etats du Mali, du Niger, de l”Algérie réaffirmeront leur puissance face aux esprits cessessionistes.

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            La communauté internationale, qui ne parle plus de droit des minorités face à la criminalité des bandits, ne saurait que soutenir les actions tendant à suivre la voie démocratique et les moyens de justice pour régler les conflits. En tout cas une certitude est là : Bahanga ne faits pas de poids devant ATT face aux maîtres du monde qui sont les Américains. L”on n’oublie pas que Kaddafi a condamné le banditisme au Nord- Mali, et il ne saurait se ranger du côté de Bahanga pour affronter les Américains à nouveau. L”Algérie se cherche face aux salafistes au moment où le Niger connaît également sa rébellion sous le Président Mamadou Tandia dont on connaît d”ailleurs des relations familiales au Mali, précisément dans le quartier populaire de Médine à Bamako.

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            Enfin, comment oublier toutes les relations séculaires tissées entre les touaregs et les autres ethnies ? Plusieurs fonctionnaires et des militaires sont revenus du nord avec des épouses touaregs. D”où l”obligation de défendre et de protéger cette communauté qui en revanche est rattachée à ces relations pas moins qu”au Nord.

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            Aussi l”Alliance du 23 mai, sous la conduite de son puissant chef Iyad Ag Gali est un frein considérable à la promotion du clan Bahanga. C”est d”ailleurs Iyad Ag Gali le maître à Kidal, et non cette pourriture nommée Bahanga. Qui ne gagnera plus ni rançon, ni combat. Qui dit que l”enfer ne se dessine pas pour Bahanga ?

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  Mamadou DABO

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