Axe Goundam-Tombouctou : Etes-vous Malien ou «Azawadi» ?

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Attaque contre les FAMA à Goundam : Le chef de peloton, son adjoint et un enfant tués…
Dans la région désertique de Goundam au Mali.
Source: Action, solidarité, communication

La partition du Mali n’est pas ‘’encore’’ consommée, mais des faits qui se dérouleraient actuellement dans certaines localités du Nord du pays en donnent tout l’air.

Kidal, on le sait, échappe toujours au contrôle de l’Etat malien, près de deux mois et demi après le parachèvement de la signature d’un accord de paix qui consacre théoriquement l’intégrité territoriale du Mali.                           Outre cette situation qui indigne plus d’un Malien digne de ce nom, des comportements de certains groupes armés, pourtant signataires de l’Accord, laissent encore plus perplexe quant à l’intégrité territoriale que le Gouvernement avait pourtant brandie, tel un trophée, pour justifier son adhésion à l’accord de paix, parmi tant d’autres raisons.  En effet, il nous revient de sources bien introduites du Nord que des populations en déplacement sur l’axe Goundam-Tombouctou, long de 85km, sont, depuis un certain temps, soumis à un contrôle de nationalité par les éléments de la Coordination des mouvements de l’Azawad.  Selon nos sources, au poste de contrôle installé à Tintelout, à 35 km de Tombouctou, les voyageurs se plieraient d’abord à un contrôle physique. Après quoi, ils seraient interrogés par rapport à leur nationalité. Gare à vous si vous disposez d’une carte nationale d’identité malienne, car vous auriez à débourser 2000FCFA à titre de droits d’entrée sur le territoire «azawadien», rapportent nos sources. Les «Azawadis», du moins ceux qui s’en réclament, seraient priés de rester mobilisés. Aussi, leur ferait-on croire que les cartes d’identité de leur fantomatique république de l’Azawad seront bientôt disponibles.

Lasses de se voir imposer des conditions sur leur propre territoire, que même des étrangers ne vivent pas au Mali, les usagers de l’axe Goundam-Tombouctou auraient préféré désormais un long détour pour joindre les deux villes. Ainsi, de Goundam par exemple, ils rejoignent Diré, à 35 km, d’où ils rallient Tombouctou par voie fluviale. Tout se passerait lamentablement sous les regards passifs des forces armées maliennes et des troupes de la Minusma. La situation qui prévaut sur l’axe Goundam-Tombouctou est loin d’être un acte isolé, car plusieurs localités du Nord connaissent de tels comportements des combattants de la CMA. Si l’on en croit Aïchatou Ould Moulaye de la jeunesse d’Anéfis citée par «Le Reporter», chaque véhicule qui passait par Anéfis, alors sous contrôle de la Coordination, payait 20000 FCFA, et chaque passager 1000 FCFA, sans compter les menaces. «Car personne, selon lui, ne pouvait parler du Mali». En voilà des raisons qui expliquent la réticence des populations d’Anéfis au départ des combattants de la Plateforme.

Vivement donc le cantonnement des ex-combattants pour qu’enfin, les populations du Nord puissent être véritablement libres de leurs mouvements. Beaucoup d’entre elles se sentent en effet étrangères dans leur propre pays.

Bakary SOGODOGO

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1 commentaire

  1. Avéc Ibk notre pays est devenu la risée du monde entier le Mali a perdu toute sa crédibilité avéc Ibk a cause de sa faibesse sa lachete Ibk sais coucher devant les rebelles comme une prostituée il est temps que peuple se réveille pour dire non à la gouvernance de ibk et sont gouvernement

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