Plus de six mois après la signature de l’accord de paix entre les mouvements armés du nord du Mali et les autorités de Bamako, Alger a accueilli, lundi, une nouvelle réunion qui s’est achevée le jour même au soir. L’objectif était d’évaluer la mise en œuvre de l’accord de paix. Si les participants étaient tous satisfaits de la fin des affrontements armés, le bilan est très mitigé.
Il s’agit du premier bilan fait par les autorités algériennes qui sont toujours à la tête de la médiation et qui doivent, par conséquent, suivre la mise en place de ce qui est prévu par l’accord de paix entériné le 20 juin 2015 par toutes les parties.
Le ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, a donc fait une déclaration à l’ouverture de cette réunion. Pour lui, il y a un certain nombre de points positifs. Notamment, il n’y a plus d’affrontements entre les acteurs maliens. Pour le ministre algérien, les problèmes sécuritaires dans le Nord sont aujourd’hui liés aux groupes terroristes.
Représentatitivité et financement
Mais le ministre a aussi évoqué deux points qui bloquent toujours, à savoir, tout d’abord, la composition du comité de suivi. Cela fait six mois que se pose le problème de la représentativité des mouvements armés mais aucune solution n’a encore été trouvée.
Ensuite, le deuxième problème est celui du financement de la mise en œuvre. Pour Ramtane Lamamra, il va falloir plus de fonds et c’était l’un des objectifs principaux de la réunion. « Il est clair que les avancées qui ont été enregistrées se situent, à l’évidence, en deçà des ambitions et des attentes. Il est donc crucial que tout soit fait pour accélérer le rythme », a déclaré le ministre des Affaires étrangères algérien.
Les groupes terroristes