“Pays stable”, “laboratoire de la démocratie”, autant de qualificatifs ont été employés pour vanter l’expérience démocratique du Mali jusqu’au 17 janvier 2012, date à laquelle le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a lancé une vaste offensive contre les positions de l’armée républicaine.
Depuis, ni l’exil de ce dernier à Dakar, ni l’arrivée de Dioncounda Traoré à la tête de la nation comme président par intérim, encore moins le maintien de Cheick Modibo Diarra à la Primature ne semble sortir le Mali de l’ornière.
De la fusillade d’une délégation de la secte Dawa à la sortie du capitaine Amadou Sanogo le 10 septembre dernier, les Maliens dans leur majorité sont sceptiques quant à une issue négociée de la crise. Ce d’autant plus que le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) vient de frapper fort en prenant la ville de Douentza le 1er septembre dernier.
La prise de cette localité de la région de Mopti sonne comme un nouvel affront pour les militaires maliens qui ont été déployés en masse à Bankass, Bandiagara et surtout à Sévaré. Quel est l’état d’esprit des habitants de Mopti, deux semaines après la chute de Douentza ?
Question à laquelle nous avons tenté de trouver la réponse auprès de plusieurs couches sociales. Pour sûr, Mopti, où nous sommes arrivés le 13 septembre dans la soirée, vit dans la psychose même si le gouverneur de la région, Seydou Toumani Camara, garde un optimisme béat.
Jeudi 13 septembre 2012, il est 10 h 23 et nous voici partis de Koro, première ville malienne frontalière avec le Burkina Faso. 175 km de piste défoncée relient cette ville à Mopti, chef-lieu de la 5e région du Mali. A bord du minicar qui nous transportait, il y avait 24 passagers constitués d’hommes et de femmes. Après quelques heures de route, nous voilà à Bankass, 2e ville importante.
Là, tous les bagages sont déchargés à la Brigade mobile d’intervention (BMI) de la direction régionale des douanes et soumis à une fouille systématique et minutieuse. Etalé sur une longue chaise en bois sous une paillotte, le chef de poste, entouré de ses éléments, anime un débat sur la crise au Nord :
“L’intégrité territoriale d’un pays n’est pas négociable. On n’a pas besoin d’avoir toutes les armes du monde avant d’aller au front », soutient-il. Alors que la conversation était fort animée, deux militaires sur une moto Sanili, en patrouille, arrivent et prennent renseignement auprès des douaniers.
A la sortie de Bankass, les militaires sont visibles en petits groupes, mais le déploiement le plus massif de l’armée et les armes les plus sophistiquées, nous les verrons à partir de la ville de Bandiagara, au cœur du plateau Dogon, située à 63 km de Mopti.
Dans les broussailles, sur les collines, sur les axes névralgiques de la ville, on aperçoit, sans grand effort, les tentes dressées et qui servent de logements aux militaires. En ville, gendarmes, policiers et militaires, à bord des pick-up font des va-et-vient.
En un mot, toute la ville est quadrillée jusqu’au niveau des falaises de Bandiagara où serait basé le QG du commandement militaire. Mais nous n’avons encore rien vu ! A Sévaré, à 15 km de Mopti, le nombre des militaires massés aux abords de la voie et aux alentours de la ville dépasse l’entendement.
Sur la route de l’aéroport, un vaste mouvement des Forces armées maliennes (Fam) est observé aisément. Dans le même temps, un hélicoptère survole à basse altitude la ville. Au centre-ville, notre véhicule, ses suivants immédiats ainsi que ceux en provenance de Mopti sont bloqués.
Tout engin motorisé ou non, est momentanément arrêté par les militaires. La raison ? De jeunes recrues de l’armée en entraînement sont en train de rejoindre leur base. Nous y resterons pendant une bonne vingtaine de minutes. Si Amadou, le chauffeur qui nous conduisait, parle de 2000 hommes, Fanta qui était du voyage, elle, avance le chiffre de 2500.
Même si l’on n’a pas le nombre exact, ce qui est certain, parmi ces jeunes incorporés dans l’armée, il y a des filles. Entre Sévaré et Mopti, la présence des Forces de défense et de sécurité sur le reste du trajet est sans commentaire. 17 h 28, nous sommes au terme du parcours lorsque le car s’est immobilisé devant l’autogare de Mopti.
La ville vit au rythme de la crise au Nord. Batogoman, la quarantaine bien sonnée, est le taximan qui nous a conduits jusqu’à l’hôtel. Il nous donne le pouls de la cité et nous recommande la prudence : “La crise nous fait trop souffrir ici à Mopti. Nous vivons la peur au ventre. Nous ne savons pas à quel moment ces rebelles peuvent tenter d’attaquer notre ville. J’ai fait partir ma femme et mes enfants à Bamako en attendant. Quand ces gens-là ont pris la ville de Douentza, je me suis dit qu’on est foutu”, raconte-t-il, l’air soucieux.
Avant de prendre congé de nous, notre interlocuteur nous déconseille de sortir la nuit. Tout comme ce taximan, ils sont nombreux les Mopticiens qui digèrent difficilement la prise de la ville de Douentza (située à moins de 200 km de Mopti) le 1er septembre dernier par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Deux semaines après ces événements qui sonnent comme un camouflet pour l’armée malienne, même le gouverneur de la région de Mopti, Seydou Toumani Camara, qui nous a reçus dans son bureau le 14 septembre à 9 h 45, semble ne pas en revenir en dépit de son calme olympien :
“Je confirme que le cercle de Douentza est tombé aux mains du Mujao. L’Etat n’existe plus à Douentza. Les gendarmes, les policiers et les forces de défenses et de sécurité ont quitté la ville et se trouvent présentement à Mopti”.
“Le Mali ne sera pas la Somalie”
Mais avant le Mujao, il y avait le MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad). Les éléments du MNLA ont été par la suite chassés par le Mujao qui a pris possession de la ville.
“Il se trouve qu’il y avait aussi des mouvements d’auto-défense, basés à Mopti (Quartier Soufourlaye) qui, informés, ont rallié Douentza pour sécuriser la population. A leur arrivée, ils ont trouvé que le Mujao s’était replié à Gao et ils ont pris le contrôle de Douentza. Ce n’est que le 1er septembre que le Mujao est revenu à Douentza pour essayer de rallier le mouvement d’autodéfense Ganda Izo à sa cause. Ce mouvement n’a pas accepté et ses éléments ont été désarmés par le Mujao. Voilà ce que les gens ont appelé la prise de Douentza”, explique-t-il.
Ecœuré par la chute de cette ville de son ressort territorial, Seydou Toumani Camara est très inquiet pour ses administrés qui risquent de subir l’application de la charia dans les jours à venir.
“Ils ne l’ont pas encore commencé, mais les habitants ne sont pas encore à l’abri de cela, parce qu’ils ont déjà tenu des réunions avec la population pour expliquer le bien-fondé de leur présence. Pour l’instant, nous n’avons pas enregistré des faits d’exactions sur les populations, mais comme ce sont des gens qui sont insaisissables, on ne sait pas de quoi demain sera fait”, se soucie-t-il.
Le n°1 de la région de Mopti qui dit avoir une conscience tranquille sur la situation, pense que le Mali a le soutien total de la communauté internationale pour stopper l’avancée des rebelles.
De la psychose qui a envahi actuellement Mopti, il met tout cela sur le compte des médias étrangers notamment occidentaux qui jettent un peu l’émoi sur la population. “Même moi, en tant que gouverneur de région, les gens m’appellent pour me dire qu’il paraît que Mopti sera prise demain. Je dis mais, cette ville sera prise comment ? C’est vrai, on ne peut pas tout dévoiler. Ce sont des questions militaires, quand on est engagé pour déclencher une guerre de libération, on ne peut pas dévoiler toutes les mesures de précaution”, souligne-t-il. Et que dire du déploiement des Forces de sécurité et de défense ?
“Nous sommes en guerre et il ne faut pas l’oublier. Vous avez dû voir des jackpots à Bandiagana, Barbé, Kona. C’est pour nous mettre à l’abri de toute surprise désagréable”, justifie-t-il.
Jusque-là, souriant et très à l’aise, le gouverneur devient subitement nerveux lorsque nous avons abordé la question des armes du Mujao qui auraient transité par le Burkina Faso.
“Mon cher ami, c’est vous qui me l’apprenez, je n’ai jamais eu vent de cette information, je vous ai dit tout de suite que nous ne voulons pas de surprise désagréable”, répond-t-il sèchement. Ibrahim Kassambara, professeur de français, ayant servi 13 ans au nord, a une autre lecture de la situation.
L’homme, qui dit avoir visité la quasi-totalité des pays de la sous-région ouest-africaine, a découvert le Burkina en 1987, juste avant le coup d’Etat du 15 octobre.
Ce Dogon de 54 ans, maniant la langue de Molière avec une certaine dextérité, s’en prend aux autorités burkinabè : “Le Burkina sera surpris par la crise malienne, je dis cela parce qu’il sera bientôt envahi par le Mujao avec qui il entretient pourtant des rapports normaux.
Drôle de médiation, ce n’est pas une surprise pour moi quand j’entends que des armes du Mujao sont passées par Ouagadougou. Et puis, quand les autorités burkinabè se rendent à Gao sans être inquiétées, vous pensez que c’est gratuit tout ça ?
Ecoutez, la Côte d’Ivoire n’a pas encore pansé ses plaies, le Nigeria est menacé de déstabilisation par Boko Haram, le Sénégal vit avec la hantise du problème Casamançais, le Niger a eu une rébellion qui somnole mais qui ne dort pas, il ne reste que le Burkina pour vivre l’expérience amère des envahisseurs. Le Mujao est bien présent au Burkina Faso”, soutient-il avec certitude.
Cette dernière idée est fortement partagée par Dramane Diakité, 3e vice-président de la Chambre de commerce de Mopti. Pour lui, il n’y a pas de doute, le Burkina abrite des islamistes. A la question de savoir s’il détenait des preuves de ces affirmations, il répond : “Vous savez plus que moi qu’il y a des gens du MNLA et du Mujao à Ouagadougou”. Pouvez-vous être plus précis ?
“Mais je ne peux pas être précis plus que ça. Renseignez-vous dans les grands hôtels de Ouagadougou…”, nous invite-t-il. Parlant de la paix menacée dans son propre pays, Dramane Diakité est très offusqué par la floraison des milices. “On nous dit que l’armée est mobilisée à Sévaré pour aller au front ; mais en réalité ce sont des milices dont la plupart sont de moralité douteuse. J’en connais qui sont de véritables bandits et qui ont été recrutés pour défendre la patrie. Quand je regarde cette armée, je me dis qu’il faut l’aide de la Cédéao pour pouvoir libérer le Nord. Mais je crois que le Mali ne sera pas la Somalie”, se convainc-t-il.
A écouter les avis des Mopticiens et des Maliens de façon générale, les rumeurs sur l’accointance entre le Mujao et l’Etat burkinabè sont de plus en plus fortes. Raison de plus pour que le pays soit critiqué et ses habitants minutieusement fouillés.
Le journal Le Matin dans sa livraison du jeudi 13 septembre titrait : “Des camions chargés d’armes traversent le Burkina”. Et d’écrire encore : “Les services de renseignement français affirment que des armes auraient étés livrées, via le Burkina Faso au Mujao”.
Question du confrère : “Comment des camions chargés d’armes pourraient-ils traverser le Burkina sans l’aval des autorités ?” Le journal “La Nouvelle Patrie” pour sa part, dans sa livraison du 11 septembre, raconte avec force détails la mésaventure d’un Burkinabé taxé de mercenaire et arrêté à Kouri (frontière Burkina-Mali) puis conduit à Sikasso.
Economiquement, la ville de Mopti vit au ralenti. Confirmation avec Mamadou Niangadou dit Bakoroba, président de la Chambre de commerce de Mopti : “Notre région est presque à genou, le commerce ne marche plus. Les transporteurs ne veulent plus aller vers le Nord, les touristes évitent de venir ici. A un moment donné même, les banques étaient fermées.
Mopti c’est une zone d’agriculture, d’élevage et de pêche. A notre niveau, nous avons initié une première phase de quêtes pour soutenir des militaires qui ont fui les zones de combats.
Nous avons pu recueillir 3,2 millions F CFA, et la 2e phase est en cours”, précise-t-il. Boubacar Cissé, habitant du quartier Sankoré de Tombouctou témoigne : “Le MNLA a été chassé par le Mujao. Ses éléments ont alors occupé les quartiers Tiouri où se trouve la gendarmerie et Aphanoh (police). A la différence du MNLA, le Mujao et Ansar Eddine ne brutalisent pas les populations mais exigent la charia”, révèle-t-il.
Sur l’application de la charia, nous avons pu nous approcher de Idrissa Diarra président du Haut conseil islamique de Mopti, qui nous a donné son avis en ces termes : “Le Mali est un pays laïc, il est un et indivisible. Le Mujao et Ansar Eddine sont des hors-la-loi. Nous prônons un islam modéré au Mali”, vocifère-t-il.
“S’ils se sont basés sur la vérité pour appliquer la charia, que Dieu les aide, mais s’il s’agit d’une manière détournée pour faire souffrir la population, que toutes les malédictions du monde tombent sur eux”. Propos du responsable de la communauté Dawa de Mopti.
Gaoussou Konipo
Mais où sont le COREN, le FDR, le HCI, l’AMDH,… devant les conditionnalités que pose l’armée malienne à l’arrivée des troupes de la CEDEAO ? Une armée malienne qui avoue qu’elle n’a pas les moyens de faire la guerre ! Vous allez mendier quelqu’un et vous voulez vous imposer sur la qualité du plat ! Ce ne sont que les badauds du sadomasochiste SADI qu’on voit dans la rue, et qui donnent l’impression de représenter le Mali ! Le COREN, le FDR, le HCI, l’AMDH,… sont–ils vraiment impassibles devant la descente aux enfers du pays ??????
ils ont déjà tous un billet d’avion dans la poche ,quand les barbus a Segou ils vont tous se bousculer à Senou pour prendre le premier avion pour n’importe ou ,meme pour l’enfer
ah les maliens, la grande gueule et une cervelle de d’oiseau, comment vous allez faire la guerre au burkina….dans votre situation!
en plus ya madou qui pense que tout cela est injustice pr le mali..; après des décennies de souffrance des populations du nord savamment orchestré par bamako, des milliers de civils tué par l’armée malienne en 63, 90,91,92,93,94 et 96 et..;2012(diabali)des milliers de morts par la famine et les sécheresses à répétition qui sont des aubaines pr bko pour attirer des financement qui ne dépasseront jamais Sévaré… alors maintenant rester a sévaré, gardé vos dons, vos soldats, votre administration de vautours corrompus et votre drapeau à SEVARE et bon débarras.
VERS L’IVOIRISATION ET LA COLOMBISATION DU MALI ?
1. Il n’y a guère de crainte pour une ‘’afghanisation’’ ou une ‘’somalisation’’ du Mali (aucun nordiste n’est ou ne sera un djihadiste pur et dur : ‘’un fanatique’’ comme on aime à les présenter). Les jeunes maliens qui rejoignent ANE SARDINE, AQMI ou autre MUJAO le font uniquement pour le ventre, puisque c’est la seule activité rentable qui reste à leur portée. Il n’y a aucune idéologie derrière : ni indépendance, ni autonomie, a fortiori de Charia. Comme des initiateurs de ces mouvements d’ailleurs. Tous les actes qu’ils posent sont :
i) anti religieux : vols, viols, pillages et saccages, enlèvements voire assassinats d’innocents d’une part, flagellations, amputations, lapidations, appliqués aux autres d’autre part, ou
ii) anti indépendantistes : tous les investissements étrangers et l’essentiel des activités ordinaires des populations au Nord sont à l’arrêt et le resteront tant que ces bandits seront présents.
2. Cependant le vrai danger du Nord Mali est la criminalisation chronique ‘’colombisation’’ qui pointe à l’horizon: consommation de drogues et trafics en tout genre pour les jeunes nordistes. Etant accros de ces activités, il sera quasiment impossible pour eux de décrocher plus tard, aucune activité ne leur étant aussi rentable et moins pénible. Alors, ce seront les jeunes nordistes qui se spécialiseront dans les trafics et la piraterie au Sud Mali, dans les pays voisins pour se réfugier tranquillement dans leur repère nord malien.
3. Il semble que la CEDEAO cherche maintenant à se protéger du Mali actuel. L’armée malienne fuyant les barbus, résiste, craint les troupes de la CEDEAO à cause des exactions commises contre les civils (la CPI n’est pas loin) et de l’humiliation qu’elle a fait subir aux Présidents (crainte de voir une balle logée dans sa tête). Si cette tendance se poursuit, devant LE SILENCE ASSOURDISSANT DE LA MAJORITE MALIENNE qui fait mine de se moquer éperdument des fermetures d’usines, d’hôtels, des entreprises, des ONG, du chômage grandissant (même EDM connait actuellement d’énormes difficultés financières), il est à prévoir une IVOIRISATION (partage du pays en deux) ET UNE CRIMINALISATION DU MALI. Pour une décennie ? Car, c’est toujours la toute petite minorité d’anarchistes, de sadomasochistes et de réactionnaires qu’on entend le plus. En attendant, le pays tout entier ne fait que s’enfoncer tous les jours, un peu plus, dans de profondeurs abyssales…
4. Il ne faut pas confondre COUARDISE et ORGUEIL. Nous sommes tout à fait d’accord que l’armée malienne libère seule le Nord Mali. Seulement, nous l’attendons depuis 6 MOIS MAINTENANT. ET TOUT LAISSE CROIRE QUAND COMPTANT SUR L’ARMEE MALIENNE, CE SERAIT DANS MILLE ANS. VOUS NE FAITES RIEN POUR LIBERER LE PAYS, OU DU MOINS VOUS NE FAITES QUE FUIR DEVANT L’ENNEMI, ET VOUS POSEZ DES CONDITIONS A CEUX QUE VOUS QUEMANDEZ!!!! LA CEDEAO AYANT SUREMENT PLUS DE MOYENS QUE LE MALI, N’OSE PAS POSER DE CONDITIONNALITES AUX NATIONS UNIES…
Les barbus finiront par se baigner dans le fleuve djoliba,et je pense qu.ils n.auront aucune resistance car les hommes du capitaine ne font jamais afronter les barbus.Le capitaine et ses hommes font la belle vie á KATI:ils mangentet boivent tres bien et les fesses ne manquent pas,ILS CIRCULENT DANS DES GROSSES VOITURES CLIMATISÉES.
qu’ils se depechent de voler les dernières djakartas avant que les barbus soient là et leur coupent les mains Une chose est positive ,c’est que si les islamiques descendent au Sud ,vous n’aurez pas besoin d’aller les chercher au NOrd 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
sa lut kul de babouin: toujours pas de vie à l’horizon…
Je connais l’afrique, je vais en club merdeux au maroc et en tunisie…
Tu nous as bien fait marer espece de tapette blanche:
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éh bamboula ,tu as déjà fini de nettoyer les chiottes ?? tu sors à Barbés ce soir te faire faire une pipe à 10 euros par une nigériane sans papiers ?? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Grâce à Dieu, le Mali sortira fortifié de cette épreuve dramatique, arbitraire et injuste.
Nos voisins doivent éviter de faire plaisir à l’ennemi en choisissant de sacrifier leurs frères maliens.
Une telle attitude se paye toujours chère.
Quelle est la position de l’État malien à propos des armes rebelles qui transiteraient par le Burkina ?
Le silence apparent de l’État malien est plus qu’assourdissant.
C’est extrêmement important que les Maliens soient informés.
vous savez que depuis longtemps le Burkina n’aime pas le Mali car ns les ont chicotter deux fois.Il ns faut une 3ème guèrre avec ses Burkinabêêêêtes
Ferme ta sale gueule! avant de faire une 3e guerre avec le Burkina,libere ton pays dabord des barbu si tu possedes un gros couille….
😆 😆 😆 Trés bien répondu mon frère. Pendant que tu n,as même pas libéré ton territoire, tu penses à une guerre avec un pays qui est entier et qui fonctionne normalement. Qui va déclarer la guerre? DiOncounda, CMD, Sanogo, Dicko ou Iyad. 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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