Autorités intérimaires : La mise en coupe réglée des régions du nord

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djihadistes
djihadistes (photo à titre illustratif

Si nous partons du postulat que le nord du Mali échappe déjà totalement au contrôle de l’Etat malien, ce n’est pas la mise en place d’autorités intérimaires nommées par décret selon le bon vouloir des groupes armés et dont la composition dépend d’eux, qui ramènera Kidal, Tombouctou, Taoudenit et Menaka dans le giron du Mali. N’est-on pas en présence d’un scenario de livraison clé en main du nord du Mali à des indépendantistes, dont la signature de l’accord de paix et de la réconciliation n’a pas permis de percevoir la foi en l’unité et la cohésion nationales.    

Depuis le parachèvement de la signature de l’accord le 20 juin 2015, l’insécurité n’a pas dessiné une courbe descendante. Ce sont des centaines de Maliens, civils et militaires, des amis du Mali venus nous aider à pousser dehors des ennemis du Mali, qui sont tombés sur le territoire malien du nord, du centre et du sud. Malgré la nomination des gouverneurs et la célébration par leurs administrés, ni Menaka ni Taoudénit, n’ont été à l’abri des attentats ou attaques terroristes. Gao et Tombouctou non plus, Kidal n’en parlons.

Avec l’entente du 14 juin intitulée « ENTENTE Précisant les modalités pratiques de la mise en place des autorités intérimaires, du redéploiement des services déconcentrés de l’Etat ainsi que l’installation des chefs de circonscriptions administratives et du mécanisme opérationnel de coordination dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudénit et Ménaka », et conclue entre le Gouvernement de la République du Mali, représenté par Hamadou KONATE, Ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction des Régions du Nord, Vice-président du Comité National de Coordination de la mise en œuvre de l’Accord, d’une part, la Coordination représentée par Monsieur Sidi Brahim Ould SIDATT, et la Plateforme, représentée par Me Harouna TOUREH, d’autre part, la situation présage-t-elle un lendemain meilleur pour le renforcement de la sécurité et de l’unité nationale ? La mise sous scellés des régions du nord et sous le contrôle de la CMA et de la Plateforme l’éloigne davantage du contrôle de l’Etat malien et le gouvernement ne semble même pas s’en mouvoir de cette réalité. « Créée il y a quelques semaines, la nouvelle région administrative de Taoudenni est un casse-tête pour l’État malien. Et pas seulement parce qu’il s’agit de l’une des plus vastes et des moins peuplées du pays. Selon une source onusienne, la ville éponyme, située dans l’extrême nord du Mali, en plein désert, échappe totalement à l’autorité de l’État. Il n’y a là-bas ni soldats maliens, ni Casques bleus de la Minusma, ni éléments de la force française Barkhane », selon un article de Jeuneafrique.com du 17 juin 2016.
« La zone, haut lieu du trafic de drogue, est aujourd’hui contrôlée par deux groupes : le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), qui s’y est implanté en février 2014, et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui s’y trouve depuis le début de 2015». Ces deux groupes, poursuit l’article, l’un participant au processus de paix, l’autre faisant tout pour le torpiller, « cohabitent sans difficultés », ajoute la source onusienne. Ils assurent notamment la sécurité des convois de drogue.

Révolte contre les AI.

Selon notre confrère de L’Indicateur du Renouveau, le 17 juin, avec les Autorités Intérimaires (AI), c’est la « déception et colère » à Gao et Tombouctou. « Alors que le gouvernement, les partenaires et les mouvements jubilent pour l’accord pour la mise en place des autorités intérimaires dans les cinq régions du Nord, à Gao et à Tombouctou, c’est la déception qui le dispute à la colère face à cette nouvelle reculade des autorités nationales. Celles-ci, au départ, ne voulaient des autorités intérimaires que dans les communes non fonctionnelles. Conséquence : les jeunes des régions de Gao et de Tombouctou ainsi que les élus sont désormais sur le pied de guerre en attendant de voir le visage des personnes devant s’occuper des leur sort pour les dix-huit prochains mois ». Ils annoncent leur volonté de s’opposer à la désignation d’anciens chefs rebelles, leurs hommes de main ou des gens qui n’ont aucun lien avec leurs régions, poursuit L’Indicateur du Renouveau. C’est dire que ces jeunes de Gao et Tombouctou ne veulent pas plier l’échine devant la mise en coupe réglée des régions du nord, qui leur échapperait progressivement au profit d’anciens indépendantistes. Et qui seraient en plus imposés par décret présidentiel.

B. Daou

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19 COMMENTAIRES

  1. C’est le meilleur choix que le gouvernement Malien ont choisi pour nous, les Malien soyons reconnaissante.

  2. Le président et son gouvernement ont fait leurs mieux pour la paix et la mise en place des autorités intérimaires.

  3. Toi dans ton Article tu veut meme pas lapaix quand les faibles d’esprits vont lire ton articles bidons ils vont se revolter c’est pas le role d’un journaliste qui se dit de surcrois investigateurs que c’est domage pour le mali d’avoir un gas comme toi comme redacteur en chef d’un journal bidon que le monde lis grave pourquoi seme la haine dans le coeur des gens heins

  4. Vous voulez juste semer la discorde au détriment de l’intérêt du peuple malien. Quand il y a des problèmes on se plaint et quand il y a une entente on se plaint encore. Vraiment ces journalistes que du n’importe quoi

  5. Le respect à la lettre de l’accord de paix est le meilleur choix que le Gouvernement peut faire pour le peuple malien alors laissons les travailler.

  6. Qu’il n’essaie pas de mettre le bâton dans nos roues, l’entente a été faite sans problème et ça ne reste que de l’exécuter sur le terrain afin que des chantiers de développement commence.

  7. Du jour d’aujourd’hui la population de ces 5 régions attendent avec impatience l’arrivé de ces autorités intérimaire et leur réserve un accueil chaleureux rien que pour la paix, et surtout le retour des services sociaux de base.

  8. Le Mali est un et indivisible, cela restera ainsi grâce au Président IBK et au Gouvernement.

  9. Contrairement à tous ces mensonges, la mise en place des autorités intérimaires permettra de remettre en marche la machine administrative dont a été privé pendant longtemps les populations de ces zones.

  10. Le Président IBK et le Gouvernement malien font de leur mieux pour que la paix règne au Mali mais force est de reconnaitre que la tâche est extrêmement dure avec tous ces détracteurs ennemis du pays qui avec leur obstination à vouloir empoisonner le pouvoir en place empoisonnent plutôt le Mali.

  11. Disons un peu la vérité au moins. On ait entrain de tout mettre en œuvres pour l’avancer du processus et la consolidation de la paix et d’autre manigances dixit une mise en coupe réglée des régions du Nord. Qu’il sache que le Mali est et restera indivisible.

  12. Il est certain de ne pas croire tout ce qu’on lit, il n’y a eu aucune capitulation de l’État, une entente a été trouvée en bonne et dû forme, en plus le gouvernement ne fait que respecter les termes d’un accord signé avec la participation de tous.

  13. Les autorités maliennes sont compétentes donc cessez les polémiques sur cette affaire d’autorités intérimaires. Pour rétablir la paix il faut bien faire des compromis.

  14. Qu’Allah le tout puissant aide et accompagne le Mali, pour encore plus de paix et de stabilité, si non ceux qui sont a Bamako (l’opposition) sont pires que les groupes armés du Nord.

  15. Rien que de l’intox, des journalistes mal intentionnés qui veulent mettre le feu à la poudre.

  16. Nous Maliens du sud au nord, l’est a l’ouest, ont félicités et soutenus ce protocole d’entente entre le gouvernement, la CMA et la plate forme. Pour la mise en place des autorités intérimaire et on leur demande d’aller a l’essentiel et de laisser ces prédateurs a coté.

  17. Tant que tous les maliens ne se soulèvent pas pour aider ces braves jeunes du Nord qui luttent , NOUS REGRETTERONS UN JOUR NOTRE IMMOBILISME . C’est bien les réseaux sociaux , les causeries autour du thé ou dans les bureaux du problème du Nord mais l’action est PLUS EFFICACE que les MOTS .Une SOLUTION DEFINITIVE va être TRES VITE TROUVER . Dans un conflit , on cherche toujours une paix définitive mais faudrait il encore que l’adversaire soit de bonne volonté ? Soit on négocie la partition du Mali pour satisfaire aux rebelles , soit c’est NON et DEFINITIF .Donc qu’on sache ce qui est négociable ou pas , pas de demie mesure . Merci

  18. Si GAO et TOMBOUCTOU devraient être livrées aux bandits pour les beaux yeux de ces derniers je me demande qu’est-ce que les jeunes de ces deux régions attendent pour prendre leur destin en main. S’il y a une raison à ceque ll’administration et les élus de GAO soient remplacés par des trafiquants de drogues et leurs amis pourquoi cela ne devrait pas être le cas à MOPTI, SÉVARÉ, NARA et DIABALI ? Dans ces coins aussi il y a de l’insécurité. Si les Ifoghas ne veulent pas de l’État, qu’ils aillent en enfer ! Ce n’est pas parce que leur KIDAL ne leur sert à rien qu’on devrait leur donner nos villes et leurs habitants.

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