Ils ont été bien outillés pour l’animation des entités décentralisées, dont ils ont la charge de l’opérationnalisation.
Les rideaux son tombés, lundi, au Centre de formation des collectivités territoriales sur les travaux de la session de renforcement des capacités et d’accompagnement des autorités intérimaires et des collèges transitoires de niveau Cercle des régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudenit et Ménaka. C’était sous la présidence du représentant du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Haminy Belco Maïga. La clôture des travaux s’est déroulée en présence de la représentante du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Margarèthe Matic, du directeur général des Collectivités territoriales, Abdrhamane Cissé et de plusieurs autres invités.
Au terme de cet atelier de cinq jours, les participants ont formulé plusieurs recommandations. Ainsi, ils ont demandé au ministère de l’Administration territoriale de poursuivre le renforcement des capacités des autorités intérimaires et des collèges transitoires ; d’engager la réflexion sur l’amélioration des conditions de prise en charge des membres des autorités intérimaires et des collèges transitoires, notamment la problématique d’allocation des primes et indemnités et d’accélérer la tenue des sessions de renforcement des capacités d’autres acteurs locaux, notamment les membres des autorités intérimaires et des collèges transitoires. S’agissant des recommandations adressées aux autorités locales et régionales, les participants leur ont demandé de prendre les dispositions nécessaires pour le retour de la paix dans les différentes zones ; d’organiser des sessions d’information et de sensibilisation des populations sur les rôles et responsabilités des autorités intérimaires en rapport avec les services techniques déconcentrés et des acteurs locaux pour une meilleure appropriation des résultats de cette session de formation ainsi que de promouvoir la participation citoyenne dans la gestion des collectivités territoriales. L’initiative de cette formation a été vivement saluée par les participants, à travers leur porte-parole Abocar Anga Touré, qui a affirmé qu’elle leur «permet d’être suffisamment outillés pour accomplir efficacement les missions qui leur sont confiées». «Tout au long des exposés des experts suivis de débats, nous nous sommes enrichis mutuellement et nous sommes prêts aujourd’hui pour relever tous les défis de la décentralisation sur nos territoires respectifs», a dit le porte-parole des participants. Il a ensuite pris l’engagement ferme que les connaissances apprises seront judicieusement utilisées pour le bonheur de l’ensemble des populations du Mali.
Au nom du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Margarèthe Matic a remercié tous les acteurs de la mise en ouvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer et en particulier ceux du secteur de la décentralisation dans l’opérationnalisation des autorités intérimaires. «Au cours de cet atelier avec la qualité des ressources humaines dont dispose le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, j’ose croire que les cinq jours d’échanges vous ont permis de renforcer véritablement vos capacités de formateurs pour la formation proprement dite des autorités intérimaires et des collèges transitoires des cercles des régions de Tombouctou, Taoudenit, Gao, Ménaka et Kidal, afin de leur permettre de mener efficacement les missions qui leur sont dévolues», a espéré Margarèthe Matic.
En outre, elle a annoncé qu’à la suite de cette session, une série de formations sera organisée dans les capitales régionales à l’endroit des membres des autorités intérimaires et des collèges transitoires de niveau cercle par la direction générale des Collectivités territoriales, avec l’appui technique, logistique et financier de la MINUSMA. Enfin, la représentante des Nations unies a rassuré de la disponibilité de son organisation à poursuivre cette dynamique de partenariat fécond avec les autorités maliennes afin d’apporter leur appui à la restauration de l’autorité de l’Etat. Dans la même veine, le représentant du ministère de la Décentralisation a rappelé que cet atelier est le début d’un processus de renforcement des institutions locales conformément aux engagements pris par le département de l’Administration territoriale lors de la dernière réunion du comité de suivi de l’Accord. «Convaincu que les autorités intérimaires et les collèges transitoires de niveau cercle sont un maillon pour l’amorce du développement local et du retour de la paix, a indiqué Haminy Belco Maïga, le ministère de l’Administration territoriale ne ménagera aucun effort pour leur opérationnalisation».
Par ailleurs, il a estimé qu’en organisant cette session de formation, son département vient de franchir une étape importante. «Mais le défi à relever reste l’opérationnalisation de ces nouvelles entités locales installées dans leurs fonctions», a relevé M. Maïga.
«Pour ce faire, a-t-il suggéré, il faudra redoubler d’efforts pour les prochaines phases, notamment la mise à disposition des ressources financières, l’élaboration des plans d’actions prioritaires pour consolider la paix et ses acquis, et envisager des perspectives d’un développement durable de nos territoires respectifs.
S’agissant des recommandations, le représentant du ministère en charge de la Décentralisation a promis qu’elles feront l’objet d’une attention particulière afin d’accompagner les autorités intérimaires pour l’élaboration de leurs programmes et leur mise en œuvre. Pour terminer, Haminy Maïga a remercié la MINUSMA pour son appui constant auprès de tout le peuple malien pour une paix durable.
Bembablin DOUMBIA
Je pense qu’ils est temps que ces Maliens/Maliennes manipules par la france dans le Nord du Mali se reveillent de leur someil. Comment un pays comme la france et amis qui ont comis toutes sotres de violence en Afrique et qui continuent commettre de violence peuvent aider une population a progresser. Il faut vraiment etre un reveur voire un criminel d’accepter de composer avec cette meme personne qui te fait subir toutes les formes d’humiliation, pression et violence dans ce monde. Oui. il faut le dire, la france est au Mali pour semer le desordre et diviser une societe millienaire et changer son histoire. Aussi, si la france etait l’ami de ces egares Tuaregs Ifoghas, qu’est ce qu’elle a construit dans le Nord du Mali pour que ces derniers puissent dire que cette france est vraiment une amie qui veut leur progres. En ce que je sais rien et rien sauf la misere et la desolation. Je ne comprends pas ce qui ne va pas avec les Africains qui veulent toujours composer avec les forces du mal comme la france et ses amis. Je pense que sans la cooperation des Maliens/Maliennes il va etre difficile de mettre fin au chaos installe au Mali par la presence des imperialistes francais et amis. Le desordre au Mali aujoud’hui s’explique par une seule chose qui est la mise du Mali sous tutelle des forces imperialistes qui limitent le Mali dans ses mouvements et prises de decision, du maintien du pays sous un budget strict, en manipulant les differents groupes dans le pays, en semant le doute dans la tete de la jeunesse en leur faisant croire que leur parents et valeurs constituent leur misere. Dans une de telle situation, il va etre difficle pour un gouvernement de resoudre des problemes domestiques qui sont aggraves par les forces exogenes. Je l’ai toujours dit ici que seul le peuple Malien peut mettre fin au problemes dont le Mali fait face aujourd’hui car les leaders plus precisement le president ou le ministre n’est qu’une seule personne donc manipulable pour l’empecher a travailler pour son pays. Le peuple doit toujours comprendre que les leaders ont et comptent toujours sur le support du peuple. Tout leader est vulnerable devant les forces imperialistes quand il n’est pas supporte et soutenu par son peuple. Et c’est pour cela que les imperialistes font tout pour opposer les leaders a leur population pour jouer le jeu de la manipulation ou de la menance. C’est pour quoi en Afrique il y a toujours des conflits post-electoraux. C’est exactement la raison pour laquelle les imperialiste ont insiste pour que les Africains/Africaines adoptent le systeme democratique multipartite tout en definisant les regles pour les Africains. Le seul pays Africain aujourd’hui qui a montre au monde que le fait de laisser les imperialistes definir les regles de la democratie en Afrique est une mauvaise chose est le Congo Kinshasa. C’est pour montrer combien de fois il est important pour le peuple Malien de conjuger sa force a celle du governement pour resoudre ce conflit imposee a eux par les imperialistes francais et amis.
Comments are closed.