Autorités intérimaires : La dissidence de la CMA proteste contre le décret

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Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune, l'un des contrevenants de l'ONU

Dysfonctionnement, insubordination ou division ? La CMA est en tout cas vivement secouée par un ouragan venu de nulle part. En effet, au lendemain du conseil des ministres extraordinaire,  qui a statué sur les autorités intérimaires en adoptant le décret afférent à la nomination de ces éventuels membres, une écrasante majorité des composantes  de la Coordination des Mouvements de l’Azawad – notamment la CPA, MSA et CMFPR2 – a réagi par une contestation. C’était à la faveur d’un point de presse, avant-hier samedi, au Grand Hôtel de Bamako. Etait présents, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, secrétaire général de la CPA et membre de la CMA, le professeur Al Béchir Ag Ahamadou du MSA, Younoussa Touré CMFPR2, MAHAMED Zéine et Bilal Aziz du MNLA, entre autres. Tous ont abouché un seul et même slogan : «Ce décret  nominatif des membres des autorités intérimaires ne nous concerne pas, ne nous engage pas, et nous ferons tout pour faire valoir nos droits». Ils se disent d’abord surpris par la réunion de présentation des dispositifs du processus de mise en place des autorités intérimaires, le vendredi 14 Octobre. Selon Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, secrétaire général de la CPA, le sous-comité institutionnel devrait se réunir le même jour pour examiner les propositions de liste – car celles proposées n’étaient pas consensuelles et ne pouvaient engager la majorité des parties. Et pendant que ladite réunion avait été ajournée pour le même ordre du jour à la date de ce jour lundi 17 octobre, un conseil des ministres extraordinaire est brusquement survenu  et le ministre de l’Administration territoriale des Réformes de l’Etat et de la Décentralisation a présenté un décret de nomination des autorités intérimaires.

«Nous dénonçons cette altitude du ministre qui connait très bien les réalités du terrain et toutes les informations pour prendre des décisions idoines. Quelle que soient les urgences du moment c’est la stabilité et la cohésion du pays qui doit primer. Les listes qui sont celles du ministre n’engagent personne ni à Tombouctou, ni Taoudéni, Ménaka ou Gao et peut-être même Kidal», a- t-il martelé.

Et de renchérir dans la même foulée en accusant le représentant du gouvernement d’être trop impliqué et concerné dans les affaires de la CMA. «Ce ministre, qui n’est pas à sa première, doit comprendre que le Mali n’est une région, qu’une région ne gère pas une autre et qu’un mouvement ne gère pas la CMA», a poursuivi le principal porte-voix des contestataires,, estimant au passage que le ministre ne peut faire avancer le processus sauf s’il se ressaisissait en observant une neutralité et une impartialité vis-à-vis des différentes composantes de ce mouvement qui sont aussi de Kidal.

«Nous ne sommes pas sous la tutelle de Kidal ou d’une région venue d’ailleurs. Et son décret ne nous concerne pas nous accepterons qu’un agenda que nous ne maitrisons pas nous soit  imposé», enfoncé le secrétaire général de la CPA en indiquant que les autorités intérimaires ont pour missions entre autres d’organiser  les DDR (Démobilisation-Désarmement – Réinsertion), les commissions d’intégration, les patrouilles mixtes, etc., et que la CMA, dans ces conditions, ne fera ni l’un ni l’autre sur la base de ce décret.

Tout en rappelant que la Coordination est une galaxie de six mouvements (le MNLA, le HCUA, le MAA, le MSA, la CPA et la CMFPR2), l’initiateur de COMPIS 15 a taxé les listes proposées par le ministre d’être une émanation du HCUA et du Mnla qui les lui ont communiquées sans aucune concertation à Kidal.

Et, selon Ag Mohamedoune, les protestations et réserves de la dissidence ont retenti  jusqu’aux niveaux de la médiation internationale, du Haut représentant du président de la République et de la MINUSMA. Tout en leur signifiant la non-implication des autres composantes dans l’élaboration de ces listes, la dissidence a dénoncé une décision unilatérale qui n’engage que ceux qui l’ont communiquée. «Nous sommes prêts à tous les sacrifices possibles dans le respect de notre position en tant qu’acteur», a – t -il déclaré avant de s’interroger si  «le ministre est ministre de l’Etat ou secrétaire d’un mouvement de la CMA »

Quant à Younoussa Touré, vice-président de la Coordination des mouvements patriotiques de résistance, il a laissé entendre que l’Accord a été signé non pour des dividendes mais pour la paix, et qu’aucune partie ne peut à elle seule contribuer à la stabilité. «Nous sommes convaincus qu’ils ne pourront pas le faire sans la CPA, MSA et la CMFPR2 », a –t -il indiqué, ajoutant que les autorités intérimaires ne pourront par conséquent  exercer les pouvoirs qui leurs sont dévolus. Et M. Touré de prévenir qu’ils vont se battre jusqu’au bout pour faire valoir leurs droits par les moyens les démocratiques et pacifiques et qu’ils ne seront pas des fossoyeurs de la paix à moins d’être poussés à la violence.

Amidou KEITA

 

Commentaires via Facebook :

41 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Comment rendre compatible le protocole d’entente avec le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires ?

    Comme rappelé dans le protocole d’entente signé, le 19 juin 2016, entre parties prenantes, là où un conseil communal ou un conseil régional fonctionne normalement, on n’a pas besoin d’autorité intérimaire.

    Dans les régions et dans les communes où il n’y a pas respectivement de conseil régional ou de conseil communal, il faut l’installation d’un collège transitoire (constitué des membres de la société civile) qui joue le rôle d’autorité intérimaire.

    Dans celles (régions et communes) où ces conseils ne fonctionnement pas (non fonctionnalité), il faut l’installation des autorités intérimaires.

    D’après le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires, la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, est établie par le Représentant de l’État (après investigations et consultations) dans cette région ou bien dans cette commune, en liaison avec le Ministre de tutelle qui dresse un rapport au conseil des Ministres.

    D’après le protocole d’entente :

    – la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, est établie par les parties prenantes,

    – des représentants de la Plateforme et de la CMA sont désignés par le gouvernement, comme conseillers spéciaux pour la gestion de tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord de paix, auprès du Représentant de l’État dans la région ou bien dans la commune.

    Comme selon le protocole d’entente, des conseillers spéciaux de la CMA et de la Plateforme sont désignés auprès du représentant de l’État dans la région ou dans la commune, la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, pourrait être établie conformément au décret d’application de la loi pour la mise en œuvre des autorités intérimaires.

    C’est ainsi que le protocole d’entente pourrait être utilisé en étant compatible ou conforme sur les conditions (modalités) au décret d’application de la loi pour la mise en œuvre des autorités intérimaires.

    Donc, on peut bien utiliser conjointement le protocole d’entente ET le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires dans les régions et communes du nord du Mali même si la loi s’applique à tout le Mali.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail: Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
    TEL 00223 95 58 48 97

  2. l’opposition ne veut un retour à la paix dans notre pays car cette crise il y a des opposants qui en bénéficient pleinement. C’est dans le désordre que d’autres personnes s’enrichissent. il ne faudrait pas se laisser manipuler par des politiciens qui ne pensent qu’à soit et non au peuple malien la mise en place des autorités intermédiaires arrangerait le mali car il s’agit d’une sortie de crise.

  3. Le retour de l’administration malienne à Kidal va mettre fin a tous les désordre au tour de Kidal le retour de l’administration permettra également la mise en place rapide des autorités intérimaires.

  4. l’ONU doit jouer sa partition dans la mise en place des autorités intérimaires au lieu de dire n’importe quoi tout notre problème au nord c’est la France et la communauté internationale qui veux pas que cette crise finisse pour leurs propre intérêt.

  5. les affrontements autour de Kidal c’est ce qui met un peut en retard la mise en place des autorités intérimaires tout ses conflits c’est la CMA et ces complices qui est en train d’ empêché cette mise en place des autorités intérimaires.

  6. La mise en oeuvre des autorités intérimaires serait une avancé pour l’accord de paix et de réconciliation nationale tout le monde le sait très bien que la gestion d’un pays en crise n’est pas du tout facile le président IBK fait de son mieux et crois que il faut l’aider dans ce sens pour que notre pays retrouve la stabilité comme avant.

  7. e crois que la population doit faire preuve de retenue pour évité d’autre incident je invite par ailleurs les autorités et responsables locaux à opter pour l’implication au processus des autorités de transition c’est la seul voie pour amener la paix.

  8. l’installation des autorités intérimaires dans les régions du nord nous prions pour que cela n’entraîne pas d’autre incident la population doit se calmé et aidé le président et sont gouvernement dans le processus de réconciliation nationale pour que le Mali retrouve la paix

  9. Notre gouvernement ne prendra aucune décision qui ne va pas être en faveur du peuple mali c’est en cela que nous devons penser. il faut comprendre que le projet de loi permettra à l’administration malienne d’être représentée partout au nord et nous aurons la paix

  10. Le retour de la paix n’arrange pas certaines personnes, le président IBK veut un mali unifié, réconcilié pour un développement propice. Ce monsieur a une bonne vision pour le maliba, nous peuple malien se doit de le soutenir donc le gouvernement ne peut être exclut de ce processus.

  11. le negre est trop bon, ca se comprend, on ne peut pas hair ses progenitures, mais quand on vous deteste il faut lever la tete!!!
    CES GENS SONT DES AVENTURIERS ET DES VIE-BIEN-AUJOURD’HUI, ILS SE FOUTENT DE JUSTICES ET VIVRE ENSEMBLE- ILS NE CONNAISSENT QUE COMFORT PERSONEL ET TRIBAL….PAS DE SENS DE NATION,

  12. Décidément, il y a des personnes qui vivent de la crise et font tout pour qu’elle perdure dans le nord du Mali. Nous sommes tentés de l’affirmer eu égard à la tournure des évènements à chaque fois que l’on s’approche d’un idéal.

  13. J’ai du mal quand je vois ces personnes qui disent tout le temps qu’il aimer ce pays et qu’ils vont défendre nos intérêts communs se dirige dans la mauvaise direction. Pendant que l’on prend des dispositions sécuritaires pour répondre à la menace terroriste; Non d’autre sont là pour crée le désordre. Ils pourront avoir le pouvoir démocratiquement disons par l’urne mais pas de cette façons car nous n’accepterons jamais des coups de forces qui pourra crée le désordre notre pays.

  14. Installation des autorités intérimaires sera favorable le bien de notre pays. Que les personnes qui font passer des fausses informations dans le but de mettre fin au processus de paix sachent qu’elles ne pourront en rien contre la mise en place des autorités intérimaires.
    Les populations de Gao ne feront jamais une marche pour dénoncer la mise en place des autorités intérimaires car elles aspirent à la paix pour notre pays.

  15. L’opposition sait que cette loi n’est pas anticonstitutionnelle mais elle veut à tout prix la mettre à mal.
    Ce projet réconforte l’état même dans sa campagne de retour de l’administration et de l’autorité de l’état partout où le besoin est surtout dans le nord du pays.

  16. La population de Gao doit savoir que cette autorité intérimaire est là pour mettre fin à cette tuerie et cela fait partis de là l’accord de paix.

  17. La jeunnesse de Gao ne doit pas se faire roulé dans la farine par les pseudos opposants qui savaient très bien que la régions de Gao n’en fait pas partie de la mise en place des autorités intérimaires, et les jeunes de Gao ont mis leur question de DDR dans la danse pour tirer en premier sur les forces de l’ordre.

  18. L’autorité intérimaire est composée des représentants du gouvernement et de la plateforme et ses membres seront désignés de façon consensuelle. Une fois en place, elle choisira un président et deux vice-présidents en son sein. Le président sera provisoirement le chef de l’exécutif local. Qu’est-ce que les idiots ne comprennent pas en cela et dise du n’importe quoi.

  19. Les autorités intérimaires sont pour le bien du pays. L’opposition malienne ne fait que manipuler les jeunes gens a marché inutilement. La jeunesse de Gao doit savoir que l’avenir du pays ne sera meilleur que quand on est en paix. Il faut donc que les jeunes de Gao soient avec le gouvernement malien dans la recherche de la paix.

  20. Le retour de la stabilité est une préoccupation pour tous et pour cela nous ne devons pas nous opposer à la mise en place du processus de paix et de réconciliation nationale. En plus tout cela fait partie de l’accord de la paix.

  21. La jeunesse doit comprendre qu’ils se font utilisés par ces personnes pour des intérêts personnels et non pour leur bonheur donc soyons des vrais patriotes. Les ennemies de la nation vivent de cette crise donc ils trouveront tous les moyens pour s’opposer au retour de la paix.

  22. C’est le moment tant attendu par le gouvernement et le peuple malien dans le processus d’application de l’accord d’Alger et la mise en place des autorités intérimaires.Le gouvernement doit durcir le ton contre la CMA et ses alliés car on remarque qu’ils sabotent tout les dispositions qui vont dans le sens de la paix.
    Il est temps de mettre fin à leur manège.

  23. La CMA trouve toujours des choses à dire quand il faut aller à la paix.On comprend ce petit jeu.Le gouvernement malien se carcasse pour faire appliquer l’accord de paix et ces bandits font tout pour obstruer cette démarche pacificatrice.Il faut privilégier d’autres moyens pour sortir c de cette crise.

  24. Maintenant nous allons devoir montrer notre mauvaise partie à la cma et ses amis qui lui encouragent dans Bamako comme Dak et les opposants, comment vouloir s’opposer à toute chose qui compte aller vers la paix.

  25. Dans la vie quand tu donnes de la datte à quelqu’un s’il refuse, tu lui donnes du feu, comme le disait Général Moussa Traoré, il y a quoi que le gouvernement n’a pas donner à la cma, mais jusqu’à présent c’est toujours le même refrain, foli sen kélen donkili sen kélen.

  26. Nous allons devoir armer notre armée en conséquence de cause parce que, la seule solution de la chose je trouve ça la guerre botté la sale fesse de ces crétins de la cma et du mnla sinon rien ne bougera.

  27. La population de Kidal ne veut pas de report dans la mise en place des autorités intérimaires, seule voie vers un retour à la vie normale à Kidal. La médiation et la communauté internationale ne comprendraient pas non plus que l’engagement pris à Bamako par la CMA et la Plateforme ne se traduise pas dans les faits sur le terrain.

  28. La rivalité entre les Imghads et les Ifoghas n’a aucun effet sur la mise en place de l’accord, c’est après la mise en œuvre de l’accord qu’il y aura un dialogue de réconciliation entre les Imghads et les Ifoghas.

  29. Pour qu’il ait de la paix dans les régions du nord il faut que les deux parties se pardonnent et donnent la main, et acceptent de vivre ensemble.

  30. La cma et la plateforme doit accepter de vivre ensemble pour que la paix revienne au Mali, les deux parties doivent laisser de côté leur querelle enfantine pour semer la paix dans le nord, la population souffre depuis combien de temps.

  31. Je crois que les maliens en ont marre des comportements belliqueux de la CMA.Il faut qu’on se donne les moyens pour en finir avec cette quel qu’en soit les moyens.c’est pourquoi je pense que le gouvernement malien doit apporter son soutien au gatia pour qu’il botte les fesses de la CMA et tous les bandits du nord Mali.

  32. La paix est un comportement, nous devons jouer ce comportement pour l’intérêt de la nation sans chercher quelque chose d’autre comme récompense. Alors les rebelles doivent se comporté bien pour qu’on aille vers la paix.

  33. Je demande au maliens que nous avions donné notre engagement d’Etat en signant cet accord, l’accord n’est rien si ce n’est la mise en place, pour que la mise en place de cet accord soit un succès, il incombe à nous tous de se donner les mains, vouloir étant pouvoir, si nous vouloir, le Mali sera comme nous le souhaitons.

  34. L’opposition doit savoir que mettre le Mali encore dans un trou, ne nous arrange pas, la mise en place des autorités intérimaires est une bonne chose, la présence de l’Etat se fera par ces autorités. Je demande à l’opposition de me dire qu’est ce qu’eux préconise à la place des autorités intérimaires ?

  35. APRES ET SOUS PEU ON RECHERCHERA CES TETES DE NEGRES EN VAIN PARMI UNE DIRECTION ABRAHAMIQUE ET QUAND LES MALIENS SE REVEILLERONS CE SERA LA CATASTROPHE COMME AU RWANDA OU AU CAMBODGE

    • Je pense aussi que ce qui s’est passé au rwanda se passera au mali.

      Ces enturbannés ne déposeront jamais les armes… en prenant les armes et en tuant les nègres, ils deviennent colonels, gouverneurs etc…

  36. Les enturbannés criminels se déchirent pour les postes: tout le monde ne peut pas devenir gouverneur…

    Vivement le prochain qui saute sur une de leurs mines!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  37. Bonjour,
    Félicitations au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord de paix pour la réunion des acteurs, du 14 octobre 2016, afin de faire l’état d’avancement du processus de mise en œuvre de l’accord de paix et d’adopter le chronogramme du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) VIA LES PATROUILLES MIXTES, du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) ET DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.

    Cette réunion, à laquelle ont participé des représentants de la médiation internationale, le ministre de la défense, les parties prenantes et les partenaires techniques et financiers, a impulsé la mise en œuvre de l’accord de paix.

    Après le conseil, de ministres, extraordinaire, du 14 octobre 2016, ayant adopté des projets de décret portant nomination des autorités intérimaires et conseillers spéciaux à GAO, Tombouctou, Kidal, Taoudéni et Ménaka, j’ai consulté la liste de la CMA pour les membres des autorités intérimaires et les conseillers spéciaux auprès des représentants de l’État pour Kidal, Gao et Tombouctou.

    Cette liste est signée du Président de la CMA, Bilal Ag Acharif, publiée sur facebook par Attaye Ag Mohamed, membre de la CMA.

    Je crois qu’il faut faire attention parce que le Président de la CMA se réfère à une réunion du 31 AOUT 2016 à Bamako FIXANT LA RÉPARTITION DES CONSEILLERS RÉGIONAUX ENTRE LES PARTIES SIGNATAIRES DE L’ACCORD DE PAIX.

    Il fournit, donc, la liste des MEMBRES de la CMA : liste des conseillers régionaux pour faire partie des autorités intérimaires et des conseillers spéciaux auprès du représentant de l’État à Kidal, Gao et Tombouctou.

    Conformément au protocole d’entente, on doit se poser la question suivante :

    CES MEMBRES SONT-ILS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE OU DES CONSEILLERS SORTANTS OU TRAVAILLAIENT-ILS DANS DES SERVICES DÉCONCENTRÉS DE L’ÉTAT ?

    Si la réponse est OUI, alors pas de problème, la liste est recevable.

    DANS LE CAS CONTRAIRE, LE PRÉSIDENT DE LA CMA SE RÉFÈRE A L’ANCIENNE CONVENTION SUBSIDIAIRE QUI N’AVAIT PAS ÉTÉ VALIDÉE : ON LUI A PRÉFÉRÉ LE PROTOCOLE D’ENTENTE ET LE DÉCRET D’APPLICATION DE LA LOI SUR LA MISE EN PLACE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.

    Comme l’ont dit des membres des groupes CPA, MSA et CMFPR2 et, en plus, j’ai vérifié auprès de ISSOUF KEYSSOUM TOURE (un des conseillers spéciaux figurant sur la liste que le Président de la CMA a signé : il l’a délégué auprès du représentant de l’État à GAO), que j’ai appelé au téléphone, tous ceux qui sont sur la liste fournie par le Président de la CMA sont des membres de la coordination CMA et non des membres de la société civile, ni des conseillers sortants ni des membres des services déconcentrés de l’État.

    Le Président de la CMA doit, donc, reprendre sa liste, si on veut être conforme au protocole d’entente signé entre parties prenantes à l’accord de paix mais aussi au décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires.

    EN REPRENANT LA LISTE DE LA CMA, IL AURA L’OCCASION DE PRENDRE EN COMPTE LES AUTRES MEMBRES DE LA CMA QUI AVAIENT ÉTÉ OUBLIES, A SAVOIR CPA, MSA ET CMFPRII, COMME DIT MOHAMED OUSMANE AG MOHAMEDOUNE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CPA ET COORDONNATEUR DE CES TROIS DERNIERS GROUPES QUI NE SONT PAS D’ACCORD POUR LA LISTE, DES MEMBRES DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES ET DES CONSEILLERS SPÉCIAUX, FOURNIE PAR LA CMA.

    Respectons ce sur quoi toutes les parties prenantes se sont entendues.

    Cdlt
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

    • CHER Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et sécurité,

      Le vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe Vladimir Poutine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov, accompagné d’une forte délégation d’officiels et d’opérateurs économiques de son pays est depuis, mercredi en visite de travail dans notre pays.
      Une visite souhaitée et attendue, depuis plusieurs mois fortement par les Maliens qui intervient au moment où notre pays a plus que jamais besoin d’appui opérationnel et de solidarité sincère de la part de la communauté internationale pour faire face au terrorisme, à la restauration de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire et aux problèmes sécuritaires que connaît l’ensemble de la région sahélienne.

      AVEZ- VOUS ENTENDU DE L’ ÉVENEMENT?

      LES DIZAINES D’ ARTICLES PUBLIÉS Á L’OCCASION ONT FAIT EXPLOSER LE NOMBRE DES COMMENTAIRES .
      MAIS VOUS ÉTIEZ ABSENT MALGRÉ LA GRANDEUR DE L’ ÉVENEMENT SOLLICITÉ PAR 2,7 MILLIONS DE MALIENS. POURQUOI ?

      MES COPAINS ET MOI AVONS JURÉ AU GRIN QUE VOUS N’ ALLEZ PAS PLACER UN MOT SUR CE SUJET , C’ EST Á DIRE DE LA VISITE DE L ‘ ENVOYÉ SPECIAL DE LA RUSSIE , MR MIKHAIL BOGDANOV.

      MERCI DE RÉPONDRE, SINCEREMENT !

      • Bonjour,
        Merci de l’intérêt que vous portez à ma réponse à cette préoccupation de mes frères, les Patriotes.

        Apparemment, vous ne lisez pas assez, cher frère, j’ai effectivement répondu, à plusieurs articles ou contributions du groupe des patriotes sur Mali jet et Maliweb.

        Vous trouverez, la réponse sur Maliweb, depuis le 23 SEPTEMBRE 2016, à l’article ci-dessous du groupe des patriotes :

        http://www.maliweb.net/societe/groupe-patriotes-mali-2-417-313-signatures-deposees-a-lambassade-de-federation-de-russie-mali-1791602.html

        C’est cette proposition que j’ai faite, basée sur une stratégie multipartenaires, qui semble avoir été retenue par le Gouvernement.

        J’ESPÈRE QUE VOUS ME RÉPONDREZ AUSSI SINCÈREMENT.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC, Gouvernance et sécurité
        TEL 00223 95 58 48 97

        ======== VOICI MA RÉPONSE ============

        Bonjour,
        TOUS LES ACTEURS INTÈGRES ET FRANCS SONT LES BIENVENUS POUR CONTRIBUER A LA MISE EN ŒUVRE DILIGENTE, RAPIDE ET SANS COMPLAISANCE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION AU MALI.

        AUCUN ACTEUR NE DOIT ÉLIMINER UN AUTRE ACTEUR : TOUT CEUX QUI PEUVENT NOUS AIDER SONT LES BIENVENUS.

        Félicitations au Président du Mali de proposer l’organisation de la conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord, pour la paix et la réconciliation au Mali, pour le dernier trimestre de 2016.

        J’ai proposé, dans mon appel aux acteurs pour la mise en œuvre diligente et rapide de l’accord de paix, qu’une telle conférence soit organisée au détriment des concertations nationales compte-tenu de la complexité de ces dernières.

        Heureux de constater que l’ONU va dans le même sens que mon appel pour une mise en œuvre rapide, de l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali, par les groupes armés et par toutes les parties.

        En effet, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, les a appelés, le 23 septembre 2016, comme ceci :

        « J’appelle les groupes armés à cesser de provoquer des confrontations et toutes les parties à laisser de côté leurs intérêts à court terme et à mettre en œuvre l’accord de paix », a-t-il déclaré lors d’une réunion ministérielle sur cet accord, organisée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
        …..
        …..
        Quelques jours avant cette réunion, j’ai lancé un appel à TOUS les acteurs, y compris l’ONU et la MINUSMA, pour une mise en œuvre diligente et un engagement franc, honnête et sans complaisance pour une mise en œuvre rapide de cet accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali.

        Cet appel concluait comme ceci :

        Engageons-nous (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, indépendamment des bords politiques, l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général et pour le bonheur de TOUS/TOUTES.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
        TEL 00223 95 58 48 97

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