Autorités intérimaires : Ahamed Boutache, Président du CSA face à la réticence de la CMA au CNRSS

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Tant attendue, la mise en place des autorités intérimaires ne va plus tarder. «Au plus tard, le 10 novembre 2016, ce dossier sera clos», a promis le président du Comité de Suivi de l’accord CSA, l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, Ahamed Boutache, face à la réticence de la CMA par rapport au CNRSS.

Les travaux de la 12ième session du Comité de Suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation se sont soldés par une annonce majeure. Celui de finir avec les autorités intérimaires dont la mise en place pose des problèmes aux autorités du pays.

C’était lors de la rencontre avec la presse, le président du CSA, l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, Ahamed Boutache, et du représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies, chef de la MINUSMA, Koen David,  à l’ancien CRES de Badalabougou.

Depuis sa mise en place, le CSA n’a manqué de veiller et d’œuvrer pour que d’éventuels conflits ne sapent pas les acquis extrêmement déterminants dans le processus de mise en œuvre de l’accord de Bamako.

L’engagement concomitant du Haut Représentant du président de la République pour le suivi de la mise en œuvre de l’accord et du Premier Ministre Modibo Kéita est illustratif. Des acquis, qui ont permis de mettre fin à certaines difficultés afférentes.

Auxdits acquis, s’ajoutent la tenue de la conférence de Paris et la construction de certaines infrastructures s’inscrivant dans le cadre du développement économique, social et culturel.

Le décret portant nomination des personnes devant siéger comme autorités intérimaires, pris en Conseil des Ministres, a mis du baume au cœur du président du CSA qui s’en est réjoui. Car, étant un grand pas dans la mise en œuvre du processus de paix et de réconciliation.

Son excellence Ahamed Boutache, parlant du calendrier d’installation des autorités intérimaires, dira que lesdites autorités seront mises en place entre le 1er et le 10 novembre au plus tard.

Par ailleurs il a été clair en précisant que le comité qu’il dirige n’a ni force de s’immiscer dans les affaires entre groupes armés, ni celle de se substituer à l’Etat souverain du Mali, auquel appartient la pouvoir de maintenir ou de reporter les échéances communales prévues pour le 20 novembre  2016.

 Une CMA réticente au CNRSS

Malgré que le Conseil National pour la Réforme du Secteur de la Sécurité (CNRSS) soit l’une des phases phares pour la réussite du processus de paix au plan sécuritaire, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) est restée jusqu’ici indécise. Alors que les autres parties prenantes ont déjà déposé leurs listes, respectant ainsi leurs engagements pour l’opérationnalisation des différents mécanismes sécuritaires prévus par l’Accord. Ce qui a obligé le CSA à demander aux membres de la CMA de tenir leur promesse, en déposant le plus tôt la liste de leurs membres devant siéger dans le conseil.

La franchise de la CMA dans le Comité doit être de mise pour qu’ensemble, ses responsables et membres puissent contribuer à la mise en œuvre des mesures prises dans ce domaine pour le bien-être des populations.

Cyril ADOHOUN

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1 commentaire

  1. La mise en oeuvre de l’accord pour la paix et réconciliation au Mali issu du processus d’Alger est une chance à saisir par toutes les parties (Etat, Plateforme et CMA) et cela passe par l’installation des autorités intérimaires.
    Courage et bonne continuation aux hautes autorités maliennes.

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