Après l’échec de la médiation du gouverneur de Taoudéni, c’est le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Abdoulaye Idrissa Maïga, qui tente de débloquer la situation. Face aux nombreuses implications dont des politiques, que peut obtenir de mieux le ministre ?
Depuis samedi le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Abdoulaye Idrissa Maïga, séjourne dans la Cité des 333 saints pour obtenir le retour à la normale dans les régions de Tombouctou et de Taoudéni.
La mission dévolue au ministre Maïga parait délicate dans la mesure où les éléments du Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA) demandent leur entière implication dans les organes du processus de paix. Sur cette question le ministre ne pourra pas régler grand-chose puisqu’elle est du seul ressort de la médiation internationale, or le CJA monte les enchères et joue à la radicalisation.
Dans sa médiation, le ministre a été accompagné des députés et non de moindres, celui élu à Goundam, Oumar Sididjé Traoré dit Gaucher, également membre du directoire politique du CJA et du RPM, le parti au pouvoir.
Mais une chose se précise dans cette crise : le ministre de la Défense et des Anciens combattants tente de rapprocher les positions pour une rapide installation des autorités intérimaires dans les deux régions (Tombouctou et Taoudéni).
Cependant, la présence dans sa délégation du général Abdrahamane Ould Meïdou est interprétée différemment surtout que depuis quelques jours son nom revient dans les débats pour diriger le Conseil régional de Taoudéni en lieu et place de Hamoudi Ould Sidi.
A Tombouctou, l’on s’interroge également sur la portée de la démarche du ministre en faveur seulement des éléments du CJA alors que les autres groupes frondeurs n’ont repoussé que de 25 kilomètres leur position autour de la ville.
Selon toute vraisemblance, la position radicale et extrémiste que développe le CJA est loin d’être fortuite. Et il se dit dans certains milieux que ce nouveau groupe fait le jeu d’un lobby dont l’objectif est d’arracher de force une nouvelle région aux confins de Goundam.
Plus grave dans cette crise, ce sont plutôt des militants et cadres du parti RPM qui mènent le combat alors que le gouvernement mise beaucoup sur l’installation des autorités intérimaires à Tombouctou et à Taoudéni.
A. M. C.
Que ces forces (d’occupation coloniale)françaises de Barkhane, dégage (tout autant qu’en Nouvelle-Calédonie où là bas empeche des Kanaks de s’émanciper)
http://www.afrique-annuaire.com/histoire/colonialisme-francais.html
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