Quelques membres du bureau de l’Alliance, réunis autour de son Secrétaire politique, Mohamed Fall Ould Mohamed, ont, au cours d’un point-presse, démenti la dissolution de leur association, tel que récemment distillée dans la presse nationale. Ce fut le samedi 3 janvier 2015, à la Maison de la Presse.
Dans une déclaration lue par son Secrétaire général adjoint, Al-Carama attire l’attention de l’opinion publique nationale et internationale que le bureau mis en place à l’issue d’une rencontre «irrégulièrement» convoquée ne peut aucunement dissoudre ou se substituer au bureau élu au congrès tenu à N’béikit Lahwach, en République islamique de Mauritanie, les 3, 4 et 5 juin 2012. L’Alliance rappelle par ailleurs ne pas avoir vocation à se substituer aux initiatives et associations locales, notamment pour servir d’interface pour la distribution des produits de l’assistance humanitaire, encore moins à limiter son intervention à l’échelle de la commune de Salam. Si Al-Carama salue la naissance d’Albbina en tant qu’association locale, toutefois, elle la rejette en ce que sa création a été entachée d’ «irrégularités et d’irresponsabilités graves». Ainsi, en accord avec les notabilités, les chefs de tribus et de fractions arabes, le bureau a décidé de la suspension de Taher Ould Alhadj, président par intérim d’Al-Carama, non moins maire de la commune de Salam ainsi que la convocation d’une réunion extraordinaire dans les meilleurs délais.
Il importe de rappeler que des informations récemment distillées dans la presse nationale ont fait état de la dissolution, lors d’une assemblée générale, tenue les 15, 16 et 17 décembre 2014 à Agouni (Tombouctou), de l’Alliance de la communauté arabe du Mali (Al-Carama) au profit de l’Alliance populaire pour la paix et l’unité nationale (Albbina).
Bakary SOGODOGO
