Il s’agit du projet Appui a la Recapitalisation et a la Reconstruction des moyens de Production pour le Relèvement Economique des populations affectées par les crises des régions de Tombouctou et de Gao ». Ses acteurs étaient en conclave le mardi 2 décembre 2014 au CICB pour le lancement officiel. L’évènement était placé sous la présidence du Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Porte-parole du Gouvernement, M. Mahamane Baby avec la présence de l’ambassadeur du Royaume du Danemark au Mali, Mme Winnie Estrup Petersen, et du coordinateur du projet, Dominique Koffy Kouakou.
La cérémonie a été organisée en prélude aux lancements dans les jours à venir, des deux autres régions concernées par le projet. Ce nouveau projet est financé par le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) à hauteur de 1,3 milliard de FCFA sera exécuté sur une durée d’un an. Il va contribuer à la relance économique du pays grâce à la mise en place d’un fonds d’appui aux groupements, coopératives et entreprises, spécifiquement dans les régions de Tombouctou et de Gao. Au moins 500 organisations (groupements, entreprises, coopératives) opérationnelles vont en bénéficier.
Pour l’atteindre des objectifs recherchés, le Conseil danois pour les refugiés prévoit trois grandes activités appelées « composantes ». Celles-ci sont à leur tour déclinées en sous-activités.
Quotidiennement, en coordination directe avec l’équipe technique et administrative, le coordinateur du projet est responsable de sa mise en œuvre et en adéquation avec les documents contractuels et les standards humanitaires, assurera la qualité garantissant l’atteinte des objectifs. Il assurera l’interface avec les autorités compétentes, les partenaires et les bénéficiaires sur le terrain en accord avec la hiérarchie et le cadre d’intervention défini en début de projet.
Dans toutes ses activités et dans le but d’assurer la pérennité de son intervention, le DRC-Mali portera une attention particulière à l’implication des acteurs locaux (aux niveaux cercle et commune) grâce à la mise en place de comités de décision de financement et une étroite collaboration avec les services techniques de l’Etat dans l’élaboration des critères d’éligibilité et dans l’analyse des demandes de financement. « C’est là une approche novatrice à partager avec les autres intervenants pour une appropriation, une pérennisation des acquis et une meilleure visibilité de leurs actions », a souligné le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Amadou Camara