Le Mali n’est pas tiré d’affaire. Il n’a pas, comme son nouveau président l’avait promis, parachevé le processus de réconciliation nationale avec les rebelles touaregs alors que, dans le même temps, la France, n’a pas «fini le travail» sur le terrain mouvant de la lutte antiterroriste contre al-Qaida et ses alliés.
Neuf mois après l’élection à la tête de l’État d’Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, la paix avec les «hommes bleus» reste un mirage. Les accords de cessez-le-feu, signés en juin 2013, entre Bamako et les groupes armés touaregs, pour permettre la tenue du scrutin présidentiel durant l’été dernier sont restés lettre morte. Et dix-sept mois après le déclenchement de l’opération «Serval», la sécurité n’est pas revenue dans le nord du pays. La région reste une zone de guerre. Elle demeure infestée de djihadistes – maliens pour la plupart – malgré les ratissages des soldats français et la surveillance des drones.
Kidal est toujours la «capitale» des insurgés touaregs qui aspirent à leur émancipation. Les combattants séparatistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Haut Comité pour l’unité de l’Azawad (HCUA, composé d’ex-djihadistes) et du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) occupent à nouveau la ville, depuis la visite ratée du premier ministre malien, Moussa Mara, le 17 mai dernier, et l’échec de la tentative de reconquête du bastion insoumis par l’armée malienne le 21 mai.
Affaibli par ses déboires militaires, le pouvoir central est aujourd’hui contraint de revenir à petits pas sur le chemin de la négociation. Une façon pour le gouvernement de tenter de fermer le chapitre de ses piteuses aventures belliqueuses.
Une réunion exploratoire entre les deux camps s’est tenue jeudi à Ouagadougou, sous l’égide du Burkina Faso. Les discussions ont porté sur des échanges de prisonniers. Le gouvernement réclame la libération des dizaines de soldats maliens capturés lors de la débâcle de Kidal. Les Touaregsentendent récupérer des détenus écroués à Bamako et présentés par Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, comme «des pauvres bergers et des pauvres éleveurs arrêtés injustement». Chaque partie joue l’apaisement. Il s’agira ensuite de définir le cadre et les lieux du dialogue.
La tâche s’annonce ardue. La méfiance est générale et les «bonnes fées» internationales qui proposent leur médiation ne manquent pas d’arrière-pensées. «On a perdu du temps avec des surenchères guerrières, constate Tiébilé Dramé, le négociateur des accords de juin 2013. Il faut espérer que l’on fera maintenant preuve de moins d’arrogance et de plus d’humilité, mais la marge de manœuvre s’est réduite. Le Mali est dans une seringue».
Le gouvernement se trouve également dans une position délicate vis-à-vis des Nations unies et de la France. «Les Fama (les forces maliennes NDLR) contre le MNLA, c’est Nogent-sur-Marne contre le PSG. Le résultat était connu d’avance», soupirait, voici quelques jours à Paris, un haut responsable français. «La responsabilité de l’impasse actuelle revient au président IBK, qui a fait volte-face après sa prise du pouvoir et s’est enlisé dans un pourrissement du conflit, mais elle incombe aussi au MNLA, qui n’a pas fait sa mue», ajoutait-il.
Face à la crise, IBK s’est contenté d’accepter la démission de son ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, et il pourrait procéder à des changements dans l’armée, qui aurait agi «sans son feu vert». «Il s’agissait plutôt d’un feu orange moyennement visible», commente Soumeley Boubèye Maïga, en sortant pour la première fois de son silence depuis son départ.
L’ex-ministre des armées reconnaît un «climat de confiance altéré» avec les forces internationales. «Beaucoup de personnes considéraient qu’il fallait mieux préparer la visite (du premier ministre), prendre plus de temps, mais nous n’avions pas les mêmes évaluations. Pour la partie malienne, l’objectif politique paraissait plus important que les mauvaises conditions de sécurité», confie-t-il. Quant à la déconvenue militaire à Kidal, selon lui, «les préparatifs n’étaient pas terminés le jour de l’attaque». «C’est parti trop tôt», regrette-t-il. Il avance l’argument massue d’une présence d’islamistes armés de plus en plus forte à Kidal pour expliquer cette précipitation. «Kidal est redevenu une zone de guerre occupée avec une forte présence de djihadistes qu’il s’agisse de membres de Boko Haram qui ont occupé avec leurs 4 × 4 et leur drapeau la résidence du gouvernorat, d’Aqmi, des Morabitoune et du Mujao. Ces groupes avaient leurs bannières. Certains venaient de Libye ou de la frontière mauritanienne», dit-il.
Des accusations qui ne sont pas de nature à faciliter les négociations avec le MNLA. Cette présence présumée des groupes armés islamistes brandissant leurs étendards laisse d’ailleurs bon nombre d’observateurs dubitatifs. Elle n’est confirmée ni par la Minusma, ni par la force «Serval», même si une bonne source française affirme que «les djihadistes qui faisaient des descentes en ville de temps sont revenus avec du matériel de guerre et de la nourriture». «La crainte est que le MNLA se laisse dépasser, comme lors de l’insurrection de 2012, par les islamistes armés, même si la présence des troupes françaises sert pour l’instant de pare-feu», commente, de son côté, un voyageur touareg de retour de Kidal. Une inquiétude qui contribue sans doute au report à des jours meilleurs du redéploiement des forces françaises dans le Sahel.
Source: lefigaro.fr
Kidal ou la tragi-comédie du régime IBK
“Main de fer dans un gang de velour” dixit IBK
“Je ne négocie pas avec un groupe armé” encore IBK.
“Aucun rebelle ne se hissera à mon hauteur” toujours IBK.
“Nous pouvons faire de Kidal se que nous voulons” dixit Moussa Mara.
Voilà mes chers amis quelques frasques délirantes de la bande d’incapables qui gouverne le Mali depuis septembre 2013.
Dans un pays en guerre, généralement les dirigeants cherchent à constituer une armée de combat pour faire face à l’ennemi.
Mais au Mali, nos guignols de dirigeants pensent d’abord à leur luxe inutile pour pouvoir frimer en avion avec motard et tout dans la poussière.
Quelle connerie!
IBK et sa bande d’incapables ont gaspillé le peu d’argent que la communauté internationale a accordé au Mali pour qu’il se remette de la folie ATT et Sanogo.
Mais c’était sans compter sur la pantalonnade d’IBK et ses apôtres de l’incapacité criante incarnée par Moro Mara, le Saint-Thomas de l’échec à Kidal.
Sans avoir jamais doté l’armée malienne d’un quelconque moyen aérien pour affaiblir les voyous armés du nord, Moro Mara se précipite à Kidal sans stratégie militaire adéquate ni pour sa propre défense ni pour celle du peu de fonctionnaires et de militaires maliens qui travaillent dans cette zone d’insécurité.
Les incapables ont tout de même la bouche toute ouverte et tout temps.
Ils ont promis “honneur et dignité” au peuple malien, les voilà avec l’ardoise du déshonneur la plus grande et la plus dégueulasse du monde autour de leurs cous.
Toute honte bue ils commencent à démissionner comme une glace qui fond au soleil.
Et un et deux sont déjà partis.
Mais l’apôtre de l’incapacité, le Moro Mara du mensonge d’état résigne toute démission et ose encore regarder les maliens en face alors qu’il n’a plus aucune solution pour Kidal.
Il patauge, il nage dans ses mensonges et croit qu’il nous impressionne alors qu’il n’amuse même pas la galerie.
Il a déjà la lourde responsabilité d’avoir sacrifié des dizaines de fonctionnaires et militaires maliens dans sa folie de mégalomane coincé sans vision et sans stratégie sur Kidal.
Il prétend être un héros alors qu’il n’est même pas un héron sinon il allait voir de loin comment faire pour vaincre les bandits armés dans Kidal.
Cet adepte de l’échec tout chaud et tout cru, se pavane encore façon “Youri Yari” en digne premier menteur alors que nos familles sont endeuillées par sa folie d’incapable invétéré.
Mara must go!
He must also respond to our justice.
IBK also must respond to our justice after his presidential term in Mali.
Car la tragi-comédie qu’ils jouent à Kidal et au sommet de l’état malien ne nous fait pas marrer du tout.
Wa salam
negosier avec qui encore?? quelqun qui tue les membres d'administration il vas negosier avec qui ? les Militaires?? :
VOUS REGRETTEREZ BOUBEYE !
CAR IL A ESSAYE D EQUIPER L ARMEE DE L AIR
LA FRANCE ET LA CRISE UKRAINIENNE ONT TOUT COMPLIQUE
Pour s’équiper en appareils de combat aériens, le Mali s’est adressé à plusieurs pays européens. Les Pays-Bas, la Belgique et la Grèce se sont montrés favorables à la demande malienne. La Grèce était la plus enthousiaste à vider ses hangars et à vendre à vil prix de vieux mais efficaces hélicoptères au Mali. « La France y a mis le pied », nous affirme une source militaire qui révèle que la France a agi au niveau de l’Union Européenne pour que la Grèce obtienne une compensation financière de la perte d’argent frais que lui causait l’embargo français sur le Mali.
Le pays de François Hollande a également usé de son influence auprès de Bruxelles et des Pays-Bas pour renvoyer aux calendes grecques (c’est le cas de le dire !) toute livraison d’avions et d’hélicoptères au Mali. Selon des connaisseurs du dossier, le seul pays susceptible de livrer est la russie.
Arretons les petits calculs, les languages codes. Bien vrai que l’intervention francaise a ete appreciee par beaucoup, le fait de donner un statut special a Kidal commence a effacer l’eclat de tout ce qui a ete accompli. Tous les groupes armes MNLA, MAA, islamistes, djihadistes, traficants, etc… bref, tous les groupes qui cohabitaient au Nord avant l’intervention francaise sont representes a Kidal. SERVAL est sur place, assez equipee et assez informee, elle le sait. Cela va sans dire, le gouvernement francais le sait. Mais l’admettre ouvertement et clairement n’est pas facile sachant qu’ils sont en partie responsables de ce probleme. De nos jours, le fait est indeniable et commence d’ailleurs a imposer quelques ajustements.
Vivement une solution durable et inclusive a toutes ces crises partout dans le monde.
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