Au Mali, la Minusma accusée d’immobilisme

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Au Mali, la Minusma accusée d’immobilisme
Des soldats chinois en poste à Gao au sein de la Minusma.
RFI/David Baché

Au Mali, à la suite des récentes attaques contre les convois de la Minusma, contre le camp de la force onusienne à Kidal, l’armée française est critiquée, accusée notamment d’avoir mis fin à l’opération Serval et d’être moins active dans le nord du pays. Malgré cette recrudescence des actions jihadistes, l’armée française se défend.

À Kidal, la Minusma a renforcé les check-points du camp, amélioré les miradors, bref, revu les mesures de sécurité de proximité. « Nous gardons le moral, car nous avons évité le pire, nous restons dans le camp », explique un soldat de la force onusienne. « Leur base a été attaquée, mais ils ne réagissent pas, on ne comprend pas », raconte un commerçant de Kidal.

À Paris, l’état-major fait une analyse quasi similaire : « il y a 40 soldats français à Kidal, les casques bleus sont 1 200, faites le rapport », explique un cadre de l’armée française qui poursuit « pour sécuriser cette zone, il n’y a pas le choix, il faut multiplier les patrouilles, quadriller le terrain. De notre point de vue c’est la mission de la force de l’ONU ». À la suite de l’attaque du camp à la roquette, l’armée française a envoyé des hélicoptères pour survoler la zone, trouver les points de départ de tirs.

Ces derniers temps, la Minusma a également mis en avant les problèmes de matériel pour expliquer le peu de missions. Selon nos informations, des blindés, des véhicules antimines et des pick-up puissants sont disponibles dans le camp de Kidal. Une habitante de Kidal conclut : « ils s’appellent les soldats de la paix, mais on ne les voit même pas en ville et ils ont sans doute peur d’aller en brousse »………… Lire la suite de l’article sur rfi.fr

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