Au Mali, des tests ADN pratiqués sur les chefs jihadistes tués

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Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le 5 mars à Paris. (Photo Bertrand Langlois. AFP)
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le 5 mars à Paris. (Photo Bertrand Langlois. AFP)

Objectif selon le ministère des Affaires étrangères : tenter de déterminer s’il s’agit des corps de Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeid.

Des tests ADN sont pratiqués sur des corps d’islamistes tués au Mali afin de déterminer s’il s’agit bien des chefs de guerre Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, a indiqué jeudi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur RTL.

 

«Nous savons qu’il y a pas mal de chefs parmi les plusieurs centaines de terroristes qui ont été tués» au cours des derniers jours lors des combats dans le massif montagneux des Ifoghas, à la frontière algérienne, a déclaré Laurent Fabius. «Pour les précisions sur les identités, il faut faire des vérifications très précises avec l’ADN, c’est ce que les services de l’armée sont en train de faire», a-t-il dit.

Militaires français et tchadiens sont engagés dans une opération contre les jihadistes réfugiés dans ce massif montagneux de l’extrême nord du Mali. «Des chefs terroristes ont été anéantis» dans ce massif, avait déclaré mercredi le président François Hollande, en parlant de«succès».

Le Tchad a annoncé la semaine dernière que ses militaires avaient tué les jihadistes Abou Zeid, haut responsable d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), et Mokhtar Belmokhtar, chef d’une branche dissidente d’Aqmi, mais Paris n’a pas confirmé.

 

«Nous aurons terminé le ratissage de ce massif au moment dont a parlé le président de la République», a par ailleurs affirmé Laurent Fabius, se référant à l’annonce de François Hollande sur le début de retrait des troupes françaises du Mali en avril.

«A partir d’avril, il y aura un début de décroissance des troupes. Ca ne veut pas dire qu’on va partir du jour au lendemain, il faut être très pragmatique, ça dépendra de ce qui se passe sur le terrain», a-t-il précisé.

«Bien sûr il ne s’agit pas de se retirer pour que les terroristes reviennent», a-t-il déclaré, soulignant qu’outre l’Adrar des Ifoghas, «il reste une poche importante de terroristes dans la région de Gao», où un militaire français a été tué lors de combats mercredi.

liberation.fr/

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