Les attaques de Kidal et de Goundam laissent penser que les djihadistes ont déjà un calendrier bien précis. Douloureux a été le réveil des Kidalois et Goundamiens, le jeudi 11 février dernier. Un double attentat a été perpétré à Kidal, bastion des rebelles de la CMA, et à Goundam, dans la région de Tombouctou.
Des roquettes ont visé le camp de la Minusma à Kidal, faisant six morts et plus d’une trentaine de blessés. L’attentat a été revendiqué par le Mouvement islamiste Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali. A Goundam, c’est dans une embuscade que les forces armées maliennes sont tombées, faisant trois morts et une douzaine de blessés. Il y a péril en la demeure, est-on tenté de dire. Puisque les djihadistes sont en train de mettre à exécution leurs menaces; eux qui, naguère, promettaient de s’attaquer aux intérêts de tous les Etats qui ont soutenu l’intervention militaire au Nord-Mali. Ce qui laisse croire qu’ils ont déjà leur calendrier et qu’après le Mali, bien d’autres Etats pourront faire l’objet d’attaques terroristes. A qui le tour donc ? En tout cas, avec des ennemis sans visage, qui sont partout et nulle part, il y a fort à parier que si rien n’est fait, ils feront de la sous-région ouest-africaine une géhenne bien plus insupportable que celle dont parlent les Saintes Ecritures. Car, faut-il le rappeler, la lutte contre le djihadisme ne peut être gagnée que si les efforts sont mutualisés et si les Etats acceptent de se donner la main. C’est ce que semble avoir compris le Nigeria, ce géant au pied d’argile, qui appelait le Niger voisin au secours dans la récente guerre qu’il a lancée contre la secte islamiste Boko Haram. Seule une synergie d’actions peut permettre de vaincre ou, du moins, d’affaiblir ces «illuminés» qui ne croient ni en Dieu ni au diable, et qui ont pour seul objectif de semer la terreur et la désolation sur leur passage. De toute évidence, ce qui vient de se passer à Kidal est la preuve, si besoin est, qu’aucun Etat n’est à l’abri de la menace terroriste. Au fait, le Mali, il faut le reconnaître, est quelque peu victime de sa situation géographique. La plupart de tous ses voisins vivent le péril islamiste qui fait qu’il est difficile pour lui de ne pas en subir les contrecoups. Il s’agit d’un côté de l’Algérie qui est constamment en proie aux actes terroristes, de l’autre le Niger qui fait face aussi à cette menace islamiste, tant par Aqmi que par le groupe Boko Haram. C’est dire que le Mali apparaît comme une île dans un océan de tempête qui, malgré tout, s’efforce, autant qu’il peut, de rester lui-même.
Paul N’GUESSAN
Après la fin de l’intervention française dans le nord, quels sont les pays qui ont gardé auprès d’eux les voyous sur le terrain pour leur permettre de retrouver les otages du moment? Toute solution est là et la cause de cette mascarade restera sans fin. L’horizon étant fixé,il suffit d’appliquer le scénario de backcasting pour le néocolonialisme éternel avec la complicité des Africains y compris les renégats Maliens. La seule solution sur notre territoire pour la paix, que tous les soient militaires pour égorger même le dernier coq.
Après la fin de l’intervention française dans le nord, quels sont les pays qui ont gardé auprès d’eux les voyous le terrain pour leur permettre de retrouver les otages du moment? Toute solution est là et la cause de cette mascarade reste sans fin. L’horizon étant fixé,il suffit d’appliquer le scénario de backcasting pour le néocolonialisme éternel avec la complicité des Africains y compris les renégats Maliens. La seule solution sur notre territoire pour la paix que tous les soient militaires pour égorger le dernier coq.
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