Dans un communiqué, le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué qu’«environ 31.000 personnes ont été obligées de fuir, au cours des deux dernières semaines, la plupart dans la région de Tombouctou, suite à une escalade d’attaques par des groupes armés». 500 personnes, selon le communiqué, ont traversé la frontière vers le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso. Le HCR annonce des chiffres plus importants de déplacements de populations et de réfugiés (15.000). Selon des témoins, après l’assassinat, vendredi dernier, de l’élu local, Mohamadou El Maouloud Ag Mohamadoun, sur un site de déplacés, à Halima, localité située à une centaine de Kms de la ville de Tombouctou, beaucoup de personnes ont fui la zone. Des localités de Tombouctou, Goundam, Rharous, sont en train d’être désertées par des populations qui cherchent à préserver leurs vies face aux attaques récurrentes de la CMA. Le président du Ramat, Abdoulaye Macko, nous a fait savoir, dimanche dernier, que, « dans le cercle de Goundam, il n’y a pratiquement pas de sécurité. Les gens sont rançonnés, tués, chassés, d’un village à l’autre. Des villages entiers se sont déplacés à l’intérieur du cercle pour aller dans d’autres villages ou dans les grandes villes. » L’Association pour le développement du cercle de Goundam, signale que les conséquences directes des exactions à Goundam poussent les populations à se déplacer massivement vers les camps de réfugiés de la Mauritanie, vers les localités du sud ou vers les centres urbains. Face à cette violence aveugle de la CMA, les populations sont désemparées.
B.D.
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