Attaques à répétition un peu partout dans le pays : Iyad Ag Ghaly, protégé de la France ?

De Kidal aux fonds fins de Ségou, à la périphérie de moti (Mopti), en passant  par le sud  (Kadiolo et Kolondièba), il ne se passe plus une seule semaine, sans que les groupes terroristes,  curieusement très proches d’Ansardine d’Iyad, ne sèment la mort et la désolation dans notre pays. La France, la seule force présente à Kidal, sait pertinemment ce que ce jihadiste autoproclamé fait comme dégâts et connaît son sanctuaire, même si elle ne fait absolument rien pour l’arrêter. Aujourd’hui, plus personne n’est dupe.

La France a traqué avant de tuer Wadoussène non pas qu’il était juste un terroriste agissant contre les intérêts de la république du Mali, mais perçu et étiqueté comme un vulgaire preneur d’otages français. C’est la raison pour laquelle, elle s’est investie dans la traque et l’arrestation de Wadoussène dans les massifs kidalois. Qu’est- ce qui l’empêche (la France),  de prendre aujourd’hui  en chasse Iyad Ag Ghaly pour le neutraliser. Seul maître sur le vaste Sahara malien, la France à Hollande sait tout ce qui s’y passe.  Et,  elle sait également là où Iyad Ag Ghaly se cache. Une manière de pourrir le climat, fragiliser la gouvernance locale, la garder entre ses mains à elle, pour  finir à la réduire au rang d’otage. Notre manière à nous de voir la chose, n’étonne personne non pas chez nous au Mali, mais dans le reste du continent pour la simple raison que la même France est perçue comme complice de Boko Haram, au Tchad, au Cameroun et au Nigeria.  Une bien curieuse façon d’affaiblir nos pays. Pourquoi, la France et les USA, à travers Ansardine  d’Iyad, Boko Haram d’Aboubacar Shekou et Daesh de Mahmoud Bagdadi, travaillent ils à ça ? Lundi dernier seulement, le cercle de Gourma Rhaouss (Région de Tombouctou) a été attaqué par des islamistes, le bilan provisoire est de 10 soldats maliens tués selon nos sources dans la ville de Rhaouss.

Bargondaga Cissé

Attaques terroristes au sud.
L’axe Mariko- Aya – Iyad ?

Les attaques terroristes visant le sud du Mali et perpétrées par des hommes d’Iyad Ag Ghaly, dans les cercles de Kolondièba et Kadiolo, seraient des représailles en rapport à la détention du Capitaine Amadou Aya Sanogo, le chef putschiste très proche d’Oumar Mariko de la SADI.

Sur la supposée implication de Mariko dans cette autre affaire, nous étions les premiers à donner notre avis, même si cela en son temps, avait valu  à notre directeur de publication une bonne levée de bois verts depuis Djelibougou. Que va-t- il se passer maintenant, lorsque l’on sait  que le nom d’Amadou Aya Sanogo est régulièrement cité dansces attaques au sud du Mali. Nous étions dans le lot de ceux qui ne comprenaient pas  le sens et la portée des attaques jihadistes dans le sud malien et singulièrement dans le cercle de Kolondièba. C’est pourquoi, dans une de nos dernières parutions, notre directeur publiait un article intitulé : « Pourquoi, Fakola, le village de Mariko ? ».  Le papier en son temps avait diligenté un show radiodiffusé sur notre organe et sur son directeur, depuis Kayira à Djelibougou.  Comme l’adage bamanan le dit si bien, « longue que soit la nuit, le jour viendra ». Et bien voilà, de source sécuritaire digne de foi, il nous reviendrait que, les attaques perpétrées dans le sud malien, notamment dans les cercles de Kadiolo et Kolondièba, viendraient en représailles à la détention du capitaine Amadou Aya Sanogo. Ainsi,  selon notre source, ces informations proviennent de confidences de terroristes arrêtés. Selon ces crapules, l’arrestation et la détention du véreux capitaine de Kati, serait  la seule et unique explication des attaques perpétrées dans les cercles de Kolondièba et Kadiolo. Vrai ou faux, dans tous les cas, personne ici au Mali, n’ignore des accointances politico- militaires entre Oumar Mariko, Amadou Aya Sanogo et Iyad Ag Ghaly !

Haman Khadra

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