Attaque de Nampala : Les non-dits !

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Les islamistes d’AQMI n’oublieront pas de sitôt l’attaque barbare qu’ils ont perpétrée contre la base militaire malienne de Nampala, située à la frontière  mauritanienne.  Selon, des informations recueillies sur place, ce sont  les cuisiniers  qui fournissent le lait du petit déjeuner aux militaires qui ont aperçu  sur la route de Diabali  des djihadistes  qui  se sont déguisés en berger.  Sous leurs boubous étaient dissimilés des armes.  Un autre groupe qui faisait semblant  de guider des ânes venaient en sens inverse. Ils étaient environs une quarantaine. Le  flair du militaire avait presque capturé la manœuvre. Quand ils ont su que les militaires ont compris leur manœuvre, ils ont ouvert le feu. Calmement les militaires ont pu se regrouper et organiser la riposte. Face à la puissance de feu des forces gouvernementales, ils n’ont eu d’autres choix que de prendre le large. Avant de fuir ils ont pris soin de crever  les pneus de certains  véhicules et  ont déréglé certains engins pour empêcher toute poursuite. Les militaires ont pris les trois véhicules en état de marche, une course poursuite s’engagea  entre soldats et terroristes. Submergés par le nombre des assaillants les militaires se sont repliés sur la base. Faut-il le signaler face à la témérité  de l’armée ils sont parvenus à recevoir des renforts qui étaient dans des véhicules dissimulés.    C’est justement avec l’aide de  ces véhicules   que les terroristes qui sont venus à pied ont pu fuir. Des renforts militaires sont venus de Léré et de Ségou pour renforcer leurs frères d’arme de la base de Nampala. Ainsi, ensemble, ils ont organisé une vaste campagne de ratissage qui a donné le résultat suivant : deux motos Sanili récupérés ainsi que deux  Kalachnikovs. L’armée mauritanienne comme à son habitude n’a pas fait grand-chose sinon, elle aurait pu intercepter la bande.

En tout les cas, l’attentat contre le journal satirique ‘’Charlie Hebdo’’ à Paris vient rappeler que les terroristes peuvent frapper n’ importe où surtout dans des pays fragiles comme la Mauritanie. Ce pays au nom  du droit de poursuite a effectué des opérations   en territoire malien et en son temps elle a mené une opération conjointe avec l’armée malienne, baptisée « Benka » dans la forêt  classée du  Ouagadou.  La France de son côté  doit intensifier les reconnaissances aériennes  pour éviter d’autres attaques de ce genre.

Badou S.Koba

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