Une source proche du chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga avait auparavant affirmé à l’AFP qu’"au moins 20 militaires" maliens avaient été tués.
Dans un communiqué reçu par l’AFP, "le ministère de la Défense informe les populations que dans la matinée du 20 décembre, le poste militaire de Nampala (500 km au nord-est de Bamako, ndlr) a été attaqué par une bande liée aux narcotrafiquants. Bilan: Côté forces armées et de sécurité: 9 morts et 12 blessés; côté assaillants: 11 morts et de nombreux blessés".
Interrogé par l’AFP, un responsable malien du ministère de la Défense a affirmé que par le vocable "bande armée liée aux narcotrafiquants", il fallait comprendre que les +assaillants+ étaient venus à bord de véhicules formellement identifiés comme ceux appartenant à des trafiquants de "drogue". "Nous étions en train de rechercher ces véhicules, donc ceux qui sont venus à bord sont forcément liés au trafic de drogue" a poursuivi la même source.