Suite à l’attaque complexe qui a ciblé ses casques bleus le 18 mai au nord d’Aguelhok, la Minusma a immédiatement constitué une équipe d’enquête interne pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette attaque. Y compris celles relatives à l’arrestation des trois suspects et du décès de l’un d’entre eux qui a perdu la vie le 19 mai dans les heures ayant suivi son arrestation.
Les parents de la victime dénoncent depuis hier un mauvaisement traitement ayant entraîné la mort. Sur les antennes de RFI, l’un des deux survivants a témoigné. Il a entendu des coups de feu. Paniqué, le troupeau qu’ils conduisaient se disperse. Il voit même des animaux tomber. Et puis, ils sont tous trois arrêtés. Violemment. Lui sera attaché aux mains. “Mon père, battu à coup de crosse, tombe avant d’être brutalement relevé”, témoigne-t-il. Des coups de crosse, il en a également reçu, selon ses déclarations.
Il se souvient également qu’un soldat tchadien leur demande de reconnaître qu’ils sont parmi les auteurs ou les complices de l’attaque qui a fait cinq morts dans leurs rangs. Sa réponse : “Nous ne sommes que de pauvres bergers, mais c’est vrai que nous avons vu des hommes armés à moto quitter l’endroit de l’attaque”.
Il ajoute : “Après tout ça, les militaires nous ont emmenés. Mon père vivait toujours. Après, j’ai appris qu’il (était) mort”. Et nos confères d’ajouter que son père, Almoustapha Ag Intisniyiken, était un homme sans histoire. Une affaire qui risque de faire un grand bruit, car les Tchadiens qui ont perdu 5 hommes dans l’attaque en question, pensent bien de mal de l’ONU.
Les Tchadiens se sentent abandonnés
Alors que le coût financier de l’intervention au Mali reste difficile à évaluer, la presse tchadienne dénoncent que les soldats tchadiens de la Minusma continuent de perdre leurs vies. Selon nos confrères du Journal du Tchad, trois ans environ après son intervention au Mali pour lutter contre les groupes extrémistes, le Tchad continue de payer un lourd tribut, tant sur le plan humain que financier.
Et toute la communauté internationale a reconnu que l’intervention du Tchad au Mali, au début de l’année 2013, a marqué un tournant dans la lutte contre les groupes armés du Nord qui voulaient se déverser vers le Sud.
Bien que des partenaires aient promis de soutenir le Tchad, le pays continue de subir le coup. Le financement de beaucoup des projets est suspendu. Des chantiers sont à l’arrêt avec comme conséquence directe des employés mis au chômage.
Sur le plan financier, certains partenaires économiques et financiers du Tchad se sont engagés à lui apporter un appui budgétaire de 71 milliards F CFA (environ 142 millions USD). Le représentant de la Bad, Cyr-Michel Djiena Wembou, avait promis que cette année 2016, le Tchad bénéficiera d’une aide budgétaire plus consistante.
Pour faire face à la crise économique, le gouvernement tchadien a adopté une série de mesures pour sortir de la crise financière dans laquelle est plongé le Tchad. Mais, la situation du pays reste encore difficile. En attendant les résultats de l’enquête ouverte samedi par la Minusma, on sait d’ores et déjà que cette affaire met l’ONU entre le marteau et l’enclume.
M. C.A.
We have to before grave consequences are endured acknowledge short comings in MINUSMA management where they exist. It should have been seen long before the attack MINUSMA was taking cost efficient warriors life saving steps by failing to cleanse travel routes of hostile parties plus equipping friendly parties with reliable communication equipment which would provide for them at any moment to inform MINUSMA of the presence of hostile or/plus foreign parties plus their whereabout. Knowledge of such conditions give MINUSMA a more accurate depiction of where plus how to deploy its warriors thereto limiting the likelihood of guerilla attacks of terrorists being successful plus MINUSMA warriors life taking. As it is MINUSMA management style is not only costing valuable lives it appear absolutely idiotic. Whoever in charge need to get real or retire.
There failure only encourage the terrorists to attempt more bold acts with a likelihood of success being great. Please whoever in charge retire? Keep it real. Peace piece. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.
Mon Frère KANKAN,
Il va falloir que vous essayiez á “postez” en français parce que:
1- L´anglais que vous utilisez n´est destiné qu´á une minorité et au Mali c´est la masse qui végète et si elle ne comprend pas de surcroît votre message, alors il n´y rien á espérer…
2- Même le français supposé être la langue officielle n´est ni parlé ni écrit et ni compris par pas mal de Maliens…
3- La plus part des internautes, non représentatatifs d´ailleurs, font la démonstration chaque jour en passant d´un buzz á un buzz, tenus plutôt aux slogans et non á la pensée, ce qui est aujourd´hui ne l´est plus demain et aprés demain c´est autre chose…
TOUT peut arriver dans le nord les poseurs des mines çà peut-être berger et l’attaque aussi les pauvres bergers ils peuvent être terroristes ou complices à KIDAL et sa région trop des criminels là-bas je soutien sans resserve l’armée tchadienne sur sa mission.
Attaque du 18 mai à Aguelhok : Grave accusation contre les militaires tchadiens
Par L’Indicateur du Renouveau – 27 Mai 2016
1 – L’Adrar des Ifoghas, c’est 250 000 km2 environ…
2 – Un des massifs montagneux du Sahara comme l’Aïr, le Hoggar et le Tibesti…
3 – Une région jonchée d’empilements granitiques sous la forme de blocs très érodés…
4 – Les Vallées y sont larges et peu encaissées…
C’est ici que le corps expéditionnaire tchadien a toujours évolué depuis son arrivée au Mali en 2013 avec des pertes importantes en vies humaines:
– 22 février 2013: 38 soldats tués et 84 blessés dans la vallée de l’Ametettai! (La Croix, le Monde Afrique, Gouvernement Tchadien)
– 12 avril 2013: un kamikaze tue 4 soldats tchadiens et blesse 3 grièvement au marché de Kidal!
– 18 septembre 2014: 5 soldats tchadiens de la Minusma tués et 3 blessés par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule sur l’axe Aguelhok-Tessalit!
– 09 mars 2015:1casque bleu tchadien tués à Kidal par des tirs de roquette en compagnie d’un Français, d’un Belge, 3 Maliens (L’OBS et AFP)
– 18 mai 2016: 5 Casques bleus tchadiens tués et 3 autres grièvement blessés lors d’une embuscade… (BBC, RFI)
– 25 février 2016: un soldat mutin tchadien tue deux autres Casques bleus tchadiens! (JA)
– 1er mars 2016: 6 casques bleus blessés, dont 2 grièvement, lorsque leur véhicule heurte un engin explosif improvisé sur l’axe Aguelhok-Tessalit, sans que le communiqué ne precise la nationalité des victimes (JA, RFI)
Alors on nous ressort toujours les mêmes scénarios du genre “un groupe d’assaillants, dont on ignore l’identité”, “d’actes criminels et laches” de “bergers qui voient plus de motos détalées que de troupeaux”, de “déstabiliser le pays et de porter atteinte au processus de paix en cours au Mali” etc. Sauf que des familles tchadiennes sont endeuillées à tout bout de champ!
A-ton pensé un instant à ces veuves et orphelins? Il va falloir que les 12.000 militaires sur place maintiennent la paix et la sécurité d’une manière ou d’une autre et de manière definitive!
“M.C.A” veuillez relire l’article avant de le publier. Merci.
Nos frère Tchadiens ont vraiment soutenu le Mali dans cette lutte, et on comprend leur colère. Quand on se fait mordre par une fourmi, toute fourmi se trouvant aux environs subit notre vengeance, c’est la nature de l’Homme. Nous regrettons la perte des militaires Tchadiens et demandons à Allah de les recevoir dans son paradis. Que le Tchad sache que nous maliens n’avons peut être pas d’argent pour venir en aide, mais nous lui serons reconnaissants à vie
Mais en même temps nous demandons aux frères de ne pas considérer tout le monde comme bandits, si non ce sera le désordre.
Comments are closed.