En recevant la communauté religieuse et les notables de Bamako, le vendredi 26 décembre dernier lors de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux, le président de
L’année 2008 s’achève dans quelques jours. Avec ses joies mais aussi et surtout ses peines et, au seuil de la nouvelle, le président de
De la paix, de la concorde, il en a été beaucoup question. Presque tous les intervenants ont fait des bénédictions pour qu’un climat de paix et de prospérité règne dans notre pays.
Le doyen Baba Niaré, au nom de la famille fondatrice de Bamako, a appelé ses compatriotes à cultiver l’esprit de l’entente et l’unité. Tout en fustigeant l’état de la justice dans notre pays, le président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, a demandé une meilleure implication de sa structure dans l’organisation du pèlerinage à
Se réjouissant du dénouement heureux de la triste affaire de Samaya, il a rappelé que la gestion des affaires foncières complexes et délicates peut être une source de problèmes sociaux, de l’éclatement de plusieurs familles. Il a formulé le vœu que les états généraux sur le foncier puissent mettre fin à l’humiliation de plusieurs familles condamnées à vivre longtemps les affres de la location. Tout en saluant la libération des otages nationaux et internationaux, l’Archevêque de Bamako a déploré les malheureux incidents de Nampala. ”Les élections municipales constituent un motif de préoccupation”, selon Mgr Jean Zerbo qui dénonce en outre des maux de notre société comme l’incivisme notoire, la dégradation de l’environnement, les trafics de toutes sortes, la corruption.
En réponse aux différentes interventions, le président de
Revenant sur la situation au nord de notre pays, ATT a laissé entendre qu’Ibrahim Ag Bahanga n’entend que le langage de la force. A l’en croire, le seul mobile des bandits armés est le trafic de la drogue. ”Bahanga est un va-t-en guerre. Il aura ce qu’il cherche”, a martelé le chef de l’Etat.
Chiaka Doumbia