Atrocités commises par les islamistes armés : Le CJSC-Nord monte au créneau

A la faveur d’une conférence de presse animée mercredi dernier à la Maison de la presse,  le Comité des Jeunes pour le Suivi de la Crise au Nord du Mali (CJSC-Nord) est monté au créneau pour saluer la résistance des jeunes de Gao. Cette conférence de presse était animée par le président du CJSC-Nord, Almamy Alphamoye Haïdara, en présence du Maire de Gao, Sadou Harouna Diallo et des membres de l’Association.

Face à la presse, le président du CJSC-Nord, Almamy Alphamoye Haïdara, a tenu à rendre un vibrant hommage aux leaders de la jeunesse de Gao pour s’être farouchement opposés à l’application de la charia par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) sur de présumés voleurs ou trafiquants d’armes. Il s’agit en l’occurrence d’Abdoul Malick Maïga, animateur d’une radio privée ;  de Hamma Touré et Ousmane Maïga, tous deux enseignants à l’Institut de Formation des Maîtres.

Le conférencier a dénoncé les actes de barbaries commis au Nord sur les personnes et leurs biens par islamistes armés. Ces  barbaries, affirme-t-il, portent sur la profanation des mausolées à Tombouctou, la tentative de destruction du tombeau des Askia à Gao, le fouettage d’une femme à Goundam et la lapidation d’un couple non marié à Aguel Hoc…

Le Comité condamne avec la dernière rigueur ces exactions et recommande aux autorités compétentes du Mali ainsi qu’aux chefs d’Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest de ne procéder à aucune négociation, sans l’implication pleine et entière des Mouvements de jeunes du nord de notre pays. Ce, avant de lancer un appel à l’opinion nationale et internationale à prendre les mesures idoines qui s’imposent pour permettre au Mali d’aller vers une résolution définitive de cette crise qui n’a fait que trop durer.

A en croire  le président du CJSC-Nord, son Association s’oppose fermement à toute idée d’application de la charia au Mali. Il a saisi l’opportunité qui lui était offerte pour dénoncer les agissements barbares et inhumains du Mujao, d’Ançar Eddine et d’autres groupes rebelles, qui sont contraires aux normes de l’Islam.

Basile ESSO

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