Il y a deux ans, les deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, étaient assassinés près de Kidal, dans le nord Mali. L’information judiciaire en cours n’a pas encore permis d’arrêter leurs assassins. La semaine dernière, le gouvernement a annoncé la déclassification du dossier.
Le 2 novembre 2013, les corps de Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient retrouvés dans le désert. Enlevés un peu plus tôt dans la ville de Kidal, dans le nord-est du Mali, par un groupe d’hommes armés, les deux journalistes de RFI ont été assassinés alors qu’ils effectuaient leur deuxième mission dans la région.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué leur assassinat. En novembre 2013, le procureur de la République de Paris, François Molins, avait indiqué que l’homme soupçonné d’avoir planifié l’enlèvement des deux journalistes, Bayes Ag Bakabo, était un Touareg lié à Aqmi et un trafiquant de stupéfiants. Au printemps 2014, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour déterminer les circonstances du drame.
Malgré l’enquête en cours, celles-ci restent floues et leurs assassins n’ont toujours pas été arrêtés. Les familles, amis, confrères de Ghislaine et Claude attendent toujours les réponses. “Ne pas résoudre ces crimes, c’est les assassiner une deuxième fois”, a réagi Marie-Christine Saragosse, présidente du groupe France Médias Monde (RFI, France 24, MCD), lors d’une conférence de presse, organisée à Paris le 30 octobre.
L’association “Les amis de Ghislaine et Claude” se bat depuis un an pour connaitre la vérité. “Qui sont les tueurs ? Pour quels commanditaires ? Pourquoi les avoir tués ? Sont-ils réellement recherchés par tous les acteurs présents au Nord-Mali ? Ghislaine et Claude avaient-ils récolté des informations sensibles? Dans quelles circonstances ont-ils réellement été tués ?”, s’est interrogé Pierre-Yves Schneider, porte-parole de l’association.
Avec France 24
Que leurs âmes puissent reposer en paix !
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