La rédaction du journal Le Pouce a appris avec consternation l’assassinat à Kidal le samedi 2 novembre 2013 de nos confrères Ghislaine Dupont et Claude de la Radio France Internationale (RFI) par des écervelés touareg. A la famille des disparus et à la direction de RFI, la rédaction et la Direction du journal présentent ses sincères condoléances et prient pour le repos de leurs âmes.
Ces disparitions tragiques sont assez regrettables. Nous accusons les autorités françaises du fait de la politique ambiguë entretenue sur le cas de Kidal, qui est devenu, avec leur bénédiction, une zone de non droit. Ce qui est arrivé à nos confrères, est le résultat des comportements sournois des responsables français. Car, deux compagnies pouvaient en 30 minutes, mettre au pas les combattants qui refusent la présence des forces armées maliennes dans la ville de reconnaissance. De ce fait cette situation de Kidal est une insulte à l’endroit du Mali. Le langage mi figue mi raisin entretenu par la France, prouve à suffisance que les Français doivent revenir sur terre et comprendre que cette région ne saurait bénéficier du soutien et de la protection de l’Elysée.
Des massacres et attentats ont eus lieu dans cette région. D’innocentes personnes comme nos deux confrères ont laissé leurs vies. Faut-il continuer à entretenir la politique de deux poids, deux mesures dans cette région du territoire malien qui refuse à reconnaître les autorités légitimes et à accepter les représentants de l’Etat ? La France de François Hollande et son gouvernement doivent comprendre que rien ne sert de couvrir des irrédentistes. La force Serval doit accepter la rentrée de nos militaires.
Si les Maliens étaient présents, cet acte crapuleux aurait pu être évité. On ne comprend pas pourquoi des journalistes français en mission, n’aient pas été suivis par les éléments de la force Serval, chargée de la sécurité de la ville. C’est là le hic de cet assassinat odieux. Allah Le Miséricordieux vielle et veillera sur notre grand Mali contre ceux-là qui, malgré les honneurs reçus, continuent à se comporter en caméléons. Le Mali est un et indivisible. François Hollande doit comprendre qu’il ne sert à rien de protéger des apatrides. La France doit alors revoir son comportement à l’endroit du Mali. Et cela pour le bonheur de ses multiples ressortissants vivant sur notre sol.
SINALY
Ce papier est un tissu d’âneries. Il ne reflète en rien une réalité physique, politique ou sociale liée à un évènement donné, mais simplement l’opinion de son auteur.
Ce n’est donc pas de l’information véritable, comme on peut l’attendre dans un journal, car l’opinion est en deçà de la vérité.
Ce type de réaction empêche vraiment la presse malienne de décoller pour se placer -au moins- au niveau de celle de ses voisins.
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