“Arrangement sécuritaire autour de Ménaka” : Des hommes politiques se prononcent

25

Ils craignent pour la plupart que cela ne soit le point de départ véritable de la désintégration du Mali.

 

Dangers des engrais frelates importes : Mody N’Diaye appelle à la saisie et au retrait des engrais frelatés en toute urgence !
Honorable Mody N’Diaye

Mody Ndiaye (VRD) : Les germes de la dislocation de la nation malienne

“Notre inquiétude sur le caractère sincère de toutes les parties vient d’être confirmée. Les faits nous ont donné raison. Après le fiasco du 15 mai dernier, l’Etat vient de faire une autre grosse erreur dans le processus de retour de la paix, pour, dit-il, la cessation des hostilités à Ménaka. Pour la énième fois, il signe sans l’apport de tous les belligérants. L’acte prouve à suffisance, sans préjudice les failles dans la démarche du gouvernement que nous avons toujours décriée. Nous le disons et nous réaffirmons que ce document renferme les germes de la dislocation de la nation malienne. Au-delà du document principal, il y a deux autres documents qui sont signés par les parties, sans la Plateforme et le Gatia. Il y a des choses qui paraissent incohérentes pour moi. Pourquoi la CMA veut à tout prix  revenir à Ménaka ? La détermination des groupes armés cache une réalité bien triste : le manque de vision des autorités actuelles. En septembre 2013, quand on procédait à l’investiture du président de la République, il n’y avait d’hostilité. L’armée était déployée partout. Ce qui a facilité même la tenue des deux élections sur l’étendue du territoire. Mais, le gouvernement n’a pas mis à profit les atouts de la transition. L’Etat est le seul responsable du fait qu’on soit dans une situation de dégradation, d’affaiblissement de l’Etat face à cette question du Nord”.

 

Modibo Sidibé

Modibo Sidibé (Fare) : Ce document va nous conduire au pire

“Ce que nous avons connu dans notre pays de l’indépendance à maintenant c’est que vous êtes citoyens maliens de culture peul, bambara, dogon c’est-à-dire, citoyen malien avant d’être autre chose. Avec ce document, on va commencer à creuser les origines pour savoir qui est qui ? Toutefois s’ils peuvent bénéficier de la préférence ou s’ils ne peuvent pas bénéficier de la préférence. C’est nous conduire au pire. La République : c’est le garant, la citoyenneté et le patriotisme. La jeunesse qui est là, si elle ne croit pas à la justice, si elle ne croit pas à la démocratie, nous nous préparons de lendemain de violence. Donc nous veiller à ne pas brader  les valeurs de la République. Il ne faut pas qu’un jour que d’autres nous disent si on savait. Nous rejetons cette compromission”.

 

Oumar Mariko

Oumar Mariko (Sadi) : Le salut du peuple se trouve dans une IVe République

“Nous avons toujours estimé au parti Sadi qu’il n’y avait pas de dialogue entre les Maliens. Or, le dialogue est une chose fondamentale. Aucun accord qu’il soit signé à Bamako, à Alger ou à Paris n’aura pas de sens si les Maliens ne se parlent pas. Qu’ensemble nous puissions mettre fin à ce qui a été la déchéance de notre République. Ce qui se passe à Alger n’est pas le dialogue que veulent les Maliens. Il y a des échanges à Alger, mais c’est des dialogues sous les ornières de la communauté internationale. Moi, je parle du dialogue entre les Maliens. Donc pour nous, il y a eu dialogue ailleurs. Le parti Sadi est convaincu qu’aujourd’hui le salut du peuple malien se trouve dans une Quatrième République”.

Propos recueillis par Bréhima Sogoba

 

Commentaires via Facebook :

25 COMMENTAIRES

  1. Que le mali appel ce groupe de bandits .les soit disant ” milices auto defence qui sevicent à la raison. C ‘ est une conception très particulière laissent des souvenir odieux .ces gens incapables d assurer leur propre sécurité à l arrière du front “.percecutent les femmes et veillards .ou refusent de leurs octroyer le secour. ainsi la milice perd toute credibilité .sera consideré comme des semeurs de trouble .et le monde ne laissera pas faire .parceque cela se transformera en guerre civile .si le gouvernement ni prend garde. a moins ça ne soit une stratégie de guerre choisi. pousser ses propres citoyens a s entretuer c est de la désolaion.

  2. Les autorités maliennes sont effacées par leur incompétence et leur vices.
    Un groupe de bandits a eu raison d’elles puisqu’IBK est un jouisseur sans vision avec un gouvernement incompétent.
    Ils ont tout accepté par souci de conserver le pouvoir et leurs jouissance.
    Mais cette fois, IBK et son gouvernement de copains sont allés trop loin en vendant le Mali: prise en compte de toutes les doléances de la CEMA dans la mise en oeuvre, ce qui garantit leur application stricte contre la constitution, la souveraineté et l’unité du Mali.
    L’armée nationale, l’administration et le gouvernement seront embrigadés par les combattants et les membres de la CMA. L’armée au Nord sera constituée à 80% de nordistes touaregs, ce qui leur garantira le contrôle total du territoire au Nord et favorisera le narco-terrorisme et les crimes.
    Trop de pouvoir pour les présidents de région pour favoriser l’autonomie de fait des régions du nord avec autonomie de gestion, coopération étrangère, police, éducation, etc.
    C’est pire que le fédéralisme mais la guerre civile est inévitable car les populations se révolteront si ces mesures sont appliquées.
    Le vivre ensemble dépend des populations qu’IBK et ses suppôts essaient de manipuler pour accepter cette vente au profit de leurs assassins

    Peuple du Mali, ton jour de gloire est arrivé, ton honneur commande de te révolter pour déposer les traîtres qui te gouvernent, au prix de ton sang.
    Soundiata, Tiéba, Babemba, Fihroun, Sekou Amadou, Elhaj Oumar, Damonzon te regardent et attendent que tu sauve leur héritage.

    Le chat tué par la souris = IBK

  3. Les maliens se sont trahis en choisissant ibk le bourgeois c’est bien fait pour eux en voilà les conséquences oui le matin non le soir quelqu’un qui n’a plus la faculté d’analyse je ne partage pas les idées de mariko mais cette fois ci je l’approuve les maliens ont besoin de se retrouver de se parler au Mali pas ailleurs la médiation a fini avec la signature du 15 tout le reste doit se dérouler sur le sol malien ou est passé le DAMBÉ l’Algérie ne fait pas partie des 1240000km2 WY WY!!! Dieu sauve le Maliba

  4. Témoignage des familles des victimes relatif à l’exécution de six personnes à Tin-Hamma, le 21 mai 2015, par les Forces armées maliennes (FAMA) et la milice GATIA.
    Contexte
    En janvier 2015, des éléments de la milice GATIA ont voulu créer une base à Tin-Hamma (Cercle d’Ansongo – Région de Gao). Sachant que les populations locales ne seraient pas favorables à leur dessein, la base fut d’abord établie à Tikanéssiténe, un site d’exploitation de manganèse, à environ 18 Km de Tin-Hamma, puis à Tahaghla , à quelques 7 Km de Tin-Hamma. Des personnalités du GATIA, dont le général Elhadj Ag Gamou et Fahad Ag Almahmoud ont fait le déplacement pour établir la base (vidéo disponible).

    Le 16 avril 2015, un convoi de vingt-six véhicules du GATIA, sous le commandement de Abdorrahmane, un chef militaire du GATIA, est arrivé à Tin-Hamma. Toute la population de la communauté Kel Essouk de Tin-Hamma (jeunes, adultes, vieux, leaders religieux et communautaires) fut convoquée en réunion et sommée d’adhérer au GATIA. Les Kel Essouk, connus pour leur pacifisme, refusèrent d’adhérer au GATIA.
    Malgré ce refus, une base du GATIA fut installée quelques jours plus tard dans le village même de Tin-Hamma. Des personnes, essentiellement issues de la communauté Idourfane, adhérèrent au GATIA. Des hommes Peulhs, s’identifiant comme membres du Ganda-izo, ont été vus aussi dans la localité de Tin-Hamma, cohabitant avec le GATIA.

    Au mois d’avril 2015, des responsables politiques du GATIA dont Azaz Ag Loudagdag (président d’honneur du GATIA) et Fahad ag Almahmoud (secrétaire Général du GATIA) ont visité différents sites de la commune de Tin-Hamma sans venir au chef-lieu de la commune. Ils ont tenu plusieurs rencontres avec des responsables de la communauté Idourfane, notamment à Tahaghla.

    Le mardi 19 mai 2015, Hamad-Baye Ag Amouzer, chef militaire du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma, accompagné de Souleymane Ag Daoud dit “Handina” et Anoghmane Ag Almahmoud, combattants du GATIA, se sont rendus au domicile de Mohamed-Iknane Ag Mahmoud, directeur du second cycle de Tin-Hamma et membre de la communauté Kel Essouk et lui ont dit qu’ils voulaient organiser une réunion avec tous les jeunes de la communauté Kel Essouk en un endroit isolé. Il leur a répondu qu’une campagne de distribution de vivres par l’ONG ACF Espagne était en cours et occupait plusieurs de ces jeunes. Moussa Ag Mohamedoune, agent humanitaire de ACF, était en mission à Tin-Hamma pour cette distribution de vivres.
    Le mercredi 20 mai 2015, vers 8 heures du matin, des combattants de la CMA ont attaqué les positions du GATIA et du Ganda-izo à Tin-Hamma. Triste bilan : trois morts dont un combattant de Ganda-izo et deux civils (un homme et une femme).
    Vers 14 heures, les combattants de la CMA se retirèrent de Tin-Hamma, emmenant avec eux des prisonniers dont le chef politique de la base GATIA de Tin-Hamma, dénommé Saye Ag Ahmad, de la communauté Imghad, et des combattants issus de la communauté Idourfane. Ces personnes furent libérées, peu après, à 5 km au nord-est de Tin-Hamma.

    Dans la même journée du 20 mai 2015, vers 17 heures, après le départ des combattants de la CMA, un convoi de onze véhicules de l’armée malienne est arrivé d’Ansongo. Il comprenait des combattants du GATIA chassés de Tin-Hamma par l’attaque de la CMA. Tous les hommes de “teint clair” du village, vus par l’armée, furent réunis et cinq d’entre eux furent arrêtés. Il s’agit de :
    – Mohamed-Iknane Ag Mahmoud, directeur de l’école du second cycle de Tin-Hamma, Kel Essouk,
    – Hayballa Ag Babahmed, agent au centre de santé communautaire de Tin-Hamma, Idnanes, 
    – Lamana Ould Ghabidine, commerçant à Tin-Hamma, Arabe, 
    – Mhaymid Ould Ahmad, commerçant à Tin Hamma, Arabe, 
    – Almouner Ag Hamadou, commerçant de pièces détachées de motos, Dawsahak.

    Les deux Arabes, Lamana Ould Ghabidine et Mhaymid Ould Ahmad, furent relâchés par l’armée malienne le même jour au petit soir.
    Le commandant de cette unité armée malienne-GATIA, le commandant Mohamed Ag Oulamine dit “Idari”, de la communauté Imghad, exigea de Mohamed-Iknane Ag Mahmoud de faire deux enregistrements vidéo des messages dictés :
    – un premier enregistrement en langue tamasheq, devant un véhicule avec le drapeau du GATIA, faisant dire à Mohamed-Iknane Ag Mahmoud que toute la population de Tin-Hamma remercie le GATIA, adhère à ses idéaux et l’assure de son soutien constant.
    – un deuxième enregistrement, en français, devant un véhicule des FAMA (Forces armées maliennes), faisant dire à Mohamed-Iknane Ag Mahmoud que c’est grâce à l’armée malienne que la CMA a été chassée de Tin-Hamma et que les populations de Tin-Hamma sont reconnaissantes aux Forces armées maliennes.

    Les deux enregistrements ont été effectués par Mohamed-Oulamene Ag Ousmane dit “Ilbak”, un Lieutenant des Forces armées maliennes, détaché auprès du GATIA depuis son installation à Tin-Hamma en avril 2015.
    Après ces enregistrements, le commandant des FAMA, le commandant Mohamed Ag Oulamène dit Idari, ordonna à Mohamed-Iknane Ag Mahmoud de trouver un animal à abattre pour les militaires maliens et du bois pour leur cuisine. Ce qui fut fait. Mohamed-Iknane Ag Mahmoud fut alors libéré, ayant satisfait les exigences du commandant Mohamed “Idari”.

    Ce mercredi 20 mai 2015, aux environs de 21 heures, des hommes armés, dont cinq combattants du GATIA , originaires de Tin-Hamma, membres de la communauté Idourfane, sont arrivés au domicile de Mahmoud Ag Moussa (communauté Kel Essouk), imam de la mosquée de Tin-Hamma et promoteur de l’unique médersa de la commune. Il s’agit de :
    – Hamad-Baye Ag Amouzer, responsable militaire du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma, 
    – Aghawayli Ag Almoufasser, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Anoghmane Ag Almahmoud, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Sidi-Mohamed Ag Ghabass dit “Kalikatta”, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Mohamed Ag Ahna dit Dibirou, combattant GATIA à Tin-Hamma.

    Hamad-Baye Ag Amouzer a pris la parole et a intimé à Mahmoud Ag Moussa l’ordre de faire déménager toutes les familles de la communauté Kel Essouk du village de Tin-Hamma cette même nuit, avant le lendemain matin, en disant qu’il ne serait pas responsable de ce qui se passerait par la suite si cet ordre n’était pas exécuté.
    L’imam, Mahmoud Ag Moussa, a répondu à Hamed-Baye : “Comment pourrais-je faire déménager toute une population avant demain matin et vers où les emmener ?”
    Hamad-Baye lui a rétorqué “Partez à Kidal ou ailleurs, en tout cas, on ne veut plus de votre présence dans cette localité !”.
    Sidi-Mohamed Ag Ghabass dit “Kalikatta”, a aussi pris la parole pour insister : “Nous n’allons plus accepter que vous viviez ici !”
    L’Imam a répondu qu’il réunirait la population le lendemain matin pour leur faire part de ces nouvelles directives. Les hommes du GATIA sont repartis vers 22 heures.
    Ce même mercredi 20 mai 2015, deux réunions des combattants du GATIA eurent lieu dans la soirée chez Imma Ag Mada Mada, de la communauté Idourfane. C’est à l’issue de ces réunions qu’aurait été prise la décision de passer aux assassinats ciblés des jeunes de la communauté Kel Essouk. Auparavant, une autre réunion a eu lieu.
    Evènements du 21 mai 2015 (Exécution de six personnes)
    Vers 5 h du matin, le même groupe qui est passé chez l’Imam dans la nuit du 20 mai 2015 est revenu faire le tour, maison par maison, pour arrêter tous les hommes Kel Essouk.
    Ils se sont rendus au domicile de Mohamed-Iknane Ag Mahmoud , directeur du second cycle de Tin-Hamma et l’ont trouvé absent. En fait, ce dernier les avait vu venir. De sa cachette, il a vu et identfié les cinq qui étaient entrés chez lui. Il s’agit de :
    – Alhousseyni Ag Ahmayad, combattant du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma,
    – Aghawayli Ag ALMOUFASSER, combattant GATIA Idourfane à Tin-Hamma,
    – Anoghmane Ag ALMAHMOUD, combattant GATIA Idourfane à Tin-Hamma,
    – Ahmed Ag Ahmedou (combattant du GATIA Imghad),
    – Alkassoum Ag Tajoudene (combattant du GA8TIA Imghad).

    Le groupe s’est ensuite rendu aux domiciles des six autres jeunes Kel Essouk qu’ils ont appréhendés de force, en présence des femmes et des enfants en pleurs. Ces jeunes sont :
    – Moussa Ag Mohamedou, agent humanitaire de l’ONG Action Contre la Faim (ACF) Espagne, en mission à Tin-Hamma dans le cadre d’une campagne de distribution de vivres aux populations. Ses compagnons de mission étaient Souleymane Ag Almahmoud et Amadou Kelli ,
    – Ahmed-Mohamed Ag Mohamed, muezzin de la mosquée et enseignant coranique,
    – Mohamed Ag Mohamed-Ibrahim, enseignant à la médersa de Dorbel (Téra / Niger), arrivé le lundi 18 mai 2015 en provenance du Niger pour visiter sa famille,
    – Ismaghil Ag Ibrahim, éleveur à Tin-Hamma,
    – Ousmane Ag Taghlift, ancien élève,
    – Zey Ag Ibrahim, 13 ans, élève à la Medersa de Tin-Hamma.
    Les six personnes ont été appréhendées par un groupe comprenant :
    – Hamad Baye Ag Amouzer, responsable militaire du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma,
    – Aghawayli Ag Almoufasser, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Anoghmane Ag Almahmoud, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Sidi-Mohamed Ag Ghabbas dit “Kalikatta” combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Alhousseyni Ag Ahmayad dit “Baguidi” chauffeur du maire de la commune de Tin-Hamma, 
    – Souleymane Ag Daoud dit “Handina”, combattant GATIA à Tin-Hamma,
    – Ahmed Ag Ahmedou (combattant du GATIA Imghad),
    – Alkassoum Ag tajoudene (combattant du GATIA Imghad),
    – Un élément, non identifié, sans doute non originaire de Tin-Hamma. Certains pensent qu’il est soit un Peulh de la milice Ganda-izo présente à Tin-Hamma ou un élément de l’armée malienne présente aussi à Tin-Hamma au moment de l’appréhension des six personnes.

    Les six personnes ont été conduites jusqu’au bord de la mare de Tin-Hamma. Sur le chemin, elles ont été bastonnées. Des enfants curieux ont suivi cette scène avant d’être chassés.
    Arrivés au bord de la mare, Ils ont été ligotés avec leurs turbans, mains au dos. Ils ont continué à recevoir des coups de bâton, puis ils ont été exécutés par des rafales d’armes automatiques. Leurs corps ont été abandonnés sur place.
    Après l’exécution, plusieurs jeunes de teint noir dont Attaher Ag Nadarfa, Mohamed Ag Bilal, Almahmoud Ag Ekantal sont arrivés chez Mahmoud Ag Moussa pour lui dire que les six personnes venaient d’être tuées. Mahmoud Ag Moussa leur a demandé d’aller informer l’unité des FAMA présente au moment des faits à Tin-Hamma, dirigée par le commandement du commandant Mohamed Idari. Mahmoud Ag Moussa leur a dit de s’adresser à Almahmoud Ag Bilal, un jeune natif de Tin-Hamma, faisant partie de l’unité des FAMA arrivée à Tin-Hamma. Informé, Almahmoud Ag Bilal dit d’attendre qu’il fasse parvenir l’information à son chef de mission. Aussitôt informé, le chef de mission des FAMA, Mohamed Ag Oulamine dit “Idari”, ordonna à son unité de quitter immédiatement les lieux. En effet, quelques instants après, le convoi de l’armée malienne a été aperçu se retirant du village, sans venir faire le constat de l’exécution des six personnes.

    Des hommes du GATIA, Imghad, à bord de deux véhicules, conduits par Elmehdy Ag Ehya, sont arrivés sur le lieu de l’exécution. Ils ont couvert les six corps d’une bâche en présence de l’Imam, Mahmoud Ag Moussa. Ensuite, la Gendarmerie d’Ansongo, le CICR, la MINUSMA, Barkhane, la direction de ACF Espagne à Gao ont été contactés par les proches des victimes. Les gens ont attendu la MINUSMA jusque vers 15 heures. Puis voyant que les corps risquaient de se décomposer à la chaleur, l’imam Mahmoud Ag Moussa, décida, vers 16 heures, de procéder à l’inhumation des corps dans le cimetière de Tin-Hamma.

    Dans la soirée du 21 mai 2015, vers 22 h, les mêmes éléments qui ont commis le crime, sont revenus dans les familles de la communauté Kel Essouk, à la recherche de quatre autres jeunes de cette communauté. Deux de ceux ainsi recherchés, Aboulhouda Ag Mohamed, directeur du premier cycle de Tin-Hamma et Eghlass ag Mohamed, commerçant, étaient à Gao depuis le 19 mai 2015. Les deux autres sont Mohamed-Iknane ag Mahmoud, directeur du second cycle et Sidi Ag Almoghrib. Le premier a pu fuir juste après l’enterrement des six victimes ; le deuxième a été extirpé du village de justesse le 21 mai 2015.

    Le jeudi 22 mai 2015, suite aux menaces et intimidations persistantes de combattants du GATIA, les femmes et les enfants, traumatisés par ces événements, ont commencé à fuir à pieds le village de Tin-Hamma, abandonnant leurs biens. C’est suite à cela que les deux seuls hommes âgés présents, à savoir Mahmoud ag Moussa, Imam de la mosquée de Tin-Hamma, directeur de la Medersa et Aboubacrine Ag Abdoulaye, notable, ont décidé de quitter le village de Tin-Hamma qu’ils ont fondé au début des années 1980.

    Ils ont fait appel à leurs frères arabes de Tin-Hamma qui ont mis à leur disposition leurs véhicules pour transporter les familles jusqu’au village de Tassiga (20 km de Tin-Hamma), sur la route Ansongo-Niamey. Les familles ont été accueillies par le Maire de Tassiga, Mahamane Salia MAIGA, qui a assuré leur sécurité par la milice Gandakoy, de Tassiga à Ouatagouna, près de la frontière du Niger.

    Il est à noter que trois combattants du GATIA dont Ahmed Ag Ahmedou (combattant du GATIA Imghad) faisant partie de ceux qui ont exécuté les six personnes ont été vus par plusieurs femmes et enfants à Tassiga, le jour même de l’arrivée de ces populations à Tassiga (22 mai 2015) et le jour suivant. Ils étaient vraisemblablement à la recherche de certaines personnes. Ceci a motivé les populations à continuer rapidement vers le Niger, en dépit de leur intention d’attendre une mission de la MINUSMA qui devait se rendre sur les lieux du crime à Tin-Hamma et à Tassiga pour rencontrer les familles des victimes.

    Les familles des victimes ont entendu et déploré le communiqué du Gouvernement du Mali qui a nié l’implication des Forces armées maliennes dans ces exécutions sommaires.

    Les familles apportent un démenti catégorique par rapport au communiqué de la Plateforme du 25 mai 2015 faisant état de l’arrestation de trois jeunes Idourfane, auteurs présumés du crime, et qui auraient été remis à la gendarmerie en présence des notables Kel Essouk le 25 mai 2015. Aucun notable de la communauté Kel Essouk de Tin-Hamma n’était présent ce jour-là à Ansongo ou à Gao. Le démenti concerne aussi la négation de l’implication des milices du GATIA dans ces exécutions et, également, la présentation de ces crimes comme un “règlement de comptes” entre les communautés Idourfane et Kel Essouk. Il s’est même avéré que certains leaders de la communauté Idourfane sont aussi touchés que leurs frères de la communauté Kel Essouk comme en témoignent leurs déplacements du village de Tin-Hamma et la visite qu’ils ont rendu aux familles Kel Essouk réfugiées au Niger.
    Ayant appris que son agent Moussa Ag Mohamedoune dit “Soulay” figurait parmi les six personnes exécutées à Tin-Hamma, l’ONG Action contre la faim Espagne a déclaré la suspension provisoire de ses activités dans la région de Gao.

    Toutes les familles de la communauté Kel Essouk, contraintes de quitter Tin-Hamma, sont arrivées au Niger où elles ont été accueillies par les autorités locales d’Ayorou et des Organisations internationales (HCR).

    le 25 Mai 2015

    • Soulard va te faire foudre. Cela ne va pas cacher k plus de 90% du nord mali ne veulent pas CMA. Alors k faire de cette population majoritaire du nord? Les forcer a vous suive? Croit moi ils vont pas vous laissez faire. ca prendra le temp kil faut ce jour va venir et cette population va vous boutez dehors de chez eux.

  5. Vous pouvez tout dire en cherchant à accuser d’autres à la place de IBK, mais cela ne va pas marcher
    Qu’est ce qui reste à IBK et ses supporteurs débiles qui n’aiment pas le Mali comme lui, c’est de partir s’il lui reste un brin de dignité, il a trahi tous ses alliés, depuis Boue le grand trafficant de Nioro, au grand con de Sanogo, maintenant c’est le tour de Gattia et du Mali d’être vendu a l’ennemin a vil prix par l’homme de la situation.
    Une bande de délinquants, trafiquants de drogue, d’armes et d’être humain qui arrive à plier “je ne me mets pas au niveau des rebelles” et qui est tombé plus bas que ces délinquants rebelles en vendant notre patrie .
    puisse le bon Dieu trouver des voies et moyens de nous protéger de IBK en le faisant quitter la tête de notre pays
    Ou sont les O SC qui ont battu le pavé pour soutenir le 1er Accord d’Alger, qu’est ce qu elles attendent pour protester contre ce marchandage indigne ?pourquoi restent elles silencieusesdevant de telle forfaiture? Ont elle choisi leur camp?celui de la honte et de l’indignité .
    Au moment où le Digne fils quittait le pouvoir, le drapeau malien flottait partout sur toute l’étendue du territoire de notre patrie, et même pendant la transition, mais il a fallu que IBK qui n’est trimbale que par sa grand soif de voler de l’argent du peuple
    Tout peuple mérite le président qu il se donne
    Maliens vous n’avez rien vu e,ncore, il vous reste encore 3 ans d’enfer d’humiliation, de trahison, et de vol et brigandage a subir,
    vous l’avez cherché et vous l’avez eu en plein au visage

    • Vous vous attardez sur des détails enfantins.
      Nous avons besoin de vos arguments pour une résolution plus lointaine du conflit.
      Pleurnicher en racontant que tel devrait rester à Kidal,tel autre à Menaka ou à Bamako nous importe peu.Que feriez vous à la place IBK?Vous n’avez aucune idée!

  6. Il n’y a pas eu de decisions equitables.Kidal et Menaka auraient dud etre traites avec les memes mesures de guaranties.Il n’y a pas de securite a Kidal.Pourquoi faire du tintamarre a propos de Menaka.La Communaute Internationale a l’air de dire que Menaka appartient au territoire CMA.Si on poursuit un processus de pacification,c’est le moment de prendre des decisions courageuses en application des resolutions du Conseil de Securite.Le Conseil de Securite a demande le cantonnement,la desarmement et la demobilisation.L’avenir des rebelles ne peut etre decide qu’apres la paix retrouvee.Ce qui se passe maintenant est rempli de contradictions,de changement brusque de positions deja prises,et de destruction d’une paix qui se construisait sur base du consensus.Ici on veut prendre le Mali par surprise,on veut proteger de vrais criminels.On ne fait pas la paix avec des criminels!

  7. Karamogo, vous êtes vraiment coincé car vous n’étiez pas habitués à l’effort mais de la facilité, désolé ce temps est révolu, il n’y aura plus la liste de LOBO, pas non les jeunes du mouvement citoyen. Il faut en remettre à Dieu et au travail qui reste la seule réalité du moment les petits enragements sont terminés. Démissionner c’est ce que vous voulez mais il ne le fera jamais car il sais bien que les 77% qui l’ont porté au pouvoir que nous sommes là, toujours là derrière lui.

    • je fais parti des 77% et, dieu m’est témoin, je considère que c’est la plus grosse bêtise que j’ai eu à commettre dans la vie. Quand on pense que la France vient nous faire libérer des assassins de citoyen malien pour sauver la vie d’un seul citoyen français et pendant ce temps que font nos “autorités” ? Ils laissent à la merci d’une bande de desperados, la vie de centaines de maliens (les habitants de Menaka), il y’a de quoi avoir honte d’être dirigé par des incapables, des personnes sans envergure, des hommes sans parole d’honneur qui disent ‘On ne me trimbalera pas” pour mieux courber l’échine devant des vas-nus pieds. Pauvre Mali. Pourquoi c’est toujours l’Etat malien qui doit céder?

      • Tintin!
        Vous êtes garçon ou fille?Vas sauver les populations de Menaka au lieu de t’en prendre aveuglement aux autorités.
        Prochainement,on aura pas besoin de votre voix pour être élu Président du Mali.
        Nous faisons confiance à nos autorités.

  8. l’heure est grave pour nous maliens. Allons nous assister impuissant à la partition de notre pays par Mr 77% et son entourage?
    Mr 77% un peu de considération pour ce peuple qui t’a porté au pouvoir , il est tout simplement temps, Mr 77% de dire la vérité même si vous aucune considération pour lui en lui avouant votre incapacité notoire à diriger le bateau MALI en rendant le tablier pour qu’enfin les MALIENS puissent avoir.

  9. Mylmo avait mis les puces dans nos oreilles malheureusement nous avions les tympans cassés . Par les policiers vieillissant.

  10. Bonjour,
    Félicitations à la médiation internationale et aux parties prenantes Maliennes d’avoir établi le consensus et d’avoir signé les deux documents historiques issus des rencontres, qui ont eu lieu à Alger du 25 Mai 2015 au 05 juin 2015, pour la préparation de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

    – Le premier document porte sur les conclusions des consultations sur la préparation à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, issu du processus d’Alger.

    – Le second document porte sur les arrangements sécuritaires pour une cessation des hostilités sur le terrain.

    Après avoir paraphé le projet d’accord d’Alger, la CMA (Coordination des Mouvements de l’azawad), n’avait pas signé, le 15 Mai 2015, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, car, disait-elle, ses aspirations n’avaient pas été prises en compte.

    Un des objectifs des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, organisées par la médiation élargie, du 25 Mai au 05 Juin 2015 à Alger, est d’étudier la possibilité de prise en compte des aspirations de la CMA pendant la mise en œuvre de l’accord.

    Naturellement, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, signé le 15 Mai 2015 à Bamako, n’a pas été modifié et ne sera pas modifié.

    Plusieurs aspirations de la CMA seront prises en compte partiellement pendant la mise en œuvre de l’accord et d’autres n’ont pas été retenues telles que la création d’une fédération ou confédération, la création d’une assemblée interrégionale et les quarante pourcent du budget de l’Etat par an, sur vingt ans, qu’elle souhaite que l’Etat alloue aux régions du nord.

    La conférence d’entente nationale (article 5 de l’accord) qui sera organisée, plus tard, examinera la demande de validation de l’azawad comme entité géographique, politique et juridique.

    Ces deux documents (prise en compte des aspirations de la CMA pendant la mise en œuvre de l’accord et les arrangements sécuritaires pour une cessation des hostilités sur le terrain) ne mettront pas en péril la souveraineté des régions et celle du Mali.

    Vous trouverez ci-dessous la lettre ouverte complète adressée a Président, aux Maliens et à tous les partenaires :

    http://www.maliweb.net/contributions/mise-en-oeuvre-de-laccord-dalger-prise-en-compte-de-certaines-aspirations-de-la-cma-et-sauvegarde-de-la-souverainete-1002762.html

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : Webanassane@yahoo.com
    TEL 78 73 14 61

  11. Trois intervenants , trois hommes politique , s’il faut les noter je donnerai 9/10 à Modibo Sidibé , 8/10 à Oumar Mariko et 5/10 à Mody Ndiaye

    Je m’explique , si je donne la meilleure note à Modibo Sidibé , c’est qu’il me parait le plus sincère dans ses inquiétudes qui sont réelles.
    Il n’est pas dans une opposition stérile partisane et politicienne. Ses inquiétudes évoquées sont celles de la grande majorité des maliens. La base de toute révolte est l’injustice , en plus si cette injustice est institutionnalisée , il y a des raisons de se faire des soucis.

    Si je donne une bonne note à Oumar Mariko , c’est que lui aussi est sincère en évoquant le dialogue entre les maliens . En effet dans une démocratie il serait mieux de toujours privilégier le dialogue entre les fils et les filles du pays. Les maliens doivent se parler plus souvent . que les problèmes du Mali se règlent entre maliens dans la bonne entente et dans la bonne humeur avec honnêteté et sans faux fuyant .

    Si je donne la plus mauvaise note à Mody Ndiaye c’est le fait qu’il n’est pas sincère dans ses critiques même s’il y a une part de vérité dans ce qu’il affirme ou écrit. Il est toujours dans une opposition politicienne partisane et stérile. Il ferait mieux de s’inquiéter d’avantage pour le Mali au lieu de ne penser qu’à lui et à son parti.

    • Pourtant Mody est le moins hypocrite dans sa reponse, qui est limide comme eau de roche.

  12. Personne n’a accueilli les rebelles sur le territoire malien. Ils se sont imposés à l’armée malienne avec de multiples complicités depuis 1991.
    Cependant il y a un qui a offert la republique aux rebelles,
    Il y a un qui cassé le moral de sa troupe en les emprisonnant dans le camp de la MUNISMA,
    Il y a un qui a trahit la confiance que des patriotes ont placé en lui en se sacrifiant pour la ville de minaka,
    Il y a un qui par manque d’intelligence passe pour être un grand soutien de la rébellion,
    Ce Monsieur s’appelle Président 77%, Homme de poigne, l’homme de parole, mais en réalité un Timoré.

  13. le manque de courage et de vision peut conduire au pire. IBK offre en sacrifie la dislocation de la nation malienne pour son maintien au pouvoir, en un mot ”moi IBK” avant tout. Ce qui est certain il ne survivra pas après ce sacrifice.

  14. Moi, je pense qu’on aurait du poursuivre les négociations jusqu’à ce que toutes les parties s’accordent sur quelque chose. Voilà, maintenant, avec les deux accords non consensuels c’est la confusion qui s’installe dans l’esprit des maliens. J’ai beaucoup de craintes quant à la suite de ce processus. Il faut mieux prendre le temps qu’il faut pour instaurer une véritable entente claire et applicable que de se précipité et retomber dans pire que ce qu’on a connu jusqu’à présent.

  15. Ces documents n’ont aucune valeur ou portée , sans la signature de la plate forme et du Gatia ; parce qu’il s’agit d’eux .

  16. Qui a accueilli les rebelles avec leurs armes? Qui a appelé la France et la communauté internationale, qui sont les vrais obstacles aujourd’hui pour la paix au Mali? Qui a signé l’accord de Ouagadougou? c’est pas IBK donc arrête ton cinéma en nous faisant croire que ce qui se passe aujourd’hui est la faute de IBK. Il est seulement victime des erreurs commises de ses prédécesseurs

    • Bien entendu ce qui se passe aujourd hui est la faute d IBK. C est lui qui, une fois arrivé aux affaires grâce a l accord de Ouaga a tourné dos à cet accord, en refusant d ouvrir les négociations deux mois après la formation de son gouvernement. Ente temps il a cherché autres solutions en sollicitant le Maroc et l Algérie en même temps. Ensuite, vint la catastrophique visite de son présomptueux pm MARA et le Mali a tout perdu . Non, c est clair : c est IBK et son incurie qui nous ont causé tant de tort.

  17. Sur le Site de Maliweb, avant les élections de 2013, j’avais mis en garde le peuple Malien contre IBK, aujourd’hui le résultat est là, par cet accord d’Alger, IBK vient de signé la Malikanisation, c’est-à-dire la dislocation du Mali. J’accuse IBK de haute trahison, de même j’accuse au toute les personnes soutenant IBK dans ce chantier à démolir le Mali.

    • IBK reste le meilleur Président pour le Mali quelque soit vos appréhensions et vos angoisses qui ont leur source ailleurs que dans la gouvernance d’IBK.
      IBK a trouvé une Nation malienne en lambeau et vous croyez qu’iles magicien pour faire du miracle.Il fait de son mieux afin de recoller les morceaux,mais certains morceaux manquent,il faut les trouver.
      Je vous garantis,nous lui accorderons notre confiance même aux prochaines élections s’il venait à solliciter notre suffrage.

Comments are closed.