Pour sa troisième rencontre avec la presse à la Maison de presse, hier, le représentant adjoint du secrétaire général des Nations unies, Arnauld Akodjenou, a expliqué les conditions dans lesquelles ses soldats travaillent sur le terrain. “N’attendez pas que cette mission soit extraordinaire”, a-t-il lancé, en faisant référence au contexte dans lequel la Minusma a été créé.
D’abord, la transformation rapide qui a caractérisé la mission. Elle a été créée sur les cendres de la Misma où les soldats se sont vus dédiés au maintien de la paix. Plus loin, M. Akodjenou s’étendra sur la différence fondamentale qui existe entre la Minusma et les autres missions onusiennes à travers le monde.
“Notre mission ne bénéficie pas des mêmes conditions que les autres, notamment en Afghanistan. Au Mali, il n’y a qu’un seul pays qui est engagé dans la lutte contre le terrorisme. Et le nombre de soldats onusiens tués (quarantaine) montre la complexité de la mission. Pis, nous ne pouvons pas aller partout au regard de l’étendue du Nord du Mali et les conditions difficiles sur le terrain”, s’est-il défendu.
Répondant à une question sur la transparence de la mission, le chef adjoint de la Minusma a rappelé qu’il n’y aurait pas eu de mission onusienne si le gouvernement malien ne l’avait demandé. “Le Mali et la Cédéao en sont les demandeurs à travers l’accord de siège qui définit les rôles et missions de la Minusma”, a-t-il dit.
Pour ce qui est du cantonnement dont les FAMa font l’objet dans certaines localités du Nord, Arnauld Akodjenou a précisé que ce n’est pas la Minusma qui a pris cette décision, qui est plutôt inscrite dans l’accord de Ouagadougou dont sa mission a été le témoin malheureux de la gestion. “Ceux qui parlent de transparence de la Minusma ne nous rendent pas justice. Car, il n’y aura pas de décision sur le plan politique de la part de la Minusma de prendre parti”, a-t-il soutenu.
A. M. C.
On a Ete trahi avec la complicité de ibk 😥
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