Armée malienne : Comment réconcilier les cœurs et les esprits

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Les événements du 22 mars, l’affaire du 30 avril dite l’affaire des bérets rouges, l’affaire du 30 octobre 2012, dite l’affaire de bahutage des officiers à Koulikoro, interpellent les autorités du pays afin de donner un nouveau souffle à notre armée Nationale. Il s’agira pour les autorités de la transition d’amnistier les auteurs de ces événements malheureux que l’armée a connu afin de réussir sa reforme.

La crise au sein de la grande muette était annonciatrice du degré de malaise qui a  gagné  l’administration malienne. L’armée étant l’émanation du peuple celui-ci ne peut nullement échapper à la gestion politique, économique et sociale de notre pays. Ce malaise a conduit successivement à des événements douloureux au sein de la grande muette où les autorités s’étaient toujours gardé de donner des explications ou des informations,  statut de la grande muette oblige.

Mais très vite ce malaise dans la vie civile va gagner notre grande armée qui pourtant est restée debout malgré ses réalités implacables. Il faut attendre le 30 octobre 2012 pour voir le premier clash au sein des hommes en uniformes avec l’affaire du bahutage où de jeunes officiers ont perdu la. Des sanctions ont été prises : 40 officiers ont été radiés. Ce fut donc un choc dans les familles de part et d’autre. Avec la crise au sein de la classe politique, le conflit au nord, les assassinats perpétrés par les terroristes sur nos soldats à Aguel Hoc conduiront aux événements du 22 mars. C’était là encore une autre traduction de ce malaise au sein des forces armées : une mutinerie va déboucher à la démission du président de la république.

Le 30 avril, une autre affaire va surgir au sein de la grande muette : il s’agit de l’affaire des bérets rouges. Aujourd’hui, les autorités semblent dubitatives en  évoquant ces problèmes qui concernent notre armée nationale et qui la rend  malade. Si pour les événements du 22 mars, il y a eu une amnistie, la première affaire qui a concerné les élèves officiers reste sans suite. Bien que les enfants aient purgé l’arrêt de forteresse de 02 mois, ils continuent depuis une année à courir derrière les autorités militaires afin de bénéficier de cette amnistie. Ils attendent avec espoir leurs incorporations pour servir la nation. Ces enfants ont déjà appris le métier des armes et étaient en fin de cycle pour servir la nation.

Selon nos sources, leurs amis de l’étranger ayant subi le même sort que les nôtres ont été incorporés dans leurs armés. Un d’entre eux serait même en mission de la MISMA au Mali. L’autre affaire concerne  les bérets rouges. L’amnistie des autorités pour cette autre affaire permettrait à nos autorités de réunifier les enfants du pays, de sceller l’union des cœurs et des esprits. Pour ce faire,  les autorités militaires et les autorités politiques sont  interpelées afin que la reforme annoncée de l’armée puisse réussir.

Fakara FAINKE.

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1 commentaire

  1. je suis d’accord avec la solution proposer dans cet article pour reconcillier l’armée malienne

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