Aqmi annonce l’exécution d’un otage français, les familles dans l’angoisse

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 C'est une première preuve de vie de Philippe Verdon et de Serge Lazarevic depuis les photos qu'avaient diffusées leurs ravisseurs en décembre dernier (photo).Crédits photo : AFP
C’est une première preuve de vie de Philippe Verdon et de Serge Lazarevic depuis les photos qu’avaient diffusées leurs ravisseurs en décembre dernier (photo).Crédits photo : AFP

La mort d’un otage français au nord du Mali n’a toujours pas été confirmée par le Quai d’Orsay. Paris cherche depuis mercredi matin à vérifier l’information donnée par un site internet mauritanien selon laquelle Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 à Hombori, aurait été exécuté le 10 mars en réponse à l’intervention française. Sans nouvelles, les familles sont partagées entre inquiétude et résignation.

Depuis qu’elles ont été réveillées par l’appel du Quai d’Orsay dans la nuit de mardi à mercredi, les familles des otages de Hombori vivent un peu plus dans l’angoisse. Et attendent que les vérifications menées par le ministère des Affaires étrangères aboutissent.

Le père de l’otage qui aurait été tué, selon l’Agence Nouakchott information, dit d’ailleurs ne se faire aucune illusion sur le sort de son fils. « Nous partons du principe qu’il est décédé, ajoute Pascal Lupart, le président du comité de soutien. Mais il peut-être décédé, si cela se confirme, de maladie ». Philippe Verdon était déjà en mauvaise santé il y a un an, rappelle Pascal Lupart.

Depuis ce mercredi, une nouvelle hypothèse circule aussi sur un autre site mauritanien, Sahara Medias, connu pour être un canal de communication utilisé par les jjihadistes ces derniers mois : le français aurait tenté de s’enfuir avant d’être tué.

Pour l’heure, en tout cas, aucune preuve du décès de l’otage n’a été donnée. Seule certitude, l’homme qui a revendiqué sa mort, Al-Qairawani, appartient bien au groupe d’Abdelkrim Targui qui avait enlevé les deux otages à Hombori en novembre 2011.

Par RFI

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